La guidance que je propose est destinée aux êtres en souffrance. Elle reflète mon profond désir de vous accompagner vers la paix intérieure et de vous guider sur le chemin de l’amour inconditionnel.
Contact: Messenger ou salim.barack21@gmail.com
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Introduction
À l'ère du numérique et du consumérisme mondialisé, la spiritualité est confrontée à une mutation inédite. Autrefois perçue comme une quête intérieure et intime, elle se retrouve aujourd'hui exposée sur la scène publique, largement diffusée à travers les réseaux sociaux et le marché du bien-être. Entre transmission authentique et marchandisation, entre quête de transcendance et logique de visibilité, une question fondamentale se pose : la spiritualité peut-elle coexister avec les impératifs du commerce
La spiritualité face aux réseaux sociaux et au commerce
Que penser de la présence de la spiritualité dans les réseaux sociaux ? Que penser de la diffusion commerciale lucrative de « produits » de la spiritualité ? Ou même s'il ne s'agit pas de commerce, que penser de la diffusion de la spiritualité qui vise la visibilité ou encore la célébrité ?
Est-il possible de dissocier la visibilité ou la célébrité de l'ego ? Peut-on concevoir que l'on puisse être célèbre sans que l'ego intervienne en amont ou en tire bénéfice en aval ? Y a-t-il un équilibre possible entre la visibilité et la célébrité, dans cette époque, avec le Net, tout le monde peut être visible ?
Est-ce que la spiritualité peut s'accommoder du commerce, de la visibilité ou de la célébrité ? Peut-on admettre qu’elle soit perçue comme un produit de consommation sans que cela ne dérange ?
Dès qu'il s'agit de diffuser un produit, de le sortir sur la place publique, de le partager avec les humains, ces questions se posent. Et elles sont légitimes parce que la spiritualité n'est pas un produit à vendre. C'est un message à diffuser. Mais, de là à devenir un produit à vendre, en échange d'un revenu, d'une reconnaissance populaire et d'une visibilité imposante, cela pose question. Cela pose question à partir du moment où l'on conçoit la spiritualité ou le message spirituel comme un message, venant d'ailleurs, une information provenant de fréquences extra terriennes, de l’au-delà.
Certes, tout produit intellectuel, culturel, scientifique, matériel, etc., fait l'objet de transactions et d'échanges commerciaux. C'est ainsi que la civilisation humaine a construit les échanges économiques et sociaux. C'est ainsi que les humains ont conçu les modes d'échange des biens et des services. Toutefois, peut-on concevoir ou admettre que la spiritualité obéisse à cette forme d'échange ? Peut-on concevoir qu'un humain, porteur d'un message spirituel, se mette à diffuser son message spirituel en échange d'une célébrité et d'un revenu financier ? Et les exemples sont nombreux sur Internet, de personnes se présentant comme « spirituelles », engagées dans une activité lucrative où la spiritualité est transformée en produit de vente.
Ces humains déposent sur le Net leurs vidéos, leurs audios ou leurs écrits. Ils sont amenés, par la suite, à entretenir leur présence et leur visibilité. C'est cela qui leur garantit de pouvoir continuer à diffuser et à partager au même niveau leurs « produits spirituels ». En quelque sorte, on est dans une logique capitaliste. Il n'y a vraiment aucune différence avec un vendeur de voitures, de vélos ou de pâtes fraîches.
Pour vendre, il faut être connu et reconnu. C'est cela qui permet d'avoir une clientèle. Et c'est cela qui peut provoquer de la confusion. Percevoir la spiritualité comme un produit ou un objet d'échange générant une plus-value, c'est tout sauf spirituel.
De mon point de vue, la spiritualité n'est pas un produit humain. C'est un message extra-humain. La spiritualité n'a de sens que lorsqu'il s'agit d'un message venant d'ailleurs, intercepté par les humains, inspiré, voire suggéré aux humains. Mais l'origine du message est forcément extra-humaine, forcément en dehors de la fréquence terrienne. La spiritualité n'est pas un ensemble d'idées d'un maître enseignant ou un messager. Elle est un message intercepté, un ensemble de messages venus de fréquences autres que celle qui est la nôtre. C'est cette spécificité qui donne sens à la spiritualité.
