2- La quête spirituelle - Amour et Création, même fréquence !

La quête spirituelle - Amour et Création, même fréquence !

Eléments clés :

• L’amour inconditionnel n’est pas une quête lointaine ou inaccessible, c’est la nature fondamentale même de ce que vous êtes  
• L’amour est une énergie de création, la peur est une énergie de destruction. 
• Vous n’êtes pas des êtres figés, mais des créations vivantes en constant devenir. 
• La société, par ses peurs transmises et ses conditionnements, masque cette vérité, créant une illuzion où l’amour semble difficile à atteindre, alors qu’il est déjà en vous.
• Le chemin vers l’amour inconditionnel est une vibration ressentie dans le cœur, loin des dogmes et des programmes imposés 

Le texte :

Vous cherchez l’amour inconditionnel comme si c’était quelque chose de lointain, presque inaccessible. Et vous vous dites : « Mais, je n’y arriverai jamais. » 

C’est ce qu’on vous a appris. Vous êtes simplement en train de reproduire un conditionnement, une construction mentale inculquée depuis toujours. Ce n’est pas un échec personnel, c’est une programmation mentale à laquelle vous vous soumettez. 

Vous répétez des informations que personne n’a jamais vraiment vérifiées. Elles se transmettent de génération en génération, traversant les siècles sans remise en question. 

Toute la société y participe : la famille, l’école, les institutions religieuses, l’État, etc. Chacun contribue à entretenir cette ignorance, cette peur transmise comme une norme. Car une société fondée sur la peur est plus facile à contrôler. Elle produit des individus dociles, malléables, utiles aux systèmes en place. 

Et cette docilité sert un modèle de civilisation basé sur l’exploitation : des ressources, des corps, des esprits. Même détruire la Terre devient possible, tant que la peur domine. 

Mais non, l’amour inconditionnel n’est pas un objectif lointain ou inaccessible. C’est une idée fausse. L’amour inconditionnel – ou simplement l’amour – c’est ce que vous êtes fondamentalement. 
Ce n’est pas un dieu parfait, rayonnant d’amour comme une machine céleste autour de laquelle gravite un marécage d’êtres en souffrance. 

Non. L’amour est une énergie. Et vous êtes faits de cette énergie. Aussi simple que cela : 
Amour = Énergie 
Énergie = Vous 
Donc Amour = Vous.  

C’est cette énergie d’amour qui constitue votre âme, votre corps, votre présence sur Terre. 
Chaque cellule, chaque atome, chaque organe vient de cette source fondamentale qu’est l’amour. 
Et cette source, c’est aussi la création. Parce que Amour = Création. Celle-ci vibre dans la fréquence de l’Amour.  

Pouvez-vous imaginer un amour qui détruit ? Une vibration, une conscience d’amour qui détruit ? Non. Cela n’a aucun sens, sauf peut être une forme d'amour "sentimental ou personnel" égoïque et conditionnel.

Là où il y a l'amour, il y a création. Là où il y a la peur, il y a destruction. 
L’amour crée. La peur détruit. C’est une loi universelle. 
L’amour et la création sont une seule et même chose. Et vous êtes une création. Parce que vous êtes vivants, en perpétuelle transformation. 

Votre être se recrée à chaque seconde. 
À chaque instant, votre corps change : des cellules meurent, d’autres naissent, des particules disparaissent, d’autres apparaissent. 
Vous êtes un processus vivant, dynamique, jamais figé. Vous êtes une création en mouvement. 

Donc : 
Amour = Être = Création. 
Ces trois notions peuvent être liées par des signes égaux. En les unissant, vous vous alignez à la fréquence de l’univers. Car l’univers lui-même n’est pas figé. Il est en création permanente, en expansion constante.  Cette information est aujourd'hui corroborée par les dernières découvertes scientifiques en astronomie et, particulièrement, par les images que livre le plus grand télescope du monde.

Et vous, en tant que fragments de cet univers, vous obéissez à cette loi : la loi de la transformation continue. 

Votre corps, que vous incarnez ici-bas — dans une ville, un pays, une société — est lui aussi en mutation constante. 
Il est une œuvre en cours, une expression vivante de la création. 
Et donc, une manifestation de l’amour. 

Quand on dit que vous êtes amour, cela veut dire que vous êtes des créations vivantes, perpétuelles. 
On ne peut pas dire que vous avez été « créés » le jour de votre naissance, et qu’ensuite plus rien n’a évolué. 

