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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

dimanche 4 juin 2023

Dialogue de coeur !

 S

Je parcours un sentier parallèle à ma route. Un sentier parsemé d’objets qui se dressent sur mon chemin et ralentissent ma marche. Puis, une voix me murmure : « Ce sentier est ta route. » C’est cela, mon amie, le temps qui me porte en ce moment. Oui, je vais bien. Le dire ouvre la porte à ce bien-être timide qui se faufile entre les ruelles de la vie terrestre.

V

Je viens de lire ceci :« Il existe de nombreux êtres qui n'ont pas de rêves, pas de vision supérieure pour guider leurs actions. Si nous disons à l'un de ces êtres : arrête-toi, regarde en toi et vois ce que tu veux vraiment, quels sont tes rêves ? La personne pourrait découvrir qu'elle n'a jamais cru qu'elle pouvait rêver. Il n'y a pas d'opération mentale à ce niveau. Il y a des gens qui ne rêvent tout simplement pas. Il est nécessaire que nous ayons la capacité d'aider les gens à ce niveau, afin qu'ils aient une vision positive, une vision intérieure. Qu'ils se voient et naissent d'une manière plus positive. Et qu'à partir de là, ils puissent avancer pas à pas. »

S

Je ne cherche pas à être. Je suis. Je suis celui qui longe le sentier avec ce sentiment constant d’incomplétude. Je n’existe pas à un point fixe. Je deviens à chaque seconde.

V

Tu deviens cette lumière d’amour qui œuvre sans attente, dans le silence et la discrétion.Mon ami, le sentiment d’incomplétude vient d’une attente. Attendre quelque chose pour se sentir complet. Mais la complétude est déjà en toi. Tu es la complétude. Tout réside déjà en toi, y compris la capacité à te sentir complet. Il te suffit de connecter ta conscience à cette énergie de complétude.

S

Il n’y a pas d’un côté moi et de l’autre toi. Il y a un champ. Il y a un océan. Nous nageons dedans. Tu me vois aller vers l’amour. Je te vois me regarder. Je suis ton miroir. Tu es mon miroir. Il n’y a pas "moi". Il n’y a pas "toi". Il y a cette énergie qui bouillonne, chemine et monte. Elle s’élève. Tantôt, elle prend forme en toi, tantôt en moi. On nage dedans comme dans un océan. De temps en temps, on sort la tête de l’eau. On se regarde en miroir. Puis on replonge !

V

Celui qui dit se sentir « incomplet » est le mental, chargé par les tâches et alourdi par les objets de la vie matérielle. Mais cela reste le mental. Ta conscience a la capacité d’observer tout cela et de se retirer vers sa complétude.

S

Oui, mon amie. L’incomplétude est un sentiment terrien. Elle me rappelle que je suis sur terre. Elle me dit que j’ai encore du chemin à faire pour poursuivre mon élévation. L’incomplétude est mon lien avec la Terre. La complétude est mon horizon au ciel. Oh, mon amie, quel bonheur de cheminer dans la lumière, vers la lumière, pour la lumière ! Ce sentiment dit que j’ai encore des choses à travailler pour poursuivre mon élévation spirituelle. Il n’y a pas "toi" et "moi". Il y a deux âmes, et des âmes qui cherchent la fusion avec l’amour absolu. C’est notre aspiration de vie. Il n’y a pas de choses impossibles. Il n’y a que des choses à revoir, des souffrances à guérir. Ce n’est pas mon mental qui parle, c’est mon cœur qui bat. Et quand le cœur bat vrai, c’est Dieu qui nous parle !

V

Mon ami, je ne sais pas si l’on peut parler d’élévation spirituelle. Il n’y a que des vibrations auxquelles nos âmes se connectent ou non. C’est le chemin qui importe vraiment. Oui, c’est mon sentiment aussi. La communication est sensible et directe au cœur.

