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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

vendredi 8 août 2025

2 - Le mental : le "faire taire" est une illusion !

 



Le mental : le "faire taire" est une illusion !

Eléments clés :  

  • Le mental est une fonction naturelle du cerveau et ne doit pas être combattu : Vouloir faire taire le mental est une illuzion, car il fait partie intégrante du fonctionnement du cerveau. Il est inutile et contre-productif d’essayer de le stopper. 

  • La méditation consiste à observer sans intervenir : La véritable pratique méditative ne réside pas dans la lutte contre les pensées, mais dans l’acceptation de leur circulation libre, tout en se plaçant en retrait, dans une conscience supérieure. 

  • Le soi profond n’est pas le mental ni le corps : La méditation permet de se connecter à une dimension plus profonde de soi, une conscience ou âme, distincte du corps et du mental, en laissant la "technologie" humaine fonctionner naturellement. 

  • Les méthodes rigides peuvent créer de la souffrance : Les approches techniques ou disciplinaires visant à faire taire le mental peuvent générer du stress et de la frustration chez les pratiquants, alors que la connexion authentique vient d’un lâcher-prise et d’un retour au soi. 

 

Le texte :  

La prise de conscience de la nature et du rôle du mental, du cerveau, de ce système informationnel et neuronal qui nous permet de savoir que nous existons et de prendre conscience de notre présence sur Terre, est fondamentale. Ainsi, lorsqu'on comprend sa fonction ainsi que son rôle en lien avec nous, on établit un lien de bienveillance, d'acceptation et d'amour envers cette « technologie ». 

Par conséquent, dans notre pratique méditative, nous cessons d'essayer à tout prix de faire taire le mental ou le cerveau, car le mental est une activité du cerveau, et le cerveau constitue la cavité, le conteneur. À l’intérieur, des organes fonctionnent par des processus électriques et magnétiques, permettant la production de l’information dont je parlais dans mon article “Le mental, un perturbateur indispensable !. En méditation, il n’y a donc aucune raison d’essayer de stopper cette activité, sur laquelle nous n’avons, de toute façon, aucun contrôle : il faut simplement laisser l’information arriver et repartir naturellement. 

Ainsi, quand je médite, je laisse circuler les informations telles qu’elles sont prévues dans le fonctionnement normal de mon cerveau et de mon corps. Je me place en arrière-plan, conscient que je suis autre chose que cette technologie, autre chose que mon corps physique et son cerveau. Cela me place sur un plan de conscience différent. Je cesse d’être prisonnier de ce mental, je le laisse faire son travail, poursuivre son activité continue, tout en prenant du recul. Je suis cet « autre », qui n’est ni le mental, ni le cerveau, ni mon corps physique. Je suis cette âme, cette conscience, cette extension divine, universelle : je suis cet amour. Je prends donc une distance consciente par rapport à cette technologie, sans chercher à l’arrêter, mais en la laissant fonctionner normalement. 

À un moment donné, je perds contact avec cette technologie : je monte en fréquence, en vibration, et cette séparation s’opère, jusqu’à ce que je reprenne à nouveau contact. C’est cela, une véritable pratique méditative : ce n’est pas s’entêter à vouloir à tout prix arrêter de réfléchir aux problèmes non résolus des derniers jours, ni aux nombreuses tâches à accomplir demain, aux courses à faire, etc. 

Il faut laisser ces informations circuler librement, sans chercher à les stopper. Au contraire, plus on tente de les faire taire, plus elles s’imposent. Il faut laisser cette technologie tourner à sa guise, puis se retirer dans le soi ce soi qui n’est pas ce corps, ni cette technologie, ce soi qui transcende tout cela et qui est relié à la source. Si l’on veut se connecter, on l’est déjà : il s’agit juste d’en reprendre conscience, de récupérer cette information. 

Donc, je laisse cette technologie fonctionner comme elle a l’habitude de le faire, puis je me replie dans mon soi, dans cet être subtil, sans corps, sans mains, sans cerveau, sans rien de matériel. C’est cette connexion-là que l’on cherche. 

Quand je vois, par exemple, dans les milieux spirituels, tout ce bavardage autour de ce sujet, les méthodes, les techniques, les modes d’emploi développés et proposés par tel ou tel expert, enseignant ou pratiquant, je me demande si cela ne crée pas, au contraire, de la souffrance. Par exemple, dans certains temples, on enseigne aux méditants à faire taire le mental en suivant des procédures précises. 

Or, cela peut devenir source de souffrance pour ceux qui apprennent, comme si la méditation, la connexion, étaient une discipline mécanique, à l’image d’un apprentissage scolaire de l’histoire. Ce n’est pas cela. La connexion consiste simplement à laisser les choses telles qu’elles sont, telles qu’elles fonctionnent, et à se replier dans le soi. 

Se replier en soi signifie que les informations continuent à circuler ; il ne faut pas chercher à les stopper. Spontanément et naturellement, on finit par accéder à d'autres plans de conscience. Sans se braquer sur l'activité du mental, on parvient à établir une connexion harmonieuse. 

Cela permet d'éviter toutes les situations de stress et de souffrance que rencontrent les méditants débutants dans les temples, ou même dans tout autre contexte, qui, à mon avis, ne correspondent pas à une véritable connexion. 

 

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