La date de naissance n’est qu’une convention. 
Un repère culturel inventé par les humains pour organiser la société. 
On inscrit cette date sur un acte de naissance, un livret de famille, et elle vous suit administrativement. 
Mais cela ne définit en rien la totalité de ce que vous êtes. Votre vie ne se limite pas à votre expérience terrestre. 

Dans le cadre humain, oui, on parle d’une naissance, d’une mort, d’un âge; enfance, adolescence, âge adulte, vieillesse... 
C’est un langage conventionnel, utile pour que les humains puissent se comprendre, vivre ensemble, éviter les conflits. 
C’est un code de communication, un outil de repérage. 

Mais au-delà de ces conventions, vous êtes, je suis, nous sommes tous en création permanente. Et c’est cela, l’amour. 

Vous n’êtes pas un objet fini, figé, achevé. 
Vous êtes en devenir, jusqu’à la séparation du corps et de la conscience. 

Et même après votre mort, votre corps physique, une fois désassemblé, nourrit d’autres formes de vie, participe à d’autres processus de création. 
Donc même la mort physique n’échappe pas à l’amour. 

Gardez cela en tête : 
L’amour, c’est le tout. 
L’amour, c’est l’univers. 
L’amour, c’est Dieu. 
L’amour, c’est la création permanente. 

Et tous les êtres vivants sont des expressions vivantes de cet amour. 

La plante, c’est une mise en œuvre de l’amour. 
L’arbre est une manifestation concrète de l’amour. 
Chaque être vivant est une construction de l’amour. 

Le plus petit insecte sur Terre est une réalisation de l’amour. 

Quand vous marchez et que vous écrasez avec vos pieds un insecte, sachez bien que vous avez écrasé une partie de cet amour qui crée et recrée l’univers. 

 
Quand vous conduisez votre voiture et que vous écrasez un oiseau ou un chat qui traverse la route, ou n’importe quel autre être animal, vous écrasez une partie de cet amour. 
Vous détruisez quelque chose. 

 
Vous roulez vite, pressés, sans pouvoir vous arrêter. Lorsqu’un animal surgit soudainement sur la route, il est déjà trop tard pour freiner. Vous êtes dans le négatif : la vitesse nie le temps.  

Rouler vite, c’est fuir quelque chose. Vous accélérez parce que vous croyez manquer de temps. Un rendez-vous vous attend, et il faut arriver à l’heure, sous peine de perdre quelque chose d’important. Vous redoutez cette éventualité, cette possibilité. 

 
Vous avez peur. 

 
Alors, vous appuyez sur l’accélérateur pour que votre véhicule raccourcisse artificiellement la durée du trajet. Au lieu de trente minutes, il ne mettra que vingt-cinq. Cinq minutes de "gagnées". 

Mais à quel prix ? 
Vous avez sacrifié une part de l’amour universel. 
Vous avez écrasé — sans même parler des insectes, invisibles à l’œil nu, que vous fauchez par milliers chaque jour — vous avez écrasé un être vivant plus visible, un pauvre chat, ou tout autre animal. 

Ces corps déchiquetés que vous croisez sur les routes en témoignent. 
 

Et pourtant, vous continuez de rouler, toujours plus vite, guidés non par la sérénité, mais par la peur de ne pas être à l’heure. 
Vous êtes pris dans une logique de peur, pas dans une logique d’amour. 
Votre état de conscience est celui de la peur, et non celui de l’amour. 

Si vous étiez habités par la conscience de l’amour, vous auriez adapté le fonctionnement de votre engin au rythme de la nature qui vous entoure, celle qui vous porte, vous nourrit, vous donne la vie. 
Celle qui vous permet de vous déplacer, d’aller travailler, de faire vos courses. 

Dans cet état de conscience, votre conduite — c’est-à-dire votre action — se mettrait au diapason des lois de l’univers : les lois de l’amour. 
Ces lois imposent le respect des êtres qui vous entourent, qui vivent à vos côtés, qui partagent votre monde. 
  

Il n’y a aucune raison valable de les éliminer pour que vous restiez seuls. 
Et de toute façon, seul, vous cesserez de vivre ! 

Être seuls, c’est disparaître. 

Vous êtes des fragments d’un tissu plus vaste, d’une matrice vivante. 
En dehors de ce tissu, il n’y a pas de vie. 
Et, en tout état de cause, il n’y a rien en dehors de ce tissu. 
Tout est dedans. 
Et ce tissu, c’est l’amour : cette force de création permanente de tous les êtres — ceux d’hier, ceux d’aujourd’hui, ceux de demain. 

L’amour est une vibration, un élan, un souffle. 
Un virus bienveillant que vous pouvez attraper à tout instant. 
Une fréquence que vous pouvez incarner, maintenant, ici. 

Et dès que vous en prenez conscience, vous le sentez vibrer. 
Mais cette prise de conscience n’est pas intellectuelle. Elle ne provient pas du mental. 
Ce n’est pas un savoir que vous accumulez — même si apprendre, écouter, lire les autres peut ouvrir la voie. 

En effet, il est précieux d’entendre ceux qui vivent déjà l’amour inconditionnel, de recevoir leurs témoignages. 
Mais ils ne peuvent pas créer votre chemin. 
Ils vous donnent des signaux, des repères, des directions. 
Le reste, c’est à vous. C’est tout le travail intérieur que vous devez mener.  

Et ce "travail" intérieur, ce n’est pas une affaire de quantité. Il ne s’agit pas de vous imposer un programme rigide : 15 prières par jour, 5 méditations, des rituels, etc. 

 
Toute forme de programme est une cage. 
Vous ne faites que remplacer une prison par une autre. 
Ce n’est pas le chemin. Ce n’est pas la solution. 

Le véritable chemin est simple. 
C’est une vibration ressentie dans le cœur. 
Dites-vous : je suis un être d’amour. Je suis en vie. Tout vibre en mois. 
Tout disparaît, se crée et se recrée en moi. 

En cet instant même, tout se transforme. 
Une part de vous s’éteint — celle qui ne vous est plus utile, celle qui vous freine. 
Elle se dissout dans des processus biologiques, chimiques, physiques, etc. 
Et une autre part naît : des particules neuves, des forces régénérantes, une énergie renouvelée. 

Donc, c’est cela, l’amour : vous êtes une création, un être en perpétuelle évolution. 
C’est ça, l’amour. 
L’amour n’est ni une abstraction ni un mystère impénétrable. 
Ce n’est pas un paradis inaccessible, réservé à une élite, un lieu que nul ne peut atteindre. 

Le paradis ? Un simple concept, une invention humaine. 

En tout cas, quand j’étais dans l’au-delà, je n’ai vu  ni un paradis ni un enfer où brûlent les âmes.  
Ce sont les hommes qui ont imaginé ces notions de paradis, d’enfer, et toutes ces projections symboliques. 

L’amour n’est pas une destination future, un lieu utopique où vous vivriez dans une félicité éternelle. 

Ce n’est pas une expérience à venir, comme si vous deviez souffrir aujourd’hui pour espérer, un jour, atteindre un paradis de plaisirs infinis — manger, boire, jouir, sans fin, comme dans une retraite de luxe après une vie de labeur. 
Non. C’est une illuzion mentale, un mythe construit sur l’idée d’éternité, détaché de la réalité vivante de l’univers. 

Il n’y a rien à atteindre, car tout est déjà là. 
L’amour est ici, présent. 

 
Vous cherchez l’amour ? Commencez par vous questionner. Posez vos mains sur votre corps — sur votre poitrine, votre ventre, vos jambes, vos cuisses, votre tête. Touchez-vous. Ressentez-vous. Et demandez-vous : qui suis-je, vraiment ? 

Que sont ces organes qui vous composent ? 
Les poumons, qui vous offrent l’air ; 
Le cœur, qui bat et vous maintient en vie ; 
L’estomac, qui digère, trie, répartit les particules nutritives. 
Les pieds, qui vous portent, vous donnent mouvement. 
Mais tout cela… qu’est-ce que c’est ? D’où cela vient-il ? 

Palpez votre petit doigt. 
De quoi est-il fait ? 
D’os, de chair, de nerfs. 
Ces nerfs qui transmettent des signaux, qui transportent des informations. 

Et comment cela fonctionne-t-il ? 
Des pulsions électriques parcourent votre corps. Elles circulent entre votre cerveau et ce doigt. 
Quand vous voulez le bouger, c’est votre cerveau qui envoie l’ordre. 
C’est lui qui gouverne ce fragment d’os et de chair pour lui permettre d’agir, d’accomplir une fonction. 

Alors, posez-vous ces questions. 
Explorez cette merveilleuse machine que vous êtes. 
Et cette chair, ce petit doigt : de quoi est-il fait ? 
De cellules. Une infinité de cellules. 

Oui, vous, vous êtes l’amour. Et l’amour, c’est la création. Vous êtes la création. Et cette création, c’est vous. C’est la logique même de votre existence dans l’univers.