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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

samedi 8 mars 2025

Spiritualité et marketing : quelle fréquence ?







Introduction 
 

La spiritualité est-elle une élévation de la conscience ou une simple marchandise soumise aux lois du marché ? À une époque où la quête de sens s'accompagne souvent d'une consommation effrénée de contenus spirituels, une question se pose : la diffusion de la parole spirituelle peut-elle s'accommoder des outils du marketing sans en perdre son essence ? Alors que la spiritualité repose sur une fréquence élevée, liée à la vérité et à l'authenticité, le marketing, lui, s'ancre dans une logique matérialiste où l'apparence première sur le contenu. Cette incompatibilité soulève fréquemment un dilemme fondamental : comment transmettre un message spirituel dans un monde régi par les lois du commerce sans le corrompre, ni le dénaturer ? 


La spiritualité et le marketing : une incompatibilité fréquentielle

Le recours au marketing pour diffuser la parole spirituelle peut se confronter au problème suivant. On n'est pas sur la même fréquence. La parole spirituelle n'est pas de la fréquence terrienne. La parole spirituelle est censée porter un message provenant d'une autre fréquence. Sinon, on ne parlerait pas de spiritualité, mais plutôt d'intellect. La parole spirituelle n'est pas le produit du mental ou du cerveau humain. Elle est interceptée par le cerveau, mais elle provient d'ailleurs, d’une haute fréquence.  

 

Or, le marketing est sur une fréquence basse, voire très basse. Le marketing, c'est une démarche de communication visant à vendre quelque chose à quelqu'un. Cette démarche de communication cible les émotions du prospect, dans le but de le convaincre d'acheter le produit qu'on veut lui vendre. Et pour le convaincre, toutes les méthodes sont bonnes, y compris le harcèlement, la répétition, exploiter les faiblesses, donner des illusions, etc. Là, on est vraiment dans une fréquence basse, très basse. Comment cette démarche de marketing peut-elle être compatible avec un message spirituel ? Il est là, le dilemme. 

 

Encore une fois, pour diffuser un message, nous avons besoin de communiquer. Et pour communiquer, nous avons besoin d'utiliser les modes et les canaux de communication humains. Or, comme ces canaux sont monopolisés par le marketing du capital, je ne vois pas de compatibilité fréquentielle entre cette démarche et la spiritualité. 

 

D'autant plus que toute démarche marketing transforme l'objet de communication en produit vendable. C'est un fondement majeur du marketing et du commerce. Il n'y a pas de marketing sans objet à vendre, sans marchandise. Alors, comment peut-on admettre que la spiritualité soit transformée en marchandise sans qu'elle change de fréquence ?  

 

Ce qui est important dans une parole spirituelle, ce n'est pas tellement l'expression ou le contenant. C'est fondamentalement ce qu'on exprime, le contenu, qui est plus important. Ce qui est fondamentalement important dans une communication spirituelle, ce n'est pas du tout le contenant. Et c'est là l'écart fréquentiel entre la spiritualité et le marketing. Ce dernier donne de l'importance au contenant beaucoup plus qu'au contenu. 

 

Ce qui intéresse davantage un commercial pour marketer un objet, un produit, c'est beaucoup plus l'apparence, le contenant, l'aspect visible, que le contenu du produit. Car la règle la plus basique, c'est de dire que si le contenu est vendable naturellement, point besoin de le marketer. S'il a besoin de marketing, c'est-à-dire d'enfler sa visibilité et sa forme, de lui donner une dimension plus visible et plus marquante de son aspect manifeste, c'est que le produit lui-même n'est pas naturellement vendable.  

 

En revanche, il est transformé en produit vendable à partir du moment où on lui rajoute quelque chose : un aspect, une présentation, un décor, un contexte, un cadre, une communication, une illusion, un masque, etc. Le produit n'est pas vendable naturellement, spontanément, et l'on a besoin du marketing pour qu'il devienne vendable artificiellement. En ajoutant une valeur complètement artificielle, complètement bidon, le produit devient artificiellement vendable. 

 

Cela signifie concrètement que, pour "vendre" un produit spirituel (un message, une vidéo, un livre, une méditation, des conseils, des enseignements, une retraite, etc.), on va devoir y associer quelque chose d'artificiel, car c'est la loi du marketing. Par exemple, on diffuse sur Internet une vidéo qui recueille un certain nombre de vues. Puis, un an ou deux ans après, on republie la même vidéo en modifiant son apparence. Le but de cette modification ne touche pas du tout le contenu. L'objectif unique est d'obtenir davantage de vues.  

