Eléments clés :
- Changer la perception des contraintes
Les obligations familiales, professionnelles ou sociales ne sont pas intrinsèquement des fardeaux : c’est la conscience et le regard que l’on porte sur elles qui les rendent lourdes ou légères. En adoptant un état d’amour inconditionnel, elles cessent d’être perçues comme des contraintes et deviennent des opportunités. L’amour inconditionnel comme état de conscience transformateur
Vivre dans cet état signifie accepter tout sans jugement, agir selon ses valeurs, et remplacer le rejet par l’accueil et la bienveillance. Cet état transforme les émotions négatives en positives et rend plus facile, voire agréable, l’accomplissement des tâches.Parenting et activités quotidiennes comme expressions d’amour
L’éducation et les soins apportés aux enfants, souvent vus comme épuisants, peuvent devenir une manifestation concrète de l’amour inconditionnel si on les aborde avec cette conscience. Cela permet de faire le tri entre ce qui est vraiment utile et ce qui est imposé par la pression sociale.Réduction de la quantité au profit de la qualité
Dans cet état d’amour et de clarté, on agit moins mais mieux : on élimine les tâches superflues, on s’affranchit de la logique de concurrence, et on se concentre sur ce qui sert réellement l’amour, la connaissance et la croissance, ouvrant ainsi un « autre monde » plus harmonieux.
Le texte :
Vous avez bien compris que vous êtes une extension de l'amour et que vous êtes faits d'amour, mais vous vous demandez comment vous pouvez vivre cet état vibratoire alors que vos journées sont chargées de tâches à accomplir ?
Vous avez des responsabilités familiales, sociales, vous avez un emploi, une vie professionnelle… Comment pouvez-vous vous connecter à cet état de conscience tout en passant d'une tâche à une autre, d'une mission à une autre, d'une contrainte à une autre, etc. ?
En effet, votre vie, comme la mienne, est remplie d'obligations, d’activités et de tâches. Mais je n'avais pas compris que vous perceviez tout cela comme des contraintes.
C'est vous qui affirmez que ce sont des contraintes. Vous dites que ce sont des contraintes parce que vous subissez, comme tous le monde, les effets ce champ d'ignorance qui déforme la réalité.
Or, lorsque vous êtes dans un état d'amour inconditionnel, vous cessez d'alimenter cette tendance à juger négativement votre quotidien et vos obligations. À la place, vous cultivez une vision positive, acceptante et bienveillante.
À ce moment-là, ce qui vous semblait être une succession de contraintes devient une réalité tout à fait normale : je dois faire ceci, je le fais, je l'accepte pleinement.
Je cesse de nourrir des émotions de rejet envers ce que j'ai à accomplir. Au lieu de cela, je développe des sentiments d'amour et d'acceptation. Je le fais sans jugement.
Que cela me plaise ou non, je le fais. Tant mieux si cela me plaît. Tant mieux si je suis dans une situation qui me procure du plaisir. Une situation où je suis en harmonie avec moi-même, avec mes passions, mes convictions, avec ce que je souhaite vraiment faire.
Si j'ai un métier qui correspond à mes centres d’intérêt, à mon goût, tant mieux. Mais posons-nous la question : qu'est-ce qu'un centre d'intérêt ? Qu'est-ce qu'un goût ? Est-ce que c'est quelque chose qui dérive de l'amour, ou est-ce que c’est plutôt le fruit de l'éducation culturelle et sociale ? Une accoutumance mentale ?
Au vingt unième siècle, par exemple, on peut développer des centres d'intérêt orientés métiers du digital. Or, au quinzième siècle de notre ère, il n'existait pas d'informatique. Ces centres d'intérêt sont donc des créations récentes. C’est la conséquence de nos interactions avec les évolutions de notre environnement matériel, technique, technologique, etc. Nous réagissons à ces évolutions par le développement de nouveaux centres d’intérêt.
Mais revenons à notre sujet : être dans un état de conscience tourné vers l'amour signifie accepter tout, sans exception.
