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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

jeudi 4 mai 2023

Aimer la nature...

 Je suis sorti en plein vent et pluie, pour ma randonnée habituelle. J'ai senti la joie de vivre sans condition et d’être prêt à mourir sans condition. 

 C'est une expérience magnifique que de me retrouver seul, exposé au vent et à la pluie, et pourtant je ne me sens pas seul du tout. Toute la nature danse autour de moi.

C'est merveilleux d'assister à ce concert, plus réel que le réel, sans guichet, sans service d'ordre. Heureusement que tu es là, pour que te confier ce délire empreint d'une vérité noble : celle d'aimer la nature.  

C'est une question d'amour. Un amour inconditionnel pour la nature, dans tous ses états.  

Je ressens une compassion sincère pour ceux qui préfèrent la plage et le soleil, et qui fuient la pluie et le vent.

Moi, je fuirais un ouragan ou une tempête dévastatrice, mais jamais un vent aimant ou une pluie bienveillante. Je compatis.  

Mon corps pousse contre le vent, tout comme le vent pousse contre mon corps.

Mon âme observe ce jeu amusant. Elle ressent la vie.

Ce qui est merveilleux, c'est lorsque je m'observe, au milieu de ce vent qui souffle et de cette pluie qui danse,

Je me dis simplement : je suis ! 

Que de mieux pour vivre le présent ! 

  

 

  

lundi 24 avril 2023

La mort, une fenêtre sur l'infini !

La mort, un passage et non une fin

La mort n'est pas la fin de la vie. Elle constitue un point de passage vers une autre dimension, une transition dans une énergie et une fréquence différentes de celles de notre existence terrestre. Elle s'inscrit dans un cycle éternel, une roue sans commencement ni fin, où le temps lui-même est créé par la rotation de cette roue.

Si la mort suscite tant de peur, c'est avant tout en raison de notre ignorance. Notre civilisation nous habitue à redouter la mort et à nous accrocher à la vie matérielle. Dans cette fuite en avant, nous nous perdons parmi les objets de notre quotidien, pensant qu'ils peuvent nous faire oublier notre départ inéluctable. Pourtant, malgré ces stratagèmes, nous partirons un jour.

Une culture aveuglée par le matériel

Notre culture nous présente la vie terrestre comme la seule réalité possible, occultant toute perspective d'une continuité après la mort. Cette vision a même influencé l'histoire de la science, conduisant de nombreux chercheurs à rejeter l'idée d'une vie après la vie. Pourtant, aucune preuve scientifique ne vient étayer l'absence de quelque chose au-delà de cette existence.

J'ai moi-même grandi dans cette culture, mais une expérience décisive m'a permis d'explorer une autre fréquence de réalité. J'ai fais une EMI et en suis revenu transformé. Cette expérience m'a révélé une vie faite d'énergie pure et de conscience universelle, au-delà de la matière et des perceptions sensorielles.

Le voile de l'oubli et l'éveil

Nous venons sur Terre pour vivre l'expérience de la dualité et de la séparation. Cependant, à notre naissance, nous oublions nos vies antérieures. Ce mur d'oubli nous isole de notre véritable essence, nous plongeant dans une réalité limitée par nos sens et nos croyances. Il faut une expérience d'éveil pour retrouver notre lien avec notre nature universelle.

L'éveil change notre rapport au monde. Il nous pousse vers le calme, le silence et la paix intérieure, loin des conflits, des peurs et des attachements matériels. Cette transformation nous révèle que la souffrance provient de nos illusions et de notre peur de perdre une vie éphémère.

La vie comme une scène de théâtre

Sur Terre, nous sommes comme des acteurs amnésiques, croyant à tort que la pièce de théâtre que nous jouons est la réalité. Nous nous identifions à nos rôles, et les scènes de violence, initialement fictives, deviennent réelles. Cette amnésie collective nous empêche de voir au-delà des apparences.

Le cycle quotidien—se lever, travailler, consommer, dormir—nous rend semblables à des machines. Nous oublions de nous interroger sur le sens de tout cela. La mort, lorsqu'on l'intègre dans notre perception, peut nous aider à nous rappeler que nous sommes des acteurs temporaires dans une pièce éphémère.