L'habillage du message spirituel : une nécessité culturelle ?
Si l'on prend, par exemple, la spiritualité religieuse, on constate que les religions portent un message extrêmement transcendant, un message venu d'ailleurs, et le diffusent auprès des humains. C'est cela le rôle et la fonction de la religion. C'est le cas de la religion hébraïque, de la religion chrétienne, de la religion musulmane. C'est aussi l'exemple du bouddhisme. La religion a toujours été fondée sur le principe de l'existence d'un message transcendant pour le cas de la plupart des religions.
Mais pour diffuser un message extra-humain, il a toujours fallu l'habiller, et ça, c'est une particularité de notre civilisation. La diffusion d'un message quelconque, d'un produit quelconque sur le marché des humains, doit obéir à un habillage. Il n'y a rien qui puisse être transmis naturellement sans être habillé par un ensemble de règles, de masques, de recommandations, de pratiques culturelles, de comportements et de traditions.
Pour diffuser un message divin auprès des humains, il est quasiment impossible de le diffuser de manière naturelle, c'est-à-dire comme une simple information. Si les prophètes des religions citées plus haut s'étaient contentés de l'information comme moyen de diffusion, personne ne les aurait crus ni suivis. Ils ont dû utiliser un habillage très complexe qui leur a permis d'être écoutés, suivis et crus par leur communauté. Cet exemple est aussi valable pour le bouddhisme, qui n'est pas un message divin mais qui a néanmoins dû s'habiller de codes culturels et sociaux pour être diffusé et compris par les humains. Ensuite, une fois le message reçu et intégré, les humains observent un ensemble de comportements, d'attitudes, développent des lois, des règles, des traditions, etc., pour se conformer à l’esprit du message spirituel ou religieux. Il faut obéir pour être un bon musulman, un bon chrétien, un bon bouddhiste, etc. Cela en dit long sur la fréquence basse sur laquelle vibrent les terriens et sur le niveau bas de leur intelligence. Ils sont capables d’écouter et suivre un charlatan influent, même pour faire la guerre et s’entretuer, mais ils se méfient d’un sage.
Au commencement, il y a les messages extra-humains qui apportent une information sur l'univers, la création, etc. Mais jamais ces messages, dans l'histoire humaine, n'ont pu se diffuser ni se propager sans passer par un habillage. Cet habillage comprend l'ensemble des écrits, des lois, des traditions, des cultes et des pratiques religieuses et spirituelles de tout genre.
Par ailleurs, il ne s'agit pas uniquement de transmettre un message divin, il s'agit aussi d'informer les humains de la meilleure manière possible pour se conformer au message. Et c'est là que les choses se compliquent.
Les prophètes ont transmis un message divin, mais ils ont aussi dicté un ensemble de règles et de conduites qui s'imposent en conformité avec ce message divin. Autrement dit, ils ont informé les humains qu'ils ont un devoir vis-à-vis du divin, du créateur. Ce devoir se décline en un ensemble de conduites, de règles et de pratiques religieuses à respecter pour être en conformité avec le message divin.
Donc, les transmetteurs du message divin ne se contentent pas d'informer, ils expliquent aussi les devoirs des humains vis-à-vis de Dieu, allant jusqu'à organiser et réorganiser la société, de fond en comble, en fonction du message divin. C'est la phase actionnelle ou profane de la religion : une information donne lieu à une action. Le message extra-humain donne lieu à une action humaine : c'est ce qu'on appelle la religion.
Cette action passe par un habillage qui est automatiquement influencé par la culture et le contexte historique. Il porte l'empreinte de son époque et de sa société. Selon les périodes et les cultures, on ne demande pas la même chose aux gens, on ne recommande pas les mêmes actions ni les mêmes pratiques. Ce qui était demandé à un chrétien est différent de ce qui était demandé à un bouddhiste, à un juif, à un musulman, etc.
On a un seul univers, un seul message divin, mais dès qu'on arrive dans la société, tout se démultiplie et tout se complexifie. L'habillage social, culturel et religieux est divers, multiple et complexe. Est-ce justifié ? Aurait-on pu faire autrement ?
