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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

dimanche 2 mars 2025

Spiritualité et Partage : Au-delà de la loi du Marché

Introduction 

La spiritualité, qu'elle soit vécue comme une quête intérieure ou partagée au sein d'une communauté, traverse aujourd'hui un paradoxe : est-elle un état de conscience libre et désintéressé ou un simple produit régi par les lois du marché ? À l'ère du numérique, où les messages circulent instantanément et où l'information est souvent monétisée, la frontière entre le partage authentique et l'exploitation commerciale devient floue. Ce texte interroge cette dualité et explore comment préserver l'essence pure de la spiritualité face aux logiques économiques et aux enjeux de diffusion. 

 

  1. Le partage désintéressé 

Espérons que l'on évolue vers une nouvelle ère où l'espace social de diffusion de l'information, du message et de tout type de produit intellectuel, artistique, culturel, etc., échappe à la logique du marché et de la consommation. Espérons évoluer vers une époque où l'espace de partage sera un espace de partage, et c'est tout. Un espace libéré des méthodes de marketing, de commerce et de vente qui transforment d'abord le client en consommateur, mais qui cherchent ensuite à influencer ses choix. Bien entendu, cela ne sera possible qu'avec la disparition totale et définitive de l'argent et de la logique du profit. 

Aujourd'hui, par exemple, sur le net, on distingue bien les gens qui sont dans la spiritualité et qui partagent leurs expériences de manière tout à fait modeste et discrète, animés par la simple envie de partage. Leur seule finalité est le partage, sans autre intérêt personnel, financier ou autre. Et l'on distingue aussi les commerçants de la spiritualité. Ils vivent de la spiritualité, en font leur fonds de commerce et s'y engouffrent sans retour.  

D'un autre côté, dans ce marché de la spiritualité, on observe la soumission aux mêmes lois du marché. Ce n'est pas tellement la qualité du produit spirituel qui compte, mais la puissance de diffusion. Tout dépend des moyens financiers et technique. La preuve la plus flagrante, c'est la domination de ce marché par les commerçants de la spiritualité américains. Il n'y a aucune différence entre ce marché et n'importe quel autre marché. 

J'opte pour la discrétion, la modestie et la simplicité. J'opte pour un partage simple, sans profit. J'opte pour un partage non monétisé, libre, qui n'a besoin ni de marketing ni de force de vente. J'opte pour un partage direct, un partage authentique, basé principalement sur l'amour inconditionnel. 

Là où il y a un intérêt financier ou personnel, il y a la logique de la peur. Et c'est la peur qui nous pousse à poursuivre des intérêts éphémères. J'opte pour que l'amour inconditionnel soit le but ultime de toute démarche spirituelle. 

Il est vrai que c'est la peur qui nous pousse à nous focaliser davantage sur des intérêts éphémères. Nous vivons dans l'éphémère. Je plaide pour que l'amour inconditionnel soit le point d'arrivée de toute opération, de toute action et de toute démarche de partage de la spiritualité. Autrement dit, pour diffuser un message spirituel, que ce soit sous forme de livres, d'articles, de vidéos, d'audios ou d'autres supports, si la peur nous habite, autant s'abstenir et changer de métier. 

Là où il y a un intérêt financier, personnel ou autre, il y a la logique de la peur. La peur en amont de l'action elle-même. Tout ce qui pousse en amont les individus à chercher des profits, c'est la peur de ne pas les avoir, la peur de ne pas être comme les autres. La peur en aval ; c'est la peur les perdre ces profits une fois acquis. On a peur de ne pas les avoir, mais une fois qu'on les a, on aura peur de les perdre, et c'est l'engrenage

 

Je choisis la discrétion. Le plus beau message de la spiritualité, c'est la discrétion et la modestie. Ce sont ces qualités qui nous protègent contre les dérives, les tentations et les maladresses du mental. Ce sont ces qualités qui nous protègent aussi des dérives de l'ego. Un message est à partager avec amour et pour l’amour. Non l’amour des profits immédiats et éphémères, mais l’amour inconditionnel. Le seul intérêt qui prévaut, c'est l'amour inconditionnel. 

  

  1. La diffusion authentique de la spiritualité 

Un message spirituel ne comporte aucune dualité, aucune séparation. Toute dualité ou séparation est une transformation, une transmutation du message authentique. Un message spirituel n'est pas un contenu intellectuel ou mental. C'est une vibration. Il n'est pas le produit d'une réflexion humaine, mais une vibration. C'est une information interceptée par le cœur. Toute tentative de le transformer en contenu mental ou intellectuel risque de le tronquer. 

 

Un message spirituel est intercepté par le cœur et doit être restitué de manière authentique par le cœur. Le cœur ne connaît ni dualité ni séparation. Il est aligné sur l'unité de l'univers, sur l'harmonie qui le régit. Le message du cœur est la première expression qui émerge, la première information interceptée de manière intuitive et restituée de manière spontanée.  