Une perception juste de la mort

Accueillir la mort comme une étape naturelle dans le cycle évolutif de la vie peut transformer notre expérience terrestre. Elle nous rappelle que nous sommes des voyageurs, passant d'une fréquence à une autre. Ce qui meurt, ce n'est pas "moi" dans ma globalité, mais mon corps physique, cette enveloppe de matière qui retourne à la Terre. L'énergie qui m'anime est immortelle, émanant de l'amour inconditionnel, essence de l'univers.

La mort désintègre l'éphémère pour libérer l'éternel. Elle met fin à l'illusion du "je" matériel pour révéler le "je" universel. Mon expérience dans l'au-delà m'a permis de comprendre que mon existence terrestre est une partie d'un tout beaucoup plus vaste.

Rôle du mental et retour au cœur

Le mental est un outil précieux pour naviguer dans la réalité matérielle, mais il ne peut saisir la vérité ultime de l'univers. Cette vérité réside dans le cœur, connecté à la source. En créant des espaces de silence et d'inaction, nous permettons à notre cœur de nous rappeler qui nous sommes et d'accéder à l'énergie de l'amour inconditionnel.

La matière n'est qu'une forme temporaire de cette énergie. En reconnaissant cela, nous comprenons que la mort n'est pas une fin, mais une évolution vers une autre fréquence de vie. Nous réalisons que nous sommes énergie pure, sans commencement ni fin.

La mort, un événement naturel et nécessaire

La mort est un phénomène naturel, indispensable à l'évolution de la nature. Elle permet la régénération, le renouveau. Pourtant, notre culture dominante en a fait une source d'angoisse. Si nous nous libérons de ces influences culturelles, nous retrouverons la paix pour accepter la mort comme une étape essentielle de notre parcours.

Nous sommes des enfants de la nature, et celle-ci nécessite autant la mort que la vie pour évoluer. En intégrant cette réalité, nous devenons des êtres harmonieux, en phase avec le cycle naturel de la vie.

Une vision universelle

En résonance avec l'univers, nous comprenons que tout est connecté. Rien n'existe seul. Tout est énergie, partage et interaction. Notre mental a son rôle dans l'organisation de notre vie terrestre, mais il ne peut saisir l'infini. Cette compréhension vient du cœur, qui nous reconnecte à notre essence universelle.

La mort n'est pas à craindre, mais à embrasser comme une partie du voyage. Elle nous rappelle que nous sommes bien plus que des êtres physiques : nous sommes conscience, amour et énergie, destinés à évoluer au-delà des frontières du temps et de l'espace.

Ainsi, mourir, c’est revenir à la vérité de l’univers, un réveil après un long rêve. La mort est une fenêtre ouverte sur l’infini.

samedi 4 février 2023

Compassion...

J’ai laissé derrière moi ma journée, passée à remplir mon devoir envers la société qui abrite mon corps; corps qui abrite mon âme-conscience.

Je suis en rendez-vous avec la nature. Il pleut et j’adore. Et quand il ne pleut pas, j’adore aussi. J’aime la nature telle qu’elle se présente à moi. Je m’interdis les choix de l’ego. J’aime la nature d’un amour non conditionné par les phénomènes de pluie, de vent ou de beau temps. Il ne s’agit pas d’un amour que je consomme comme une belle fraise coincée entre le printemps et l’été. C’est un amour libre de toute contrainte. Un amour du cœur. Un amour qui échappe aux mots et aux conventions. Il loge dans les entrailles de l’être que je suis et qui est moi. Comme j’aime la nature qui m’entoure, m’accueille, m’accepte et m’offre son silence à travers la percussion lente et majestueuse de ces gouttes de pluie !

Notre âge avance. Mais ce n’est qu’un âge. Notre corps vieillit, mais ce n’est qu’un corps. Nos yeux s’épuisent et voient flou. Ce n’est que pour mieux contempler vivre notre âme.

Un jour, nous mourrons. Ou plutôt, un jour, nous partirons. Parce que l’ego ne connaît que cette vie, il pleurera notre départ. Mais nous, nous le regarderons avec compassion et bienveillance. De l’autre côté, nous rejoindrons la planète des lumières et ses habitants.