Il est logique de dire que, comme les humains sont différents les uns des autres, il est tout à fait normal que l'action d'un individu soit différente de celle des autres, que l'action d'une époque soit différente de celle d'une autre époque, que la religion d'une époque ou d'une société soit différente de celle d'une autre époque ou d'une autre société. Nous sommes sur une Terre de diversité, de différence et de complexité. C'est une des particularités qui ressortent de l'observation de la vie sur Terre. Et les humains ont toujours eu beaucoup de difficultés à se mettre d'accord entre eux. Ils ont toujours eu recours aux guerres et aux conflits, non pas pour se mettre d'accord, mais seulement pour trouver des compromis. Cela continue encore aujourd'hui.
Est-ce que c'est cela qui justifie la nécessité, voire l'obligation, d'un habillage complexe pour passer un message simple ? Est-ce que c'est la nature humaine qui impose cette complexité et cet habillage ?
3- La spiritualité à l'ère numérique : entre authenticité et consumérisme
Les pratiques contemporaines de diffusion des messages spirituels ne diffèrent en rien de celles d'il y a 2000 ans ou 700 ans avant notre ère. Nous sommes toujours sur les mêmes modalités de transmission. Aujourd'hui, pour transmettre un message spirituel, si l’on se contente juste d'informer, personne ne le recevra. Personne ne l'entendra. Pour qu'un message spirituel soit diffusé, il faut passer par des étapes intermédiaires. Il y a toute un enchaînement d'étapes à respecter. Il y a toute une chaîne d'actions à entreprendre. C'est à ces conditions que le message arrive jusqu'au récepteur. Et plus les humains sont nombreux — aujourd'hui nous sommes 8 milliards — plus complexe est la modalité de transmission.
Il ne suffit pas juste d'enregistrer un podcast ou de rédiger un article puis de le partager. Il faut être connu, il faut être visible, il faut être reconnu pour que les gens puissent écouter et lire. Et l'on sait que le système de reconnaissance, tel qu'il est conçu dans notre civilisation, est très sélectif et pyramidal. Il se base sur le principe de la rareté, c'est-à-dire l'idée que seule une minorité est légitime et détient la vérité. Et c'est cela qui impose cette complexité lorsque nous souhaitons diffuser un message.
On y trouve des spirituels qui se contentent de déposer leur message sur la toile. Ces gens choisissent de rester discrets et restent hermétiques à toute tentation de rentrer dans le jeu du commerce et de la visibilité. Ils refusent de transformer leur message en un produit à vendre.
On y trouve également des spirituels qui sont à fond dans le business et le marketing. Ils sont omniprésents sur Facebook, Tiktok, etc. Ils entretiennent leur visibilité en s'enfonçant encore plus, dans le marketing et le business. Ils font de la spiritualité leur fonds de commerce. Certains s’enrichissent, et c’est normal. Mais, leur richesse les oblige à s'enfoncer encore plus dans le commerce, le marketing et la logique du marché pour entretenir leur position et leur patrimoine. Et ils vont même jusqu'à produire un grand bavardage intellectuel sur l'abondance, probablement pour légitimer leur position.
Ils utilisent des espaces publicitaires pour faire connaître et vendre leurs produits spirituels : livres, vidéos, conférences, séminaires, etc. Mieux encore, aujourd'hui, on assiste à la parution sur le net de plateformes de spiritualité et de produits spirituels. Ces plateformes fonctionnent avec des abonnements. Et la confusion s’installe.
Pour résumer, on assiste à une banalisation du message spirituel. Ce dernier devient un produit de consommation comme n'importe quel autre produit. Et c'est là que le message est brouillé. Et ce n'est pas tellement l'utilisation des moyens que nous offre notre civilisation, comme le marketing, la communication, la vente, le commerce, etc., ce n'est pas cela qui pose problème. Pour transmettre un message à 8 milliards de personnes, nous sommes obligés, qu'on le veuille ou non, d'utiliser les médias et les moyens que ces 8 milliards de personnes nous donnent. Mais le souci, c'est que nous nous jetons dans la gueule du loup.
Le loup, c'est notre système économique basé sur le principe du profit. Derrière n'importe quelle action, n'importe quelle transaction, il y a un profit à réaliser. Le nœud est à cet endroit. À la rigueur, les transactions, quand elles sont limitées à des actions d'échange sans profit, pourraient permettre la diffusion du message et de l'information sans risque de brouillage du message originel. Mais tel n'est malheureusement pas le cas dans la réalité. À la fin, le destinataire, c'est-à-dire celui qui reçoit le message, devient un simple consommateur. Il reçoit un message ou un produit spirituel périmé et se comporte comme un consommateur.