L'amour inconditionnel ne connaît aucune condition. J'accepte tout, je considère que tout fait partie de cette création, qu'elle soit perçue comme bonne ou mauvaise. Bien sûr, je suis conscient de la nécessité d'agir dans une direction plutôt qu'une autre.
Par exemple, je dois œuvrer pour sauver la planète, selon mes capacités. Je n'accepterai pas que les forêts soient rasées, car cela menace la vie sur Terre. Oui, je choisis une direction parce que je porte des valeurs, mais je ne rejette rien. Car rejeter, c'est donner à ce que l'on rejette le pouvoir et la force d'exister encore.
Pour faire disparaître ce que l'on rejette, il faut lui envoyer un chant d'amour, et ainsi, il disparaîtra.
Pour revenir aux contraintes familiales et sociales, qui peuvent faire en sorte que l’on n’ait pas la possibilité, faute de temps, de se connecter à soi-même, etc., ne considérez pas ces contraintes ni ces obligations comme un fardeau.
Accueillez-les. Ainsi, votre relation avec elles évoluera. Le rapport changera.
Elles cesseront d’être des contraintes, et vous cesserez d’en souffrir. À partir du moment où vous sortez de cette émotion de souffrance, de cette vibration négative, et que vous adoptez une vibration d’amour, c’est-à-dire de bienveillance et d’accueil, le poids et l’impact de ces obligations se transforment en quelque chose de positif pour vous.
D’autre part, votre conscience, tournée vers ces obligations, va les transformer. Elles seront beaucoup plus faciles à gérer, beaucoup moins pénibles.
Et elles seront peut-être même agréables à accomplir. Parce que votre conscience aura porté un regard différent.
Et la conscience fait tout. C’est un sujet qu’on pourra développer une autre fois. Mais la conscience organise tout l’univers.
La conscience peut changer le noir en blanc, le blanc en noir. Elle remplace le chaud par le froid, et le froid par le chaud. La conscience transforme ce qui est désagréable en agréable.
Elle modifie la peur en amour, et l’amour en peur. La conscience organise tous les champs. Je me place dans cet état de conscience, d’amour, et petit à petit, c’est cette conscience elle-même qui irrigue tout ce qui m’entoure.
Et tout ce qui, aujourd’hui, ressemble à une contrainte devient quelque chose de normal, voire agréable, voire souhaitable.
Mais au minimum, ce sont des obligations que j’ai à accomplir. Si je suis dans un travail qui ne correspond pas forcément à ce que j’aurais souhaité faire, si j’ai choisi ce travail par nécessité, parce qu’il faut bien gagner un salaire pour vivre, alors, dans un état de conscience d’amour inconditionnel, je construirai un nouveau rapport avec ce travail.
Malgré tout, ce travail me sert, il m’est utile, car il permet d’accomplir certaines choses, ce qui est une bonne raison de l’aimer, un motif suffisant pour bâtir un rapport d’accueil, de bienveillance et d’acceptation envers cette activité.
En fin de compte, je vois le bénéfice de ce travail. Indépendamment de mon ego ou de ce que j’aurais voulu faire, il est utile pour moi et pour tous ceux qui bénéficient de ce travail — clients, usagers, ma famille, mes enfants, mon boulanger, mon épicier, etc.
Au minimum, je construis un rapport paisible avec cette tâche, cette mission, ou ce travail.
Quelqu’un m’avait dit : « J’ai des enfants, cela me prend beaucoup de temps, je dois être disponible en permanence pour eux. Ceci est un obstacle qui m’empêche de méditer, me concentrer, etc. »
Placez-vous dans un état de conscience différent, une conscience d’amour, et l’éducation ainsi que la charge de vos enfants deviennent une source d’amour.
Vous ne verrez plus cette charge comme une corvée à subir, mais comme une opportunité de mettre en acte l’amour inconditionnel.
Quand vous vous occupez de vos enfants — vous les nourrissez, les lavez, les éduquez, les habillez, les promenez — tout cela, c’est de l’amour. Vous créez quelque chose. Vous vous occupez d’êtres en création permanente, et vous intervenez dans ce processus.
Vous êtes un être de lumière, même sans en avoir conscience, un être divin, un agent de l’énergie divine.
Vous jouez un rôle divin en participant à la création de ces êtres. Quand vous êtes une maman et que vous donnez naissance à un bébé, vous l’avez créé, vous avez joué un rôle essentiel dans cette création.
Donc, cessez de ne voir que la part pénible de cette charge familiale. Focalisez moins sur la fatigue, sur la masse d’activités à réaliser, etc. Construisez un autre rapport : dites-vous que vous participez à la création universelle.
Vous êtes en train de mettre en mouvement et de concrétiser quelque chose qui s’appelle l’amour et la création.
Une fois dans cet état de conscience positive, votre vision de votre rôle de parent change. Vous développez, ainsi, de nouvelles habitudes et de nouveaux comportements.
Les anciennes habitudes, reproduites mécaniquement, deviennent impertinentes et disparaissent. Vous allez les délaisser, car vous avez construit un état de conscience qui perçoit ce qui est pertinent, un état qui valorise la qualité plutôt que la quantité.
Vous ferez le tri dans tout ce que vous faites. Vous constaterez, par exemple, que certaines tâches sont inutiles, qu’elles n’apportent ni éducation ni connaissance aux enfants. Vous les accomplissiez parce que la société vous l’avait apprises.
Mais une fois dans cette conscience d’amour, vous êtes au-dessus de la fréquence sociale. Vous ne raisonnez plus comme la société, ni comme votre entourage (famille, voisins, éducateurs, etc.).
Non, vous pensez différemment. Vous êtes dans un autre monde, un autre univers. Vous êtes parti·e, parti·e depuis des millions d’années, vous êtes très loin.
Votre regard change. Vous allez faire le tri et réduire vos charges quotidiennes à l’essentiel, ce qui sert vraiment l’éducation, la création, la connaissance.
Vous savez que la quantité n’est pas au service de ces éléments. La quantité tire vers le bas. Donc, vous réduirez la quantité au profit de la qualité : faire moins, mais faire mieux.
Il n’y a aucune raison de vouloir à tout prix meubler la journée d’un enfant et ne lui laisser aucun instant de répit. N’est-ce pas ? C’est la tendance de l’éducation moderne : on bourre, on bourre, on bourre...
L’enfant n’a jamais un moment pour être simplement avec lui-même.
Il passe d’une activité à une autre, d’un jeu à un dessin animé, d’un film à une autre distraction.
Ce n’est pas forcément de l’amour, c’est plutôt la peur de ne pas se conformer à la norme sociale.
C’est avant tout par peur que mon enfant ne soit pas aussi intelligent et aussi épanoui que celui de la voisine, que je le pousse davantage qu’elle.
Nous sommes enfermés dans une logique de concurrence, de compétition et d’illuzion.
Mais lorsque vous adoptez un état de conscience différent, vous vous élevez au-dessus de cette fréquence basse où tout se mélange. Vous avez un regard pénétrant qui discerne clairement ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
Vous percevez précisément ce qu’il faut faire — ou ne pas faire — pour évoluer dans une logique de connaissance, d’amour et de croissance. Ainsi, vous agirez moins, car vous aurez moins de choses superflues à faire.
Vous vous libérerez du temps pour vous-même, et vous offrirez également du temps à vos enfants. Cela signifie qu’un autre monde commence à se dessiner dès lors que vous vous alignez sur cette fréquence.
C’est un univers différent, un champ nouveau qui s’ouvre devant vous. C’est cela : l’amour inconditionnel est ici.
Il n’est pas ailleurs, et c’est vous qui le créez, parce que c’est lui qui vous façonne.
L’amour inconditionnel, c’est vous !
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