 

Je reçois une information de manière intuitive, naturelle et spontanée, telle quelle. C'est cela, le message spirituel. Je n'ajoute rien au message intercepté. Je ne cherche pas à le colorer, à lui donner une forme ou un aspect. Tel que je l'ai reçu, tel que je le transmets. C'est cela, le message spirituel. Il ne supporte aucune séparation. J'intercepte, je restitue. Je suis un transmetteur : je reçois l'information et je l'envoie. 

 

Cet exercice n'est pas facile, car il ne laisse aucune chance au mental d'intervenir. Et c'est là la difficulté. Nous avons un cerveau qui fonctionne en permanence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Nous avons un mental qui domine, un mental qui récupère toute information, quelle que soit sa provenance, et la transforme en idée, puis en information communicable. Pour empêcher le mental de s'accaparer l'intuition, il faut faire un travail pour bien séparer le cœur du mental.  

 

Il faut distinguer entre le partage spirituel et le marketing commercial. Ce n'est pas simple, mais c'est un entraînement, un apprentissage à acquérir. Cet entraînement consiste à méditer, à déconstruire les illusions du mental, à circonscrire la domination de la pensée intellectuelle, à écouter son cœur, à être en connexion permanente avec la fréquence de la lumière, avec l'énergie de l'amour inconditionnel, et à faire des exercices quotidiens pour réaliser cette transformation. Il s'agit d'une transformation fréquentielle. 

 

Une des illusions qu’il faut fuir et celle de croire qu’il faut absolument diffuser l’information spirituelle au plus grand nombre de personnes. C’est le piège du marketing. L’information spirituelle n’est pas une marchandise à ventre pour réaliser des bénéfices. C’est une information à transmettre. On ne doit pas parier sur le quantitatif mais sur le qualitatif. L’information spirituelle transmise à un petit cercle de personnes, poursuivra elle-même son chemin, si elle est vibratoire ; c’est à dire vivante. Mais si c’est une information morte, si elle ne vibre plus, sous l’effet des assauts du mental, elle se transforme en marchandise consommable.  

 

La seule garantie pour une bonne diffusion de l’information spirituelle est de se contenter du qualitatif et ne jamais glisser vers du quantitatif (chiffre d’affaires, nombre de fans, quantité de clics, nombre de likes, etc.).  C’est la seule garantie pour que l’information spirituelle demeure vibratoire, vivante et connectée. C’est cette connexion, aux fréquences de la lumière et de l’amour, qui permet au message spirituel de “descendre” et se diffuser sans entraves. N’oublions pas que dans le message spirituel, ce n’est pas l’homme qui parle, ni son mental. C’est l’univers qui nous parle.  

 

  1. Mon expérience de lumière 

On pourrait me rétorquer que la connexion avec les fréquences de la lumière, avec l'énergie de l'amour inconditionnel, c'est du blabla. On pourrait me dire que ce n'est ni scientifique, ni rationnel, ni intelligible. Je comprends. Je ne répondrai pas à ces objections intellectuelles en utilisant des arguments contre des arguments, car cela reviendrait à jouer le jeu du mental. Je me contenterai de comprendre et de compatir. Je témoignerai de mes expériences personnelles qui m’amènent à exprimer ces vérités, et je prierai l'univers pour que les êtres humains puissent sortir de l'illusion et entrer dans le vrai. 

 

Personnellement, si je parle de l'amour inconditionnel, de l'énergie de la lumière universelle, ce n'est pas parce que je l'ai lu dans des livres. C'est parce que je l'ai vécue et expérimentée moi-même. J'ai eu l'occasion de sortir de la fréquence terrestre, de vivre pendant un temps dans d'autres fréquences extra-terrestres, et je suis revenu avec ces informations.  

 

Mais je suis aussi revenu avec la conviction qu'il ne faut jamais chercher à convaincre qui que ce soit. Je suis revenu avec la volonté de partager mon expérience, de diffuser l'information de manière brute et fidèle. Je m'abstiendrai autant que possible de toute tentative de convaincre qui que ce soit de la véracité des informations que je partage. Ma cible n'est pas les gens que je côtoie, ceux qui consultent Internet ou les réseaux sociaux, ou ceux qui reçoivent ce type d'information. Ma cible n'est pas les personnes elles-mêmes, celles qui mangent, travaillent, dorment, font du sport, etc. Ma cible, c'est leur conscience.   

 

Quand je diffuse ces informations provenant des fréquences supérieures, des fréquences de la lumière et de l'amour inconditionnel, je parle à la conscience. Et la conscience est incarnée dans tous les humains sur Terre, mais pas seulement. Elle est incarnée dans tous les êtres de l'univers. Ma cible est claire : je parle de conscience à conscience. Ce n'est pas moi, l'être physique et social, qui parle. Je ne suis qu'un transmetteur. J'ai reçu et je reçois des informations de l'univers, et je les transmets parce que c'est ce que j'ai à faire. C'est tout. 

 

Tout le reste est une construction illusoire du mental. Que faire de l'information ? Comment la transmettre ? Quel langage utiliser ? Quel média choisir ? Faut-il organiser des séminaires ? Inviter des célébrités ? Tout cela, c'est du spectacle. Quand on est dans une transformation spirituelle, dans une approche spirituelle, on prend de la distance par rapport à ce spectacle.  