S

Élévation ou dépréciation, ce sont des réglages de l’univers. Nous en sommes les paramètres ! Je pense que quand je dis « j’ai des choses à travailler pour m’élever... » et quand toi, tu réponds « il n’y a que des vibrations auxquelles nos âmes se connectent », c’est comme si l’univers parlait à lui-même. Comme s’il était en train de s’auto-régler à travers nos vibrations.

Je pense que nos paroles expriment ces vibrations et, en les exprimant, elles les rendent réelles. Est-ce que, si l’on ne parlait pas, ces vibrations existeraient ? Pas si sûr. Elles existent en potentialités dans le néant. Mais c’est en les exprimant qu’on les sort du néant (vacuité) pour leur donner une forme et une réalité. Là s’arrête notre rôle. Mais c’est exactement notre apport au cycle éternel de la création.

Quand le cœur parle, c’est comme si l’on puisait dans la vacuité quelque chose, qu’on l’extirpait et qu’on lui donnait une existence réelle. Je pense que nos émotions créent nos réalités. J’ai bien dit « je pense ». Je n’affirme rien. Je pense, et c’est tout. Et il y a de la place pour tout dans l’univers : l’émotion, la pensée, le doute, l’expérimentation, la vérité, l’hypothèse... « Je pense » (hypothèse) que la conscience universelle utilise tous ces éléments comme paramètres pour son propre fonctionnement. La nature nous a donné les facultés de penser, affirmer, confirmer, douter, supposer, spéculer, imaginer, etc. C’est avec ces outils que nous contribuons à l’intelligence universelle. Tout est utile. Tout est juste. Tout est exact !

Qu’est-ce qu’on est en train de faire depuis 30 minutes ? On crée une vibration. On la sort du néant pour lui donner une réalité. Cette vibration qu’on est en train de créer n’existait pas avant qu’on en parle. C’est nous qui la créons. Ainsi, quoi que l’on exprime dans la vie, du moment que cela vient du cœur, c’est créateur d’une réalité.

Le mental bavarde. Le cœur crée. Mais pour créer, le cœur, semble-t-il, se sert du bavardage du mental !

V

Parfait !Le cœur crée et l’amour se fait présent.

S

Exact, mon amie. L’amour se fait présent.



jeudi 4 mai 2023

Aimer la nature...

 Je suis sorti en plein vent et pluie, pour ma randonnée habituelle. J'ai senti la joie de vivre sans condition et d’être prêt à mourir sans condition. 

 C'est une expérience magnifique que de me retrouver seul, exposé au vent et à la pluie, et pourtant je ne me sens pas seul du tout. Toute la nature danse autour de moi.

C'est merveilleux d'assister à ce concert, plus réel que le réel, sans guichet, sans service d'ordre. Heureusement que tu es là, pour que te confier ce délire empreint d'une vérité noble : celle d'aimer la nature.  

C'est une question d'amour. Un amour inconditionnel pour la nature, dans tous ses états.  

Je ressens une compassion sincère pour ceux qui préfèrent la plage et le soleil, et qui fuient la pluie et le vent.

Moi, je fuirais un ouragan ou une tempête dévastatrice, mais jamais un vent aimant ou une pluie bienveillante. Je compatis.  

Mon corps pousse contre le vent, tout comme le vent pousse contre mon corps.

Mon âme observe ce jeu amusant. Elle ressent la vie.

Ce qui est merveilleux, c'est lorsque je m'observe, au milieu de ce vent qui souffle et de cette pluie qui danse,

Je me dis simplement : je suis ! 

Que de mieux pour vivre le présent ! 

  

 

  

lundi 24 avril 2023

La mort, une fenêtre sur l'infini !

La mort, un passage et non une fin

La mort n'est pas la fin de la vie. Elle constitue un point de passage vers une autre dimension, une transition dans une énergie et une fréquence différentes de celles de notre existence terrestre. Elle s'inscrit dans un cycle éternel, une roue sans commencement ni fin, où le temps lui-même est créé par la rotation de cette roue.