Aujourd'hui, par exemple, on assiste au développement de forums et de foires dédiés aux produits spirituels. Les gens y viennent avec leur stand, comme dans une foire traditionnelle. Ils exposent leurs produits spirituels : soins énergétiques, médiumnité, massages, etc. Et puis, les clients arrivent sur ces stands et adoptent un comportement de consommateur. La spiritualité ou le message universel devient un produit de consommation de basse qualité.
Le problème n'est pas dans le choix de telle ou telle modalité de transmission ou de diffusion du message universel. Le problème est dans l'espace de diffusion. Cet espace est organisé selon des normes et des règles au service de la consommation et du profit. Dès qu'un produit ou un message tombe dans cet espace, il subit les mêmes transformations. L'espace de communication, d'information et de diffusion est une machine à transformer le naturel en quelque chose qui ne l'est pas. C'est une machine à transformer le spirituel en quelque chose qui n'a rien de spirituel. Pour faire court, c'est une machine à transformer tout en produit de consommation.
Conclusion
Dans un monde où tout semble pouvoir être monétisé, la spiritualité ne fait pas exception. Pourtant, à vouloir la soumettre aux logiques du marché et de la célébrité, ne risque-t-on pas de l'éloigner de son essence profonde ? La véritable spiritualité ne se mesure ni en abonnés, ni en chiffres d'affaires, mais dans l'élévation des consciences et la sincérité du partage. Si les outils modernes permettent une diffusion sans précédent du message spirituel, encore faut-il veiller à ce qu'il ne se perde pas dans les méandres du consumérisme et de l'ego. Car au-delà des apparences et des artifices, la spiritualité demeure avant tout une expérience à vivre, et non un produit à vendre.
Introduction
La spiritualité, qu'elle soit vécue comme une quête intérieure ou partagée au sein d'une communauté, traverse aujourd'hui un paradoxe : est-elle un état de conscience libre et désintéressé ou un simple produit régi par les lois du marché ? À l'ère du numérique, où les messages circulent instantanément et où l'information est souvent monétisée, la frontière entre le partage authentique et l'exploitation commerciale devient floue. Ce texte interroge cette dualité et explore comment préserver l'essence pure de la spiritualité face aux logiques économiques et aux enjeux de diffusion.
Le partage désintéressé
Espérons que l'on évolue vers une nouvelle ère où l'espace social de diffusion de l'information, du message et de tout type de produit intellectuel, artistique, culturel, etc., échappe à la logique du marché et de la consommation. Espérons évoluer vers une époque où l'espace de partage sera un espace de partage, et c'est tout. Un espace libéré des méthodes de marketing, de commerce et de vente qui transforment d'abord le client en consommateur, mais qui cherchent ensuite à influencer ses choix. Bien entendu, cela ne sera possible qu'avec la disparition totale et définitive de l'argent et de la logique du profit.
Aujourd'hui, par exemple, sur le net, on distingue bien les gens qui sont dans la spiritualité et qui partagent leurs expériences de manière tout à fait modeste et discrète, animés par la simple envie de partage. Leur seule finalité est le partage, sans autre intérêt personnel, financier ou autre. Et l'on distingue aussi les commerçants de la spiritualité. Ils vivent de la spiritualité, en font leur fonds de commerce et s'y engouffrent sans retour.
D'un autre côté, dans ce marché de la spiritualité, on observe la soumission aux mêmes lois du marché. Ce n'est pas tellement la qualité du produit spirituel qui compte, mais la puissance de diffusion. Tout dépend des moyens financiers et technique. La preuve la plus flagrante, c'est la domination de ce marché par les commerçants de la spiritualité américains. Il n'y a aucune différence entre ce marché et n'importe quel autre marché.
J'opte pour la discrétion, la modestie et la simplicité. J'opte pour un partage simple, sans profit. J'opte pour un partage non monétisé, libre, qui n'a besoin ni de marketing ni de force de vente. J'opte pour un partage direct, un partage authentique, basé principalement sur l'amour inconditionnel.
Là où il y a un intérêt financier ou personnel, il y a la logique de la peur. Et c'est la peur qui nous pousse à poursuivre des intérêts éphémères. J'opte pour que l'amour inconditionnel soit le but ultime de toute démarche spirituelle.
Il est vrai que c'est la peur qui nous pousse à nous focaliser davantage sur des intérêts éphémères. Nous vivons dans l'éphémère. Je plaide pour que l'amour inconditionnel soit le point d'arrivée de toute opération, de toute action et de toute démarche de partage de la spiritualité. Autrement dit, pour diffuser un message spirituel, que ce soit sous forme de livres, d'articles, de vidéos, d'audios ou d'autres supports, si la peur nous habite, autant s'abstenir et changer de métier.
Là où il y a un intérêt financier, personnel ou autre, il y a la logique de la peur. La peur en amont de l'action elle-même. Tout ce qui pousse en amont les individus à chercher des profits, c'est la peur de ne pas les avoir, la peur de ne pas être comme les autres. La peur en aval ; c'est la peur les perdre ces profits une fois acquis. On a peur de ne pas les avoir, mais une fois qu'on les a, on aura peur de les perdre, et c'est l'engrenage.
Je choisis la discrétion. Le plus beau message de la spiritualité, c'est la discrétion et la modestie. Ce sont ces qualités qui nous protègent contre les dérives, les tentations et les maladresses du mental. Ce sont ces qualités qui nous protègent aussi des dérives de l'ego. Un message est à partager avec amour et pour l’amour. Non l’amour des profits immédiats et éphémères, mais l’amour inconditionnel. Le seul intérêt qui prévaut, c'est l'amour inconditionnel.
La diffusion authentique de la spiritualité
Un message spirituel ne comporte aucune dualité, aucune séparation. Toute dualité ou séparation est une transformation, une transmutation du message authentique. Un message spirituel n'est pas un contenu intellectuel ou mental. C'est une vibration. Il n'est pas le produit d'une réflexion humaine, mais une vibration. C'est une information interceptée par le cœur. Toute tentative de le transformer en contenu mental ou intellectuel risque de le tronquer.
Un message spirituel est intercepté par le cœur et doit être restitué de manière authentique par le cœur. Le cœur ne connaît ni dualité ni séparation. Il est aligné sur l'unité de l'univers, sur l'harmonie qui le régit. Le message du cœur est la première expression qui émerge, la première information interceptée de manière intuitive et restituée de manière spontanée.
Je reçois une information de manière intuitive, naturelle et spontanée, telle quelle. C'est cela, le message spirituel. Je n'ajoute rien au message intercepté. Je ne cherche pas à le colorer, à lui donner une forme ou un aspect. Tel que je l'ai reçu, tel que je le transmets. C'est cela, le message spirituel. Il ne supporte aucune séparation. J'intercepte, je restitue. Je suis un transmetteur : je reçois l'information et je l'envoie.
Cet exercice n'est pas facile, car il ne laisse aucune chance au mental d'intervenir. Et c'est là la difficulté. Nous avons un cerveau qui fonctionne en permanence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Nous avons un mental qui domine, un mental qui récupère toute information, quelle que soit sa provenance, et la transforme en idée, puis en information communicable. Pour empêcher le mental de s'accaparer l'intuition, il faut faire un travail pour bien séparer le cœur du mental.
Il faut distinguer entre le partage spirituel et le marketing commercial. Ce n'est pas simple, mais c'est un entraînement, un apprentissage à acquérir. Cet entraînement consiste à méditer, à déconstruire les illusions du mental, à circonscrire la domination de la pensée intellectuelle, à écouter son cœur, à être en connexion permanente avec la fréquence de la lumière, avec l'énergie de l'amour inconditionnel, et à faire des exercices quotidiens pour réaliser cette transformation. Il s'agit d'une transformation fréquentielle.
Une des illusions qu’il faut fuir et celle de croire qu’il faut absolument diffuser l’information spirituelle au plus grand nombre de personnes. C’est le piège du marketing. L’information spirituelle n’est pas une marchandise à ventre pour réaliser des bénéfices. C’est une information à transmettre. On ne doit pas parier sur le quantitatif mais sur le qualitatif. L’information spirituelle transmise à un petit cercle de personnes, poursuivra elle-même son chemin, si elle est vibratoire ; c’est à dire vivante. Mais si c’est une information morte, si elle ne vibre plus, sous l’effet des assauts du mental, elle se transforme en marchandise consommable.
La seule garantie pour une bonne diffusion de l’information spirituelle est de se contenter du qualitatif et ne jamais glisser vers du quantitatif (chiffre d’affaires, nombre de fans, quantité de clics, nombre de likes, etc.). C’est la seule garantie pour que l’information spirituelle demeure vibratoire, vivante et connectée. C’est cette connexion, aux fréquences de la lumière et de l’amour, qui permet au message spirituel de “descendre” et se diffuser sans entraves. N’oublions pas que dans le message spirituel, ce n’est pas l’homme qui parle, ni son mental. C’est l’univers qui nous parle.
Mon expérience de lumière
On pourrait me rétorquer que la connexion avec les fréquences de la lumière, avec l'énergie de l'amour inconditionnel, c'est du blabla. On pourrait me dire que ce n'est ni scientifique, ni rationnel, ni intelligible. Je comprends. Je ne répondrai pas à ces objections intellectuelles en utilisant des arguments contre des arguments, car cela reviendrait à jouer le jeu du mental. Je me contenterai de comprendre et de compatir. Je témoignerai de mes expériences personnelles qui m’amènent à exprimer ces vérités, et je prierai l'univers pour que les êtres humains puissent sortir de l'illusion et entrer dans le vrai.
Personnellement, si je parle de l'amour inconditionnel, de l'énergie de la lumière universelle, ce n'est pas parce que je l'ai lu dans des livres. C'est parce que je l'ai vécue et expérimentée moi-même. J'ai eu l'occasion de sortir de la fréquence terrestre, de vivre pendant un temps dans d'autres fréquences extra-terrestres, et je suis revenu avec ces informations.
Mais je suis aussi revenu avec la conviction qu'il ne faut jamais chercher à convaincre qui que ce soit. Je suis revenu avec la volonté de partager mon expérience, de diffuser l'information de manière brute et fidèle. Je m'abstiendrai autant que possible de toute tentative de convaincre qui que ce soit de la véracité des informations que je partage. Ma cible n'est pas les gens que je côtoie, ceux qui consultent Internet ou les réseaux sociaux, ou ceux qui reçoivent ce type d'information. Ma cible n'est pas les personnes elles-mêmes, celles qui mangent, travaillent, dorment, font du sport, etc. Ma cible, c'est leur conscience.
Quand je diffuse ces informations provenant des fréquences supérieures, des fréquences de la lumière et de l'amour inconditionnel, je parle à la conscience. Et la conscience est incarnée dans tous les humains sur Terre, mais pas seulement. Elle est incarnée dans tous les êtres de l'univers. Ma cible est claire : je parle de conscience à conscience. Ce n'est pas moi, l'être physique et social, qui parle. Je ne suis qu'un transmetteur. J'ai reçu et je reçois des informations de l'univers, et je les transmets parce que c'est ce que j'ai à faire. C'est tout.
Tout le reste est une construction illusoire du mental. Que faire de l'information ? Comment la transmettre ? Quel langage utiliser ? Quel média choisir ? Faut-il organiser des séminaires ? Inviter des célébrités ? Tout cela, c'est du spectacle. Quand on est dans une transformation spirituelle, dans une approche spirituelle, on prend de la distance par rapport à ce spectacle.
La spiritualité s'est transformée en un produit, en un objet d'échange avec une valeur symbolique (reconnaissance) ou financière (argent), etc. Et c'est là que mon expérience personnelle m'amène à dire que la spiritualité n'est pas cela. En effet, la spiritualité “consommée” est un récit, une mémoire que les gens se partagent. Un récit qu'ils aiment partager, dans le cadre de la sociologie, de l'éthologie, de l'anthropologie, de la religion, de l'ésotérisme, des pratiques spirituelles, etc. Mais cela reste une pratique culturelle. Ce sont des pratiques culturelles qui reproduisent la séparation et la dualité.