Au début, comme ici-bas, nous serons des enfants apprenant à marcher. Des êtres lumineux nous guideront, nous enseigneront, nous accompagneront. Avec douceur, sans jugement, ils nous feront visiter la planète des consciences. Ils nous accepteront tels que nous sommes : des créatures qui errent en quête de vérité, des créatures qui se trompent et se corrigent, qui tombent, et qui se relèvent.

Là-bas, nous serons enfin purifiés, libérés de toutes les énergies nocives. Attirés par l’énergie de l’amour et de la lumière, nous serons unis à elle.

J’accepte. Je compatis. Je fais de la vie de tous les jours un monastère d’amour. Si le monastère ne peut pas devenir une société qui travaille et laboure, la société peut devenir un monastère par la conscience, par la compassion et par l’amour de l’univers.

J’ai passé ma journée à travailler pour donner à la société ce que je lui dois. J’espère avoir participé au bonheur des êtres. En tout cas, mon intention y est posée. Cette journée, j’ai fait ce qu’on attend de moi et j’ai quitté mon travail. Aurais-je choisi une autre façon de passer cette journée si j’avais eu le choix ? Ce n’est pas important. Ce n’est qu’une journée de sept heures dans l’éternité. Ce n’est que moi parmi un nombre infini de « moi ».

D’ailleurs, puis-je dire que je n’ai pas choisi cette journée ? Ce serait probablement faux. À un moment ou un autre, j’ai dû faire un choix qui m’a mis sur une voie. Et puis cette voie m’a mené, des années ou des vies après, à la journée d’aujourd’hui. Donc, est-il si important que ma journée se soit bien passée ? Cette importance est aussi éphémère que l’est ma journée. Je dois dire, tout compte fait, que je suis heureux d’avoir vécu cette journée. Elle me fait prendre conscience de mon existence. Elle est la preuve que je suis ici sur terre, aujourd’hui et maintenant. Je suis là pour la vivre et l’observer. Je suis là pour m’observer.

Compassion !

vendredi 3 février 2023

Enseignement d'une EMI - L’Expérience du Jugement

L’Auto-jugement dans l’Au-delà

Lors de mon expérience de mort provisoire, je n’ai pas été jugé. Les êtres que j’ai rencontrés m’ont fait comprendre que ce n’était pas le but de ma présence là-bas. J’étais invité non pas à être jugé, mais à me juger moi-même. Ce détail, en apparence insignifiant, est en réalité d’une importance capitale. Car dans l’au-delà, nous sommes nos propres juges.

Un criminel, par exemple, se jugera lui-même. Et ce jugement obéit aux lois universelles. Il n’a pas le choix. Lorsque ton être passe en revue tes actions passées, il le fait selon ces lois universelles, indépendamment de ta volonté. C’est un processus inhérent à ton existence en tant qu’être énergétique.

Une Réalité Qui Dépasse la Volonté

Prenons un exemple : lorsque tu rêves que tu conduis une voiture trop vite et que tu souhaites ralentir, y parviens-tu ? Non. Dans cette situation, tu n’as pas le contrôle. Il en va de même pour le jugement dans l’au-delà : ce n’est pas une décision consciente, mais une expérience vécue.

Tu n’auras pas la possibilité de choisir de te juger ou pas. Ce jugement ne dépend ni de ton libre arbitre ni de ton pouvoir. Il s’agit d’un mécanisme naturel où les énergies que tu portes en toi définissent ta trajectoire. Si ces énergies sont négatives, elles t’attireront vers des ondes similaires. Et si ton être est majoritairement négatif, il te sera difficile d’imaginer une progression vers l’amour et la lumière.

Dans l’au-delà, le jugement ne ressemble en rien à celui que nous connaissons sur Terre. Il ne s’agit pas d’un tribunal avec juges, avocats ou jurys. Il n’y a ni délibération, ni sentence. Au lieu de cela, tu vivras directement le jugement, en tant qu’expérience.

Cette expérience est immédiate et totale. Elle ne passe pas par le mental. Lorsque tu te juges, tu ressens instantanément les conséquences de tes actes. Le temps tel que nous le connaissons n’existe pas. Chaque onde émanée de toi s’échappe de manière irréversible. Tu ne peux ni la modifier ni l’arrêter.