Si la mort suscite tant de peur, c'est avant tout en raison de notre ignorance. Notre civilisation nous habitue à redouter la mort et à nous accrocher à la vie matérielle. Dans cette fuite en avant, nous nous perdons parmi les objets de notre quotidien, pensant qu'ils peuvent nous faire oublier notre départ inéluctable. Pourtant, malgré ces stratagèmes, nous partirons un jour.

Une culture aveuglée par le matériel

Notre culture nous présente la vie terrestre comme la seule réalité possible, occultant toute perspective d'une continuité après la mort. Cette vision a même influencé l'histoire de la science, conduisant de nombreux chercheurs à rejeter l'idée d'une vie après la vie. Pourtant, aucune preuve scientifique ne vient étayer l'absence de quelque chose au-delà de cette existence.

J'ai moi-même grandi dans cette culture, mais une expérience décisive m'a permis d'explorer une autre fréquence de réalité. J'ai fais une EMI et en suis revenu transformé. Cette expérience m'a révélé une vie faite d'énergie pure et de conscience universelle, au-delà de la matière et des perceptions sensorielles.

Le voile de l'oubli et l'éveil

Nous venons sur Terre pour vivre l'expérience de la dualité et de la séparation. Cependant, à notre naissance, nous oublions nos vies antérieures. Ce mur d'oubli nous isole de notre véritable essence, nous plongeant dans une réalité limitée par nos sens et nos croyances. Il faut une expérience d'éveil pour retrouver notre lien avec notre nature universelle.

L'éveil change notre rapport au monde. Il nous pousse vers le calme, le silence et la paix intérieure, loin des conflits, des peurs et des attachements matériels. Cette transformation nous révèle que la souffrance provient de nos illusions et de notre peur de perdre une vie éphémère.

La vie comme une scène de théâtre

Sur Terre, nous sommes comme des acteurs amnésiques, croyant à tort que la pièce de théâtre que nous jouons est la réalité. Nous nous identifions à nos rôles, et les scènes de violence, initialement fictives, deviennent réelles. Cette amnésie collective nous empêche de voir au-delà des apparences.

Le cycle quotidien—se lever, travailler, consommer, dormir—nous rend semblables à des machines. Nous oublions de nous interroger sur le sens de tout cela. La mort, lorsqu'on l'intègre dans notre perception, peut nous aider à nous rappeler que nous sommes des acteurs temporaires dans une pièce éphémère.

Une perception juste de la mort

Accueillir la mort comme une étape naturelle dans le cycle évolutif de la vie peut transformer notre expérience terrestre. Elle nous rappelle que nous sommes des voyageurs, passant d'une fréquence à une autre. Ce qui meurt, ce n'est pas "moi" dans ma globalité, mais mon corps physique, cette enveloppe de matière qui retourne à la Terre. L'énergie qui m'anime est immortelle, émanant de l'amour inconditionnel, essence de l'univers.

La mort désintègre l'éphémère pour libérer l'éternel. Elle met fin à l'illusion du "je" matériel pour révéler le "je" universel. Mon expérience dans l'au-delà m'a permis de comprendre que mon existence terrestre est une partie d'un tout beaucoup plus vaste.

Rôle du mental et retour au cœur

Le mental est un outil précieux pour naviguer dans la réalité matérielle, mais il ne peut saisir la vérité ultime de l'univers. Cette vérité réside dans le cœur, connecté à la source. En créant des espaces de silence et d'inaction, nous permettons à notre cœur de nous rappeler qui nous sommes et d'accéder à l'énergie de l'amour inconditionnel.

La matière n'est qu'une forme temporaire de cette énergie. En reconnaissant cela, nous comprenons que la mort n'est pas une fin, mais une évolution vers une autre fréquence de vie. Nous réalisons que nous sommes énergie pure, sans commencement ni fin.

La mort, un événement naturel et nécessaire

La mort est un phénomène naturel, indispensable à l'évolution de la nature. Elle permet la régénération, le renouveau. Pourtant, notre culture dominante en a fait une source d'angoisse. Si nous nous libérons de ces influences culturelles, nous retrouverons la paix pour accepter la mort comme une étape essentielle de notre parcours.

Nous sommes des enfants de la nature, et celle-ci nécessite autant la mort que la vie pour évoluer. En intégrant cette réalité, nous devenons des êtres harmonieux, en phase avec le cycle naturel de la vie.

Une vision universelle

En résonance avec l'univers, nous comprenons que tout est connecté. Rien n'existe seul. Tout est énergie, partage et interaction. Notre mental a son rôle dans l'organisation de notre vie terrestre, mais il ne peut saisir l'infini. Cette compréhension vient du cœur, qui nous reconnecte à notre essence universelle.

La mort n'est pas à craindre, mais à embrasser comme une partie du voyage. Elle nous rappelle que nous sommes bien plus que des êtres physiques : nous sommes conscience, amour et énergie, destinés à évoluer au-delà des frontières du temps et de l'espace.

Ainsi, mourir, c’est revenir à la vérité de l’univers, un réveil après un long rêve. La mort est une fenêtre ouverte sur l’infini.

samedi 4 février 2023

Compassion...

J’ai laissé derrière moi ma journée, passée à remplir mon devoir envers la société qui abrite mon corps; corps qui abrite mon âme-conscience.

Je suis en rendez-vous avec la nature. Il pleut et j’adore. Et quand il ne pleut pas, j’adore aussi. J’aime la nature telle qu’elle se présente à moi. Je m’interdis les choix de l’ego. J’aime la nature d’un amour non conditionné par les phénomènes de pluie, de vent ou de beau temps. Il ne s’agit pas d’un amour que je consomme comme une belle fraise coincée entre le printemps et l’été. C’est un amour libre de toute contrainte. Un amour du cœur. Un amour qui échappe aux mots et aux conventions. Il loge dans les entrailles de l’être que je suis et qui est moi. Comme j’aime la nature qui m’entoure, m’accueille, m’accepte et m’offre son silence à travers la percussion lente et majestueuse de ces gouttes de pluie !

Notre âge avance. Mais ce n’est qu’un âge. Notre corps vieillit, mais ce n’est qu’un corps. Nos yeux s’épuisent et voient flou. Ce n’est que pour mieux contempler vivre notre âme.

Un jour, nous mourrons. Ou plutôt, un jour, nous partirons. Parce que l’ego ne connaît que cette vie, il pleurera notre départ. Mais nous, nous le regarderons avec compassion et bienveillance. De l’autre côté, nous rejoindrons la planète des lumières et ses habitants.

Au début, comme ici-bas, nous serons des enfants apprenant à marcher. Des êtres lumineux nous guideront, nous enseigneront, nous accompagneront. Avec douceur, sans jugement, ils nous feront visiter la planète des consciences. Ils nous accepteront tels que nous sommes : des créatures qui errent en quête de vérité, des créatures qui se trompent et se corrigent, qui tombent, et qui se relèvent.

Là-bas, nous serons enfin purifiés, libérés de toutes les énergies nocives. Attirés par l’énergie de l’amour et de la lumière, nous serons unis à elle.

J’accepte. Je compatis. Je fais de la vie de tous les jours un monastère d’amour. Si le monastère ne peut pas devenir une société qui travaille et laboure, la société peut devenir un monastère par la conscience, par la compassion et par l’amour de l’univers.

J’ai passé ma journée à travailler pour donner à la société ce que je lui dois. J’espère avoir participé au bonheur des êtres. En tout cas, mon intention y est posée. Cette journée, j’ai fait ce qu’on attend de moi et j’ai quitté mon travail. Aurais-je choisi une autre façon de passer cette journée si j’avais eu le choix ? Ce n’est pas important. Ce n’est qu’une journée de sept heures dans l’éternité. Ce n’est que moi parmi un nombre infini de « moi ».