La spiritualité, elle, ne reproduit pas la séparation ni la dualité. Elle affirme que la dualité et la séparation sont des illusions. Elle soutient que la dualité et la séparation ne sont pas réelles, elles sont fausses. Ce sont des créations du mental. C'est pourquoi la spiritualité ne doit pas se mêler à ce spectacle de dualité et de séparation. Il faut laisser les gens évoluer à leur rythme, s'amuser, tirer du plaisir de l'organisation d'un salon, d'un forum, d'une conférence, etc. Tout cela est bien, c'est adapté à la fréquence terrestre.
L'humain apprend dans le cadre de la civilisation terrienne, à travers des images, des choses qui ne sont pas réelles, à travers des illusions. Mais je ne peux m'empêcher de penser qu'en dehors de cette civilisation, on peut apprendre différemment, sans passer par les illusions et l'imaginaire. On peut apprendre dans le réel, par le réel, pour le réel. On peut observer comment la nature fonctionne et s'en inspirer.
Il ne s'agit pas de dénigrer les pratiques culturelles de la société humaine. L'intention est de dire que cette culture n'est pas la vérité. Elle est spectaculaire, construite de toutes pièces pour permettre l'évolution et l'apprentissage des humains sur Terre, dans le cadre d'une civilisation de fréquence basse. L'intention est de dire qu'il est possible d'imaginer une autre culture, fondée sur le vrai, sur le réel, sur le direct, sans passer par l'image, l'illusion ou l'artifice pour transmettre un enseignement, un message, un conseil, etc. Je ne peux m'empêcher d'imaginer que c'est possible d'apprendre différemment.
Quand je disais plus haut qu'il ne s'agit pas pour moi de convaincre en utilisant des arguments contre des arguments, c'est parce qu'il s'agit de vibrations. Il s'agit aussi de ne pas tomber dans le jugement, de rester neutre, d'observer les choses telles qu'elles sont, de rester humble. Il s'agit de ne pas tomber dans le jeu du mental, de ne pas croire que ce que je dis est vrai sur le plan intellectuel.
Les informations que je donne sont sujettes au doute sur le plan purement intellectuel. Quand je parle de la connexion avec les êtres de lumière, de l'amour inconditionnel, de l'énergie universelle, tout cela peut faire l'objet de doute scientifique. La science matérialiste demande des preuves observables. C’est légitime, mais il n'y a aucun moyen de répondre à cette exigence, car la spiritualité provient de fréquences invisibles et non observables.
On y croit ou on n'y croit pas. J’y crois parce que je l'ai vécu. Avant mes expériences spirituelles, et particulièrement avant mon expérience de mort “imminente”, j'étais le pire des matérialistes. Je ne croyais que ce que je voyais de mes propres yeux. Mais mes expériences fréquentielles m'ont amené à découvrir le fonctionnement de l'univers sous un angle différent. J'ai expérimenté l'amour inconditionnel, l'énergie de la lumière universelle, la “télépathie”, la connexion avec les êtres décédés, le processus de création au niveau subatomique, les fréquences basses, etc. C'est cela que je partage, sans jugement, sans chercher à convaincre qui que ce soit.
Ma cible, c'est la conscience universelle. La conscience humaine en est une manifestation. Je ne trouve donc aucun intérêt à chercher à m'adapter ou à adapter mon information à l'humain en tant qu'agent social, économique, et machine à produire des émotions et des idées. Il n'est pas très important, dans cette démarche, de tenir compte des particularités culturelles de telle ou telle société, de tel ou tel regroupement humain. La conscience universelle est unique et partagée par tous les êtres. La spiritualité est une traduction, un ensemble d'informations qui émane de cette conscience universelle. C'est la conscience universelle qui parle à elle-même, en passant par la conscience de tous les êtres de l'univers.
Conclusion
La spiritualité ne peut être réduite à une simple marchandise sans perdre son essence profonde. Elle est avant tout une vibration, une transmission qui dépasse les intérêts matériels et commerciaux. Si le monde moderne impose des contraintes économiques, il reste essentiel de veiller à ce que les moyens de diffusion n'altèrent pas la pureté du message. Trouver un équilibre entre partage et intégrité, entre accessibilité et désintéressement, est le véritable défi pour préserver la nature profonde de la spiritualité et éviter qu'elle ne se dissolve dans les mécanismes du consumérisme