 

La spiritualité s'est transformée en un produit, en un objet d'échange avec une valeur symbolique (reconnaissance) ou financière (argent), etc. Et c'est là que mon expérience personnelle m'amène à dire que la spiritualité n'est pas cela. En effet, la spiritualité “consommée” est un récit, une mémoire que les gens se partagent. Un récit qu'ils aiment partager, dans le cadre de la sociologie, de l'éthologie, de l'anthropologie, de la religion, de l'ésotérisme, des pratiques spirituelles, etc. Mais cela reste une pratique culturelle. Ce sont des pratiques culturelles qui reproduisent la séparation et la dualité.  

 

La spiritualité, elle, ne reproduit pas la séparation ni la dualité. Elle affirme que la dualité et la séparation sont des illusions. Elle soutient que la dualité et la séparation ne sont pas réelles, elles sont fausses. Ce sont des créations du mental. C'est pourquoi la spiritualité ne doit pas se mêler à ce spectacle de dualité et de séparation. Il faut laisser les gens évoluer à leur rythme, s'amuser, tirer du plaisir de l'organisation d'un salon, d'un forum, d'une conférence, etc. Tout cela est bien, c'est adapté à la fréquence terrestre.  

 

L'humain apprend dans le cadre de la civilisation terrienne, à travers des images, des choses qui ne sont pas réelles, à travers des illusions. Mais je ne peux m'empêcher de penser qu'en dehors de cette civilisation, on peut apprendre différemment, sans passer par les illusions et l'imaginaire. On peut apprendre dans le réel, par le réel, pour le réel. On peut observer comment la nature fonctionne et s'en inspirer. 

 

Il ne s'agit pas de dénigrer les pratiques culturelles de la société humaine. L'intention est de dire que cette culture n'est pas la vérité. Elle est spectaculaire, construite de toutes pièces pour permettre l'évolution et l'apprentissage des humains sur Terre, dans le cadre d'une civilisation de fréquence basse. L'intention est de dire qu'il est possible d'imaginer une autre culture, fondée sur le vrai, sur le réel, sur le direct, sans passer par l'image, l'illusion ou l'artifice pour transmettre un enseignement, un message, un conseil, etc. Je ne peux m'empêcher d'imaginer que c'est possible d'apprendre différemment. 

 

Quand je disais plus haut qu'il ne s'agit pas pour moi de convaincre en utilisant des arguments contre des arguments, c'est parce qu'il s'agit de vibrations. Il s'agit aussi de ne pas tomber dans le jugement, de rester neutre, d'observer les choses telles qu'elles sont, de rester humble. Il s'agit de ne pas tomber dans le jeu du mental, de ne pas croire que ce que je dis est vrai sur le plan intellectuel.  

 

Les informations que je donne sont sujettes au doute sur le plan purement intellectuel. Quand je parle de la connexion avec les êtres de lumière, de l'amour inconditionnel, de l'énergie universelle, tout cela peut faire l'objet de doute scientifique. La science matérialiste demande des preuves observables. C’est légitime, mais il n'y a aucun moyen de répondre à cette exigence, car la spiritualité provient de fréquences invisibles et non observables.  

 

On y croit ou on n'y croit pas. J’y crois parce que je l'ai vécu. Avant mes expériences spirituelles, et particulièrement avant mon expérience de mort “imminente”, j'étais le pire des matérialistes. Je ne croyais que ce que je voyais de mes propres yeux. Mais mes expériences fréquentielles m'ont amené à découvrir le fonctionnement de l'univers sous un angle différent. J'ai expérimenté l'amour inconditionnel, l'énergie de la lumière universelle, la “télépathie”, la connexion avec les êtres décédés, le processus de création au niveau subatomique, les fréquences basses, etc. C'est cela que je partage, sans jugement, sans chercher à convaincre qui que ce soit. 

 

Ma cible, c'est la conscience universelle. La conscience humaine en est une manifestation. Je ne trouve donc aucun intérêt à chercher à m'adapter ou à adapter mon information à l'humain en tant qu'agent social, économique, et machine à produire des émotions et des idées. Il n'est pas très important, dans cette démarche, de tenir compte des particularités culturelles de telle ou telle société, de tel ou tel regroupement humain. La conscience universelle est unique et partagée par tous les êtres. La spiritualité est une traduction, un ensemble d'informations qui émane de cette conscience universelle. C'est la conscience universelle qui parle à elle-même, en passant par la conscience de tous les êtres de l'univers. 

  

Conclusion 

La spiritualité ne peut être réduite à une simple marchandise sans perdre son essence profonde. Elle est avant tout une vibration, une transmission qui dépasse les intérêts matériels et commerciaux. Si le monde moderne impose des contraintes économiques, il reste essentiel de veiller à ce que les moyens de diffusion n'altèrent pas la pureté du message. Trouver un équilibre entre partage et intégrité, entre accessibilité et désintéressement, est le véritable défi pour préserver la nature profonde de la spiritualité et éviter qu'elle ne se dissolve dans les mécanismes du consumérisme 

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