D’ailleurs, puis-je dire que je n’ai pas choisi cette journée ? Ce serait probablement faux. À un moment ou un autre, j’ai dû faire un choix qui m’a mis sur une voie. Et puis cette voie m’a mené, des années ou des vies après, à la journée d’aujourd’hui. Donc, est-il si important que ma journée se soit bien passée ? Cette importance est aussi éphémère que l’est ma journée. Je dois dire, tout compte fait, que je suis heureux d’avoir vécu cette journée. Elle me fait prendre conscience de mon existence. Elle est la preuve que je suis ici sur terre, aujourd’hui et maintenant. Je suis là pour la vivre et l’observer. Je suis là pour m’observer.

Compassion !

vendredi 3 février 2023

Enseignement d'une EMI - L’Expérience du Jugement

L’Auto-jugement dans l’Au-delà

Lors de mon expérience de mort provisoire, je n’ai pas été jugé. Les êtres que j’ai rencontrés m’ont fait comprendre que ce n’était pas le but de ma présence là-bas. J’étais invité non pas à être jugé, mais à me juger moi-même. Ce détail, en apparence insignifiant, est en réalité d’une importance capitale. Car dans l’au-delà, nous sommes nos propres juges.

Un criminel, par exemple, se jugera lui-même. Et ce jugement obéit aux lois universelles. Il n’a pas le choix. Lorsque ton être passe en revue tes actions passées, il le fait selon ces lois universelles, indépendamment de ta volonté. C’est un processus inhérent à ton existence en tant qu’être énergétique.

Une Réalité Qui Dépasse la Volonté

Prenons un exemple : lorsque tu rêves que tu conduis une voiture trop vite et que tu souhaites ralentir, y parviens-tu ? Non. Dans cette situation, tu n’as pas le contrôle. Il en va de même pour le jugement dans l’au-delà : ce n’est pas une décision consciente, mais une expérience vécue.

Tu n’auras pas la possibilité de choisir de te juger ou pas. Ce jugement ne dépend ni de ton libre arbitre ni de ton pouvoir. Il s’agit d’un mécanisme naturel où les énergies que tu portes en toi définissent ta trajectoire. Si ces énergies sont négatives, elles t’attireront vers des ondes similaires. Et si ton être est majoritairement négatif, il te sera difficile d’imaginer une progression vers l’amour et la lumière.

Dans l’au-delà, le jugement ne ressemble en rien à celui que nous connaissons sur Terre. Il ne s’agit pas d’un tribunal avec juges, avocats ou jurys. Il n’y a ni délibération, ni sentence. Au lieu de cela, tu vivras directement le jugement, en tant qu’expérience.

Cette expérience est immédiate et totale. Elle ne passe pas par le mental. Lorsque tu te juges, tu ressens instantanément les conséquences de tes actes. Le temps tel que nous le connaissons n’existe pas. Chaque onde émanée de toi s’échappe de manière irréversible. Tu ne peux ni la modifier ni l’arrêter.

Un être rempli d’énergie positive sera naturellement attiré par des énergies positives, parcourant ainsi la voie de l’amour et de la lumière. À l’inverse, un être chargé d’énergies négatives sera inexorablement attiré par des vibrations similaires. C’est cela l’auto-jugement.

Transparence et Mémoire

Dans l’au-delà, tu n’as ni corps physique ni mental pour altérer ta mémoire ou te justifier. Toute ta mémoire est inscrite en toi, dans ta conscience. Rien ne peut être caché, car tout est transparent. Les erreurs du passé ne te reviendront pas comme de vagues souvenirs, mais comme des événements que tu revivras pleinement, simultanément en tant qu’auteur et qu’en tant que victime.

Ainsi, si tu as causé du tort, les sensations ressenties par tes victimes s’inscriront en toi. Par exemple, si tu as tué un animal, tu expérimenteras les émotions qu’il a éprouvées avant sa mort. Ce processus est inéluctable.

Le Poids des Énergies

Les ondes informationnelles qui composent ta conscience sont dotées d’une capacité de stockage infinie. Ces ondes vibrent à des fréquences précises et sont attirées par des énergies similaires. Si elles sont majoritairement négatives, elles te mèneront vers des régions de l’univers éloignées de l’amour et de la lumière, ce que certains appellent « l’enfer ».

Mais personne ne te forcera à y aller. C’est la nature même de tes énergies qui déterminera ta destination.

Une Invitation à la Réflexion

Alors, qu’est-ce qui te préoccupe vraiment ? L’enfer, ou tes actes ? As-tu peur d’avoir commis l’irréparable ? Cherches-tu à fuir cette réalité ? Tu peux essayer d’enterrer ces préoccupations sous les routines de la vie quotidienne, mais dans l’au-delà, rien ne peut être caché.

Peut-être te considères-tu comme un être purement matériel. Mais as-tu accès à toutes les réalités pour affirmer que ce que tu vois est tout ce qui existe ? Par exemple, tu ne vois pas les ondes qui réchauffent un plat au micro-ondes, et pourtant tu ne nies pas leur existence.

Une Question d’Humilité

L’univers est infiniment complexe, mais il n’est pas forcément compliqué. Il est rempli de dimensions que nos sens limités ne perçoivent pas. Ainsi, la question n’est pas de croire ou non à ce qui dépasse nos perceptions, mais d’accepter avec humilité l’immensité de ce que nous ignorons encore.

dimanche 4 décembre 2022

L'amour et la peur...

 Notre culture rationnelle met en avant l'existence d'un libre arbitre omniprésent, sans limites. Nous avons l’impression que tout ce que nous entreprenons dans la vie quotidienne — prises de position, réactions face à des événements, décisions, actions — est dicté exclusivement par notre mental. Mais est-ce vraiment le cas ? Rien n’est moins sûr.

Je ne pense pas que nous soyons de simples machines à penser et à agir, fonctionnant en autonomie totale et autosuffisantes. Au contraire, d’une part, nous sommes profondément interconnectés ; d’autre part, nous obéissons à des énergies qui nous transcendent et dont nous sommes les instruments de déploiement sur Terre.

Certaines situations nous plongent dans une énergie d’amour favorable, où tout semble fluide et harmonieux. Mais il arrive aussi que des énergies hostiles s’infiltrent en nous, souvent de manière imperceptible. Ces énergies activent des obstacles, des perturbations ou des situations défavorables : une séparation, un incident, la pluie, un mal de tête, un problème professionnel, ou encore une mauvaise communication. Elles se manifestent pour nous orienter, subtilement mais sûrement, vers une expérience de souffrance.

Tout comme l’énergie de l’amour, celle de la peur existe également. La vie peut être perçue comme une lutte constante entre ces deux énergies opposées. L'issue de cette lutte dépend de notre conscience. Si nous dirigeons notre conscience vers l’amour, nous vibrerons l'amour. À l’inverse, si notre conscience se focalise sur les éléments perturbateurs — peur de l’échec, fatigue, risque de maladie, etc. —, nous vibrerons la peur.

Certaines personnes pourraient objecter : « Mais ces perturbations sont bien réelles ! » En réalité, elles ne sont ni totalement réelles ni totalement irréelles : c’est notre conscience qui leur donne un sens, une intensité. Lorsque nous choisissons de nous aligner sur l’amour inconditionnel, les préoccupations quotidiennes, les contraintes sociales ou familiales, ou encore les aléas comme la pluie et le vent, perdent de leur emprise. Elles disparaissent de notre radar mental ; nous cessons simplement de leur accorder de l’importance.

Cependant, ne nous méprenons pas : nous ne sommes pas venus sur Terre uniquement pour vibrer l’amour inconditionnel. La vie est une expérience globale, faite d’ombres et de lumières. Nous sommes là pour explorer, observer, analyser, méditer, comprendre et cheminer. Rien n’est simple lorsqu’il s’agit de vivre l’amour inconditionnel dans une société où tout semble conditionné. Peut-être cela est-il possible dans une vie monastique, et encore !