 

Il s'agit de tromper les gens qui ont déjà vu la vidéo. La nouvelle apparence les incite à cliquer, ce qui enregistre une vue supplémentaire. Ensuite, ils réalisent qu'ils ont déjà vu la vidéo et la ferment. Le fait que ces personnes aient cliqué sans vraiment regarder la vidéo, parce qu'ils se sont rendu compte qu'ils la connaissaient déjà, n'intéresse pas le diffuseur. Ce qui l'intéresse, c'est le nombre de vues, même si ce nombre est tronqué. Par exemple, sur 5 000 vues, il peut y avoir 2 000 personnes qui ont cliqué sur la nouvelle version, seulement pour se rendre compte qu'elles connaissaient déjà le contenu. Quand on en arrive à ce type de manipulation, on se situe sur une fréquence basse. Et c'est là que réside le dilemme. 

 

D'autre part, le marketing utilise, entre autres, l'illusion comme outil principal dans sa démarche de communication et de vente. L'illusion, c'est le fait de croire que quelque chose existe alors qu'elle n'existe pas. C'est une pure imagination, sans aucune réalité. L'illusion est une invention humaine, une invention qui tire vers le bas, vers les fréquences les plus lourdes. Elle est entourée de valeurs très basses et est utilisée pour tromper, pour manipuler, pour piéger. Elle n'a rien d'une démarche noble. Et c'est là que réside le dilemme, car la spiritualité rejette l'illusion. La spiritualité, c'est le vrai. C'est une vérité qui ne supporte aucune illusion. 

 

On pourrait me rétorquer que ce n'est pas grave, que c'est une forme d'adaptation à la culture humaine, qui fonctionne avec l'illusion, entre autres. Ce n'est pas grave si l’on donne un aspect illusoire à une vidéo ou à un article, tant que la finalité est bonne. À partir du moment où l'objectif est de transmettre un message, peu importent les moyens. C'est là que je dis que c'est faux !

 

Les moyens et les finalités, ce n’est pas la même chose, mais c’est la même fréquence 

 Il est une question profonde et complexe qu’est la transmission de l'information spirituelle et son rapport avec les mécanismes matériels et commerciaux. En effet, la spiritualité, par essence, se situe souvent en dehors des logiques de profit et de dualité qui caractérisent notre monde matériel. Elle vise à transcender ces limitations pour toucher à l'universel et au divin. Cependant, dans un monde où tout a un coût et où les échanges sont souvent monétisés, il est légitime de se demander comment concilier ces deux dimensions sans trahir l'essence même de la spiritualité. 

La spiritualité comme fin et moyen 

Il est important de souligner que l'information spirituelle est à la fois un moyen et un objectif. Elle ne doit pas être instrumentalisée pour atteindre des buts extérieurs à elle-même, comme l'accumulation de richesse, la recherche de popularité ou la quête de pouvoir. La spiritualité, lorsqu'elle est authentique, est une voie d'élévation, de connexion à quelque chose de plus grand que soi, et non un outil pour servir des intérêts égoïstes ou matériels.  

La question de la rémunération 

Il est tout à fait compréhensible que ceux qui consacrent leur temps et leurs ressources à diffuser des enseignements spirituels cherchent à couvrir leurs frais. La logistique nécessaire à la transmission de la spiritualité (écriture de livres, création de podcasts, organisation de retraites, etc.) a un coût, et il est juste que ces efforts soient rémunérés. Cependant, il y a une limite à ne pas franchir : celle où la quête de profit devient une fin en soi, détournant ainsi l'essence spirituelle de sa vocation première.  

La distinction entre moyens et fins 

La clé réside peut-être dans la distinction entre les moyens et les fins. Les moyens (comme la vente de livres ou d'abonnements) peuvent être utilisés pour soutenir la diffusion de la spiritualité, mais ils ne doivent pas devenir l'objectif principal. Si l'accumulation de richesse ou la recherche de notoriété prend le pas sur la transmission authentique, alors la spiritualité perd sa pureté et devient un produit de consommation comme un autre.  

L'intention derrière l'action 

En spiritualité, l'intention est primordiale. Si l'intention derrière la diffusion d'un enseignement est pure et désintéressée, alors les moyens utilisés pour le diffuser (même s'ils impliquent une rémunération) peuvent rester alignés avec cette intention. En revanche, si l'intention est corrompue par la recherche de profit ou de pouvoir, alors l'essence spirituelle est perdue.  

La fréquence spirituelle vs la fréquence matérialiste 

Cette métaphore est puissante : elle suggère que chaque action, chaque intention, émet une certