Vous avez beau médité, mais votre esprit s’égare. Vous n’arrivez jamais à vous concentrer.
Vous portez vos obligations familiales et sociales comme un fardeau. Vos problèmes de santé alourdissent vos journées, et toujours, vous n’arrivez pas à vous concentrer.
Vous êtes prisonnier de vos habitudes, soumis à une culture, une religion, des lois sociales, des principes morau et des traditions. Et, malgré vos efforts pour sentir la vibration d’amour divin, vous vous sentez en échec.
Vous ne savez plus où chercher l’amour. Vous ignorez comment mériter l’amour de l’univers. Vous vous sentez enfermés, captifs d’une cage invisible.
On vous a appris que l’amour divin se mérite ; qu’il faut souffrir pour le recevoir ; que l’amour universel, l’amour inconditionnel, exige la douleur comme passeport.
On vous a imposé des règles strictes, des prières à réciter chaque jour, des gestes à répéter, des rituels à respecter. Vous devez faire ceci, faire cela…, sans quoi, vous ne mériteriez pas l’amour de Dieu. Vous mériteriez plutôt l’enfer. On vous a promis les flammes pour l’éternité. Telle est la croyance qu’on vous a inculquée.
Dans cette cage où vous vivez, vous êtes seuls avec vos bagages, des charges de plus en plus lourdes à mesure que le temps passe.
On vous a appris aussi qu’il fallait transmettre ce fardeau à vos enfants. Vous devez leur dire : « Vous aussi, vous devez mériter l’amour divin. Vous devez souffrir. Vous devez respecter des règles, des rites, des injonctions, des lois, des traditions toute votre vie. »
On vous a dit que vos enfants devaient, eux aussi, vivre reclus, chacun enfermé dans sa propre cage, chacun portant ses fardeaux. On vous a dit qu’il fallait leur apprendre à réciter des prières, des montras, des paroles de sagesse anciennes. Peu importe s’ils comprennent, peu importe s’ils y croient. Et surtout : ne jamais poser de questions.
On vous a expliqué que l’amour, le vrai, le divin, ne se donne pas. Il se mérite. Pas de souffrance, pas d’amour.
On vous a dit de ne pas leur demander leur avis à vos enfants. Apprenez-leur à écouter, à accueillir, à répéter des mots, des phrases et des textes sacrés. C’est ainsi qu’ils resteront dans leur cage, car aimer, c’est aussi souffrir. Aimer, c’est être prisonnier d’une cage faite de mots, de textes, de vérités répétées, figées dans le temps. Plus vous les répétez, plus vous vous y conformez, plus vous croyez mériter l’amour.
Mais vous sentez que c’est faux. Vous ne voyez pas venir l’amour inconditionnel que vous quêtez.
Vous ne vous reconnaissez pas dans ces schémas. Vous aspirez à vous en libérer, mais vous ne savez pas par où commencer ?
Je vous propose d'accueillir ces paroles et ces enseignements avec amour, quand bien même ils sonnent faux ! Contemplez l’héritage que l’histoire humaine vous transmet, à vous et à vos enfants. Appréciez que l’humanité ait pu atteindre un tel niveau de conscience, malgré cet ombre d’ignorance qui nous hante encore. Dites-vous : « Cela aurait pu être pire. » Acceptez ce qu’on vous a transmis, enseigné, inculqué. Acceptez les sagesses, les textes, les montra — avec bienveillance.
Ne jugez personne. N’évaluez pas cette culture qu’on vous lègue. Accueillez-la sans lui attribuer de goût ni d’odeur. Observez-la, simplement. Ne livrez pas bataille contre ces paroles. Votre voie se trouve ailleurs.
Ce que vous rejetez vous poursuivra. Observez avec amour, avec patience, avec compassion, et avec bienveillance. Laissez vibrer en vous la fréquence de l’amour.
Qui sait ? Peut-être que l’univers vous a envoyé ici pour que vous découvriez par vous-mêmes votre propre voie.
Pourquoi entretenir une guerre intérieure contre ce qui vous a fait souffrir ? Relâchez cette tension. Accueillez et vous changerez. Vous accéderez à un autre niveau de conscience.
Vous ne serez plus de ceux qui subissent, mais de ceux qui transende. Vous vous libérerez du poids du passé, et vous vibrerez autrement. Plus vous luttez contre votre passé, plus il vous retient. Vous resterez enfermés dans la cage du souvenir, de la souffrance, du ressassement. Vous chercherez dans le passé la clé de votre libération, alors qu’il en est la serrure.
Tout est juste à sa manière. L’univers est vaste. Dieu est immense. Il y a de la place pour toutes les vérités. Même pour celles qui vous dérangent. Peut-être est-il temps de changer de lieu, de vibration, de fréquence!?
L’univers se crée à chaque seconde, à travers vous, vos choix, vos gestes. Quel univers voulez-vous créer ? Celui de l’amour ou celui de la peur ? Vous pouvez rester sur ce chemin d’introspection douloureuse, entre contradiction et ignorance. Personne ne vous dira que vous avez tort. Mais votre souffrance marchera toujours à vos côtés, jusqu’à ce que vous choisissiez une autre voie.
Si vous ressentez aujourd’hui l’élan de changer de voie, alors vous êtes prêts. C’est le début. Tout commence maintenant.
Ne cherchez pas refuge dans une religion ou une pratique spirituel si vous n’êtes pas convaincue. Le véritable changement, c’est un changement d’état de conscience. Le reste suivra.
L’amour inconditionnel, c’est un état de conscience. La peur aussi. Vous avez grandi dans une conscience dominée par la peur. Celle-ci vous a été enseignée. Elle est devenue votre boussole. Vous vivez et agissez chaque jour sous l’emprise de la peur.
Or, le chemin de Dieu, c’est celui de l’amour, de l’acceptation, de la bienveillance et du pardon. Ce sont les fondements de l’amour inconditionnel. Ce sont les piliers d’une nouvelle conscience. La peur vous a accompagnée, vous a façonnée. Mais aujourd’hui, la voie de la libération passe par l’acceptation.
Ce n’est pas la cage qui vous enferme : c’est la peur. Et la peur nourrit la cage. C’est elle qui lui donne vie.
Transformez votre regard sur votre histoire. Aimez-la, tout entière. Une nouvelle énergie commencera son œuvre.
Vous cherchez à être aimée sans condition, alors aimez-vous sans condition !
Vous passerez de la peur à l’amour. Vous cesserez d’attirer la souffrance.
Vous vivrez dans des émotions de compassion et de pardon.
Vous pardonnerez à ceux qui furent les architectes de votre prison.
Et de ce pardon naîtra une paix profonde.
L’oubli viendra, naturellement. Votre cœur s’apaisera.
Vous verrez les limites de votre culture, non plus avec colère, mais avec lucidité et compréhension.
Et dans cette clarté, vous développerez votre propre force.
Une force silencieuse, mais puissante, qui vous élèvera.
Le chemin de l’amour n’est pas une destination, mais un état d’être.
Il ne commence pas demain. Il commence ici, maintenant, au moment même où vous choisissez d’aimer sans condition.
Il y aura des allers-retours, entre l’amour et la peur. Et c’est normal.
C’est le rythme de la vie.
Mais dès que vous êtes ancrés dans l’amour, l’énergie se chargera du reste !
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