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Je parcours un sentier parallèle à ma route. Un sentier parsemé d’objets qui se dressent sur mon chemin et ralentissent ma marche. Puis, une voix me murmure : « Ce sentier est ta route. » C’est cela, mon amie, le temps qui me porte en ce moment. Oui, je vais bien. Le dire ouvre la porte à ce bien-être timide qui se faufile entre les ruelles de la vie terrestre.
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Je viens de lire ceci :« Il existe de nombreux êtres qui n'ont pas de rêves, pas de vision supérieure pour guider leurs actions. Si nous disons à l'un de ces êtres : arrête-toi, regarde en toi et vois ce que tu veux vraiment, quels sont tes rêves ? La personne pourrait découvrir qu'elle n'a jamais cru qu'elle pouvait rêver. Il n'y a pas d'opération mentale à ce niveau. Il y a des gens qui ne rêvent tout simplement pas. Il est nécessaire que nous ayons la capacité d'aider les gens à ce niveau, afin qu'ils aient une vision positive, une vision intérieure. Qu'ils se voient et naissent d'une manière plus positive. Et qu'à partir de là, ils puissent avancer pas à pas. »
S
Je ne cherche pas à être. Je suis. Je suis celui qui longe le sentier avec ce sentiment constant d’incomplétude. Je n’existe pas à un point fixe. Je deviens à chaque seconde.
V
Tu deviens cette lumière d’amour qui œuvre sans attente, dans le silence et la discrétion.Mon ami, le sentiment d’incomplétude vient d’une attente. Attendre quelque chose pour se sentir complet. Mais la complétude est déjà en toi. Tu es la complétude. Tout réside déjà en toi, y compris la capacité à te sentir complet. Il te suffit de connecter ta conscience à cette énergie de complétude.
S
Il n’y a pas d’un côté moi et de l’autre toi. Il y a un champ. Il y a un océan. Nous nageons dedans. Tu me vois aller vers l’amour. Je te vois me regarder. Je suis ton miroir. Tu es mon miroir. Il n’y a pas "moi". Il n’y a pas "toi". Il y a cette énergie qui bouillonne, chemine et monte. Elle s’élève. Tantôt, elle prend forme en toi, tantôt en moi. On nage dedans comme dans un océan. De temps en temps, on sort la tête de l’eau. On se regarde en miroir. Puis on replonge !
V
Celui qui dit se sentir « incomplet » est le mental, chargé par les tâches et alourdi par les objets de la vie matérielle. Mais cela reste le mental. Ta conscience a la capacité d’observer tout cela et de se retirer vers sa complétude.
S
Oui, mon amie. L’incomplétude est un sentiment terrien. Elle me rappelle que je suis sur terre. Elle me dit que j’ai encore du chemin à faire pour poursuivre mon élévation. L’incomplétude est mon lien avec la Terre. La complétude est mon horizon au ciel. Oh, mon amie, quel bonheur de cheminer dans la lumière, vers la lumière, pour la lumière ! Ce sentiment dit que j’ai encore des choses à travailler pour poursuivre mon élévation spirituelle. Il n’y a pas "toi" et "moi". Il y a deux âmes, et des âmes qui cherchent la fusion avec l’amour absolu. C’est notre aspiration de vie. Il n’y a pas de choses impossibles. Il n’y a que des choses à revoir, des souffrances à guérir. Ce n’est pas mon mental qui parle, c’est mon cœur qui bat. Et quand le cœur bat vrai, c’est Dieu qui nous parle !
V
Mon ami, je ne sais pas si l’on peut parler d’élévation spirituelle. Il n’y a que des vibrations auxquelles nos âmes se connectent ou non. C’est le chemin qui importe vraiment. Oui, c’est mon sentiment aussi. La communication est sensible et directe au cœur.
S
Élévation ou dépréciation, ce sont des réglages de l’univers. Nous en sommes les paramètres ! Je pense que quand je dis « j’ai des choses à travailler pour m’élever... » et quand toi, tu réponds « il n’y a que des vibrations auxquelles nos âmes se connectent », c’est comme si l’univers parlait à lui-même. Comme s’il était en train de s’auto-régler à travers nos vibrations.
Je pense que nos paroles expriment ces vibrations et, en les exprimant, elles les rendent réelles. Est-ce que, si l’on ne parlait pas, ces vibrations existeraient ? Pas si sûr. Elles existent en potentialités dans le néant. Mais c’est en les exprimant qu’on les sort du néant (vacuité) pour leur donner une forme et une réalité. Là s’arrête notre rôle. Mais c’est exactement notre apport au cycle éternel de la création.
Quand le cœur parle, c’est comme si l’on puisait dans la vacuité quelque chose, qu’on l’extirpait et qu’on lui donnait une existence réelle. Je pense que nos émotions créent nos réalités. J’ai bien dit « je pense ». Je n’affirme rien. Je pense, et c’est tout. Et il y a de la place pour tout dans l’univers : l’émotion, la pensée, le doute, l’expérimentation, la vérité, l’hypothèse... « Je pense » (hypothèse) que la conscience universelle utilise tous ces éléments comme paramètres pour son propre fonctionnement. La nature nous a donné les facultés de penser, affirmer, confirmer, douter, supposer, spéculer, imaginer, etc. C’est avec ces outils que nous contribuons à l’intelligence universelle. Tout est utile. Tout est juste. Tout est exact !
Qu’est-ce qu’on est en train de faire depuis 30 minutes ? On crée une vibration. On la sort du néant pour lui donner une réalité. Cette vibration qu’on est en train de créer n’existait pas avant qu’on en parle. C’est nous qui la créons. Ainsi, quoi que l’on exprime dans la vie, du moment que cela vient du cœur, c’est créateur d’une réalité.
Le mental bavarde. Le cœur crée. Mais pour créer, le cœur, semble-t-il, se sert du bavardage du mental !
V
Parfait !Le cœur crée et l’amour se fait présent.
S
Exact, mon amie. L’amour se fait présent.
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