Un être rempli d’énergie positive sera naturellement attiré par des énergies positives, parcourant ainsi la voie de l’amour et de la lumière. À l’inverse, un être chargé d’énergies négatives sera inexorablement attiré par des vibrations similaires. C’est cela l’auto-jugement.

Transparence et Mémoire

Dans l’au-delà, tu n’as ni corps physique ni mental pour altérer ta mémoire ou te justifier. Toute ta mémoire est inscrite en toi, dans ta conscience. Rien ne peut être caché, car tout est transparent. Les erreurs du passé ne te reviendront pas comme de vagues souvenirs, mais comme des événements que tu revivras pleinement, simultanément en tant qu’auteur et qu’en tant que victime.

Ainsi, si tu as causé du tort, les sensations ressenties par tes victimes s’inscriront en toi. Par exemple, si tu as tué un animal, tu expérimenteras les émotions qu’il a éprouvées avant sa mort. Ce processus est inéluctable.

Le Poids des Énergies

Les ondes informationnelles qui composent ta conscience sont dotées d’une capacité de stockage infinie. Ces ondes vibrent à des fréquences précises et sont attirées par des énergies similaires. Si elles sont majoritairement négatives, elles te mèneront vers des régions de l’univers éloignées de l’amour et de la lumière, ce que certains appellent « l’enfer ».

Mais personne ne te forcera à y aller. C’est la nature même de tes énergies qui déterminera ta destination.

Une Invitation à la Réflexion

Alors, qu’est-ce qui te préoccupe vraiment ? L’enfer, ou tes actes ? As-tu peur d’avoir commis l’irréparable ? Cherches-tu à fuir cette réalité ? Tu peux essayer d’enterrer ces préoccupations sous les routines de la vie quotidienne, mais dans l’au-delà, rien ne peut être caché.

Peut-être te considères-tu comme un être purement matériel. Mais as-tu accès à toutes les réalités pour affirmer que ce que tu vois est tout ce qui existe ? Par exemple, tu ne vois pas les ondes qui réchauffent un plat au micro-ondes, et pourtant tu ne nies pas leur existence.

Une Question d’Humilité

L’univers est infiniment complexe, mais il n’est pas forcément compliqué. Il est rempli de dimensions que nos sens limités ne perçoivent pas. Ainsi, la question n’est pas de croire ou non à ce qui dépasse nos perceptions, mais d’accepter avec humilité l’immensité de ce que nous ignorons encore.

dimanche 4 décembre 2022

L'amour et la peur...

 Notre culture rationnelle met en avant l'existence d'un libre arbitre omniprésent, sans limites. Nous avons l’impression que tout ce que nous entreprenons dans la vie quotidienne — prises de position, réactions face à des événements, décisions, actions — est dicté exclusivement par notre mental. Mais est-ce vraiment le cas ? Rien n’est moins sûr.

Je ne pense pas que nous soyons de simples machines à penser et à agir, fonctionnant en autonomie totale et autosuffisantes. Au contraire, d’une part, nous sommes profondément interconnectés ; d’autre part, nous obéissons à des énergies qui nous transcendent et dont nous sommes les instruments de déploiement sur Terre.

Certaines situations nous plongent dans une énergie d’amour favorable, où tout semble fluide et harmonieux. Mais il arrive aussi que des énergies hostiles s’infiltrent en nous, souvent de manière imperceptible. Ces énergies activent des obstacles, des perturbations ou des situations défavorables : une séparation, un incident, la pluie, un mal de tête, un problème professionnel, ou encore une mauvaise communication. Elles se manifestent pour nous orienter, subtilement mais sûrement, vers une expérience de souffrance.

Tout comme l’énergie de l’amour, celle de la peur existe également. La vie peut être perçue comme une lutte constante entre ces deux énergies opposées. L'issue de cette lutte dépend de notre conscience. Si nous dirigeons notre conscience vers l’amour, nous vibrerons l'amour. À l’inverse, si notre conscience se focalise sur les éléments perturbateurs — peur de l’échec, fatigue, risque de maladie, etc. —, nous vibrerons la peur.