En fin de compte, le véritable défi est de naviguer entre ces énergies, d’apprendre à les reconnaître et à les transcender, tout en restant ancré dans l’authenticité de notre expérience humaine.


vendredi 4 novembre 2022

Une sortie astrale

Il est près de vingt et une heures. Je suis seul dans mon salon, profondément concentré. Il n’y a pas le moindre bruit dans la pièce. C’est une situation idéale pour être en parfaite connexion. Et je le suis.
Oh là là ! Qu’est-ce que je vois ? Où suis-je ? Soudainement, le salon disparaît. Le sol disparaît, le plafond également. Le canapé, sur lequel je suis assis, s’évapore. Je suis emporté tel une plume dans le ciel. Et quel ciel ! Pas le ciel bleu que je connais, mais un ciel plutôt blanchâtre. Ça va extrêmement vite. Là, je traverse ce qui ressemble à un gros nuage, un volcan. Je ressens la même vibration qu’en 2014, la vibration d’amour universel. Dis donc, suis-je mort à nouveau ? Mais combien de fois meurt-on dans sa vie ? Une fois, je crois, mais deux fois ?! Toujours est-il que cette nouvelle traversée est magnifique, sensationnelle et prodigieuse. Je baigne dans un amour parfait, pur et sublime.

Comme dans ma première expérience de 2014, amour et lumière vont de pair. Là où il y a l’amour universel, il y a la lumière universelle. Ces deux éléments ne se séparent jamais. Ce sont, à mon avis, deux piliers du cosmos. Et comme lors de mon premier voyage, la lumière se présente sous forme de grandes flammes vibrantes qui montent dans le ciel. Ces flammes sont d’une blancheur fabuleuse et mythique. Et puisque lumière et amour sont inséparables, blancheur et vibration le sont également. Je ne ressens aucune séparation entre les deux.

Mon Dieu ! Où vais-je ? Je suis en train de voler comme un oiseau. Je vois de très hautes montagnes. Je les survole. Entre ces montagnes gigantesques, se trouve un grand vide. Mais, suis-je dans un rêve ? Je n’ai aucune maîtrise de mon vol. Je vais là où la lumière m’amène. Enfin, si. Je sais maintenant. C’est plus clair. J’arrive à un endroit merveilleux. Toujours d’une grandeur inégalée. Mais cette fois-ci, je suis debout et stable. Je ne vole plus. Je suis debout à un point précis de l’espace. Toutefois, je suis comme suspendu dans le vide, mais stable. Tant mieux. Ouf ! Il me fallait arrêter de survoler ce relief inconnu. Il me fallait me stabiliser quelque part afin de voir plus clair.

Oh ! C’est prodigieux ! C’est sublime ! Vous savez ce que je vois ? Une planète. Une planète immense. Une planète merveilleuse. C’est gigantesque ! Et je ne suis pas devant un écran plasma. C’est réel. Je suis tout petit devant un très gros caillou tout rond. Qu’est-ce que cela pourrait être ? La Lune ? La Terre ? Mars ? Jupiter ? C’est merveilleux. Je suis suspendu dans l’espace, devant cette planète ronde. Elle est très près de moi. L’espace autour est extrêmement lumineux. Je ressens un bien-être, une paix et une joie de vivre sensationnelle. C’est un véritable pèlerinage. C’est un véritable bain d’amour guérisseur. J’en suis revenu avec une sensation de bien-être.

Ma suspension dans le vide devant ce géant de la nature a duré un moment difficile à mesurer. J’éprouve une impression contradictoire, exactement comme lors de mon expérience de 2014. D’une part, je sens que je suis resté à peine quelques minutes. D’autre part, j’ai eu le temps de voir beaucoup de choses et de ressentir diverses émotions. Cette double sensation veut dire pour moi que j’étais hors du temps.

Je quitte cet endroit et me retrouve instantanément dans mon salon. Comment ai-je fait ? Je n’en sais rien.