La mort, un passage et non une fin
La mort n'est pas la fin de la vie. Elle constitue un point de passage vers une autre dimension, une transition dans une énergie et une fréquence différentes de celles de notre existence terrestre. Elle s'inscrit dans un cycle éternel, une roue sans commencement ni fin, où le temps lui-même est créé par la rotation de cette roue.
Si la mort suscite tant de peur, c'est avant tout en raison de notre ignorance. Notre civilisation nous habitue à redouter la mort et à nous accrocher à la vie matérielle. Dans cette fuite en avant, nous nous perdons parmi les objets de notre quotidien, pensant qu'ils peuvent nous faire oublier notre départ inéluctable. Pourtant, malgré ces stratagèmes, nous partirons un jour.
Une culture aveuglée par le matériel
Notre culture nous présente la vie terrestre comme la seule réalité possible, occultant toute perspective d'une continuité après la mort. Cette vision a même influencé l'histoire de la science, conduisant de nombreux chercheurs à rejeter l'idée d'une vie après la vie. Pourtant, aucune preuve scientifique ne vient étayer l'absence de quelque chose au-delà de cette existence.
J'ai moi-même grandi dans cette culture, mais une expérience décisive m'a permis d'explorer une autre fréquence de réalité. J'ai fais une EMI et en suis revenu transformé. Cette expérience m'a révélé une vie faite d'énergie pure et de conscience universelle, au-delà de la matière et des perceptions sensorielles.
Le voile de l'oubli et l'éveil
Nous venons sur Terre pour vivre l'expérience de la dualité et de la séparation. Cependant, à notre naissance, nous oublions nos vies antérieures. Ce mur d'oubli nous isole de notre véritable essence, nous plongeant dans une réalité limitée par nos sens et nos croyances. Il faut une expérience d'éveil pour retrouver notre lien avec notre nature universelle.
L'éveil change notre rapport au monde. Il nous pousse vers le calme, le silence et la paix intérieure, loin des conflits, des peurs et des attachements matériels. Cette transformation nous révèle que la souffrance provient de nos illusions et de notre peur de perdre une vie éphémère.
La vie comme une scène de théâtre
Sur Terre, nous sommes comme des acteurs amnésiques, croyant à tort que la pièce de théâtre que nous jouons est la réalité. Nous nous identifions à nos rôles, et les scènes de violence, initialement fictives, deviennent réelles. Cette amnésie collective nous empêche de voir au-delà des apparences.
Le cycle quotidien—se lever, travailler, consommer, dormir—nous rend semblables à des machines. Nous oublions de nous interroger sur le sens de tout cela. La mort, lorsqu'on l'intègre dans notre perception, peut nous aider à nous rappeler que nous sommes des acteurs temporaires dans une pièce éphémère.
Une perception juste de la mort
Accueillir la mort comme une étape naturelle dans le cycle évolutif de la vie peut transformer notre expérience terrestre. Elle nous rappelle que nous sommes des voyageurs, passant d'une fréquence à une autre. Ce qui meurt, ce n'est pas "moi" dans ma globalité, mais mon corps physique, cette enveloppe de matière qui retourne à la Terre. L'énergie qui m'anime est immortelle, émanant de l'amour inconditionnel, essence de l'univers.
La mort désintègre l'éphémère pour libérer l'éternel. Elle met fin à l'illusion du "je" matériel pour révéler le "je" universel. Mon expérience dans l'au-delà m'a permis de comprendre que mon existence terrestre est une partie d'un tout beaucoup plus vaste.
Rôle du mental et retour au cœur
Le mental est un outil précieux pour naviguer dans la réalité matérielle, mais il ne peut saisir la vérité ultime de l'univers. Cette vérité réside dans le cœur, connecté à la source. En créant des espaces de silence et d'inaction, nous permettons à notre cœur de nous rappeler qui nous sommes et d'accéder à l'énergie de l'amour inconditionnel.
La matière n'est qu'une forme temporaire de cette énergie. En reconnaissant cela, nous comprenons que la mort n'est pas une fin, mais une évolution vers une autre fréquence de vie. Nous réalisons que nous sommes énergie pure, sans commencement ni fin.
La mort, un événement naturel et nécessaire
La mort est un phénomène naturel, indispensable à l'évolution de la nature. Elle permet la régénération, le renouveau. Pourtant, notre culture dominante en a fait une source d'angoisse. Si nous nous libérons de ces influences culturelles, nous retrouverons la paix pour accepter la mort comme une étape essentielle de notre parcours.
Nous sommes des enfants de la nature, et celle-ci nécessite autant la mort que la vie pour évoluer. En intégrant cette réalité, nous devenons des êtres harmonieux, en phase avec le cycle naturel de la vie.
Une vision universelle
En résonance avec l'univers, nous comprenons que tout est connecté. Rien n'existe seul. Tout est énergie, partage et interaction. Notre mental a son rôle dans l'organisation de notre vie terrestre, mais il ne peut saisir l'infini. Cette compréhension vient du cœur, qui nous reconnecte à notre essence universelle.
La mort n'est pas à craindre, mais à embrasser comme une partie du voyage. Elle nous rappelle que nous sommes bien plus que des êtres physiques : nous sommes conscience, amour et énergie, destinés à évoluer au-delà des frontières du temps et de l'espace.
Ainsi, mourir, c’est revenir à la vérité de l’univers, un réveil après un long rêve. La mort est une fenêtre ouverte sur l’infini.