Certaines personnes pourraient objecter : « Mais ces perturbations sont bien réelles ! » En réalité, elles ne sont ni totalement réelles ni totalement irréelles : c’est notre conscience qui leur donne un sens, une intensité. Lorsque nous choisissons de nous aligner sur l’amour inconditionnel, les préoccupations quotidiennes, les contraintes sociales ou familiales, ou encore les aléas comme la pluie et le vent, perdent de leur emprise. Elles disparaissent de notre radar mental ; nous cessons simplement de leur accorder de l’importance.

Cependant, ne nous méprenons pas : nous ne sommes pas venus sur Terre uniquement pour vibrer l’amour inconditionnel. La vie est une expérience globale, faite d’ombres et de lumières. Nous sommes là pour explorer, observer, analyser, méditer, comprendre et cheminer. Rien n’est simple lorsqu’il s’agit de vivre l’amour inconditionnel dans une société où tout semble conditionné. Peut-être cela est-il possible dans une vie monastique, et encore !

En fin de compte, le véritable défi est de naviguer entre ces énergies, d’apprendre à les reconnaître et à les transcender, tout en restant ancré dans l’authenticité de notre expérience humaine.


vendredi 4 novembre 2022

Une sortie astrale

Il est près de vingt et une heures. Je suis seul dans mon salon, profondément concentré. Il n’y a pas le moindre bruit dans la pièce. C’est une situation idéale pour être en parfaite connexion. Et je le suis.
Oh là là ! Qu’est-ce que je vois ? Où suis-je ? Soudainement, le salon disparaît. Le sol disparaît, le plafond également. Le canapé, sur lequel je suis assis, s’évapore. Je suis emporté tel une plume dans le ciel. Et quel ciel ! Pas le ciel bleu que je connais, mais un ciel plutôt blanchâtre. Ça va extrêmement vite. Là, je traverse ce qui ressemble à un gros nuage, un volcan. Je ressens la même vibration qu’en 2014, la vibration d’amour universel. Dis donc, suis-je mort à nouveau ? Mais combien de fois meurt-on dans sa vie ? Une fois, je crois, mais deux fois ?! Toujours est-il que cette nouvelle traversée est magnifique, sensationnelle et prodigieuse. Je baigne dans un amour parfait, pur et sublime.

Comme dans ma première expérience de 2014, amour et lumière vont de pair. Là où il y a l’amour universel, il y a la lumière universelle. Ces deux éléments ne se séparent jamais. Ce sont, à mon avis, deux piliers du cosmos. Et comme lors de mon premier voyage, la lumière se présente sous forme de grandes flammes vibrantes qui montent dans le ciel. Ces flammes sont d’une blancheur fabuleuse et mythique. Et puisque lumière et amour sont inséparables, blancheur et vibration le sont également. Je ne ressens aucune séparation entre les deux.

Mon Dieu ! Où vais-je ? Je suis en train de voler comme un oiseau. Je vois de très hautes montagnes. Je les survole. Entre ces montagnes gigantesques, se trouve un grand vide. Mais, suis-je dans un rêve ? Je n’ai aucune maîtrise de mon vol. Je vais là où la lumière m’amène. Enfin, si. Je sais maintenant. C’est plus clair. J’arrive à un endroit merveilleux. Toujours d’une grandeur inégalée. Mais cette fois-ci, je suis debout et stable. Je ne vole plus. Je suis debout à un point précis de l’espace. Toutefois, je suis comme suspendu dans le vide, mais stable. Tant mieux. Ouf ! Il me fallait arrêter de survoler ce relief inconnu. Il me fallait me stabiliser quelque part afin de voir plus clair.

Oh ! C’est prodigieux ! C’est sublime ! Vous savez ce que je vois ? Une planète. Une planète immense. Une planète merveilleuse. C’est gigantesque ! Et je ne suis pas devant un écran plasma. C’est réel. Je suis tout petit devant un très gros caillou tout rond. Qu’est-ce que cela pourrait être ? La Lune ? La Terre ? Mars ? Jupiter ? C’est merveilleux. Je suis suspendu dans l’espace, devant cette planète ronde. Elle est très près de moi. L’espace autour est extrêmement lumineux. Je ressens un bien-être, une paix et une joie de vivre sensationnelle. C’est un véritable pèlerinage. C’est un véritable bain d’amour guérisseur. J’en suis revenu avec une sensation de bien-être.

Ma suspension dans le vide devant ce géant de la nature a duré un moment difficile à mesurer. J’éprouve une impression contradictoire, exactement comme lors de mon expérience de 2014. D’une part, je sens que je suis resté à peine quelques minutes. D’autre part, j’ai eu le temps de voir beaucoup de choses et de ressentir diverses émotions. Cette double sensation veut dire pour moi que j’étais hors du temps.

Je quitte cet endroit et me retrouve instantanément dans mon salon. Comment ai-je fait ? Je n’en sais rien.

dimanche 30 octobre 2022

Le retour à l'amour inconditionnel

Pourquoi ne doit-on pas répondre à la haine par la haine ?

C'est pour ne pas s'écarter de l'amour inconditionnel. En effet, quand on reçoit la haine et qu'on y répond par la haine, on s'éloigne de l'amour. Or, quand on s'éloigne de l'amour, on souffre. On souffre plus que celui qui nous transmet la haine. Pire, dans certaines situations, on souffre même à sa place. On souffre par délégation.

Et c'est quoi l'amour inconditionnel ?
L'amour inconditionnel, c'est aimer, sans condition, l’Être Universel qui est en nous tous, y compris les êtres dont le quotidien est fait de peurs, de haine et de violence.

Pourquoi faut-il aimer à tout prix ?
D'après mon hypothèse, nous sommes des canaux transmetteurs. Faire circuler l’énergie universelle de l'amour, tel est notre rôle dans l'univers. Mais il arrive que certains fassent circuler des énergies de haine et de peur. Ils manquent d'amour. Ils vivent dans la peur et la reproduisent dans leurs relations sociales. Ces gens méritent tout autant l'amour que n'importe quel être. C'est ce qui fait de l'amour une énergie inconditionnelle.

Ce n'est pas notre propriété privée, telle une maison qu'on possède. C'est la propriété de l'univers. Nous n'en sommes que les canaux transmetteurs. Plus précisément, nous sommes des réseaux de cellules et de neurones reliés entre eux, qui reçoivent et transmettent cette énergie.

Nous avons la capacité de la bloquer par notre mental. Nous avons le pouvoir d'obstruer ces canaux par une réaction mécanique ou émotive à la haine de l'autre. Or, quand on est dans l'amour, on s'attache plus à notre vocation, qui est celle de faire circuler l'énergie, qu'à une réaction aveugle.

Nos attitudes doivent s'inspirer de l'amour. Elles doivent être orientées vers l'amour.

Ne cédons pas à la logique de la haine et de la peur de ceux qui en sont autant victimes que transmetteurs. Ce n'est pas leur avis qui compte. Ce ne sont pas leurs dires qui pèsent. Ce qui compte, c'est le fait qu'ils soient, eux aussi, des canaux destinés à faire circuler l'énergie. Mais ils se trompent d'énergie. Ils font circuler l'énergie de la peur et de la haine, au lieu de celle de l'amour.

Il ne faut pas chercher à leur ressembler ou à faire comme eux. Il ne faut pas chercher à faire pire qu'eux en produisant plus de haine et plus de peur, au risque de se sentir petit et de jouer leur jeu. Et leur jeu est celui de l'ego. En effet, l'ego dit : ne cède pas. À la haine, réponds par la haine. À la violence, réponds par la violence. L'ego aime ressembler, faire comme les autres, reproduire, faire plus, faire toujours mieux, concurrencer, battre, prendre le dessus, gagner, rendre les coups, se venger, etc.

Il faut savoir rester soi-même. Et soi-même, c'est l'amour. C'est l’Être intérieur. C'est l'âme. C'est la conscience. C'est Dieu. C'est le un. C'est le vrai. C'est l'authentique.

Tout, absolument tout : toute action, tout événement, toute décision, comporte deux potentialités : la peur et l'amour. Telle est la dualité qui caractérise la vie sur terre. Mais ma vocation est de faire circuler l'énergie de l'amour et non celle de la peur ou de la haine. C'est exactement l'attitude que je dois adopter face à cette dualité. Ma conscience a pour vocation de transformer la dualité en unité harmonieuse.

L'Univers n'est pas à mon service, c'est bien le contraire. Si j'existe, c'est pour servir l'univers. C'est pour faire circuler l'énergie de l'amour. C'est ma raison d'être. C'est la raison d'être de l'arbre, du chat, des oiseaux, des étoiles, etc. Nous sommes tous au service de l'univers, notre maison à tous.

Je ne suis pas le centre de l’univers. Je n'en suis qu'une toute petite partie ; un petit amas de cellules en réseau, ayant une fonction bien précise : recevoir et émettre l'énergie de l'amour.

Sur terre, je suis doté d'un cerveau qui pense, d'un mental, d'un ego... Je dispose d'un libre arbitre. C'est pour expérimenter toutes les émotions possibles et n'en retenir qu'une seule : celle de l'amour inconditionnel. C'est pour apprendre que je suis le produit de l'amour. C'est pour être cet amour inconditionnel !

Les expérimentations sur terre peuvent m'amener à m'égarer, à me perdre dans les détails, à perdre l’essentiel, à perdre les repères fondamentaux de mon existence. Mais ce ne sont que des expérimentations. Elles sont là pour m’apprendre.

Je suis là pour expérimenter la peur, le stress, l’angoisse, la déprime, la tristesse, la mélancolie, la haine, l'antipathie, le rejet, etc. C'est pour apprendre.

Je suis là pour expérimenter la misère, la faim, la pauvreté, la torture, l'injustice, la marginalisation, les accidents de la vie, la maladie, la souffrance, etc. C'est pour apprendre.

Je suis là pour expérimenter l'aisance, la richesse, la réussite, la concurrence, l'égoïsme, la compétition, l'amour de soi, le privilège, l’ascension sociale, la recherche de la célébrité, etc. C'est pour apprendre.

Je suis là pour expérimenter la violence, l'autorité, l'hégémonie, l'arrogance, le rejet, le racisme, la xénophobie, etc. C'est pour apprendre.

Apprendre quoi ? Apprendre le retour à l'amour !

Mais c'est quoi, apprendre ?
De mon point de vue, apprendre, c'est cumuler de l'information qui devient connaissance. En effet, la connaissance n'est qu'un cumul d'informations. C'est pourquoi, quand on veut priver un peuple de la connaissance, on lui coupe l'information. On ne lui dit rien et il devient ignorant. C'est aussi valable pour un individu.

À travers mes expérimentations terriennes, je conserve en mémoire une quantité considérable d'informations et de connaissances. Ces informations et ces connaissances ont pour fonction d'informer l'univers sur lui-même et, par conséquent, sur moi-même, puisque je fais partie de cet univers.

Mais, qui capitalise ces informations et ces connaissances ? Qui les enregistre ? Qui les mémorise ? Ce n'est surtout pas l'esprit ou le mental qui les produit. C'est la conscience.

Lorsque je meurs, je pars dans l'au-delà avec cette mémoire chargée de toutes les informations cumulées dans ma vie sur terre et mes vies antérieures. J'abandonne tout ce que je possède sur terre (mon corps physique et l'ensemble des objets qui m'entourent et meublent mon quotidien). Je ne garde que cette mémoire, ce stock d'informations et de connaissances cumulées à travers mes vies.

Arrivé dans l'au-delà, l'univers des consciences et des âmes, l'univers de la lumière et de l'amour, je revois toutes les étapes de mes vies. Je le fais en présence de mes guides de lumière.

Mais, quel est le rôle de mes guides ? Pourquoi sont-ils là à m'observer ?
Leur rôle est de m'envoyer de l'amour sous forme de bienveillance. Cet amour reçu me permet de me nettoyer et de me pardonner. Je m'arrête sur des points clés où l'amour inconditionnel était en jeu. Je revois les épisodes où j'ai commis des « erreurs », les situations où je n'étais pas dans l'amour.

Mais quel est le rapport entre mes erreurs et l'amour ?
Plus je commets d'erreurs, plus je m'éloigne de l'amour. Et plus je m'éloigne de l'amour, plus je commets d'erreurs. L'amour est le seul référentiel cosmique qui permet d'identifier nos erreurs.

Mais, me diriez-vous, pourquoi est-ce que l'erreur existe ?
C'est pour nous apprendre. Apprendre quoi ? Le retour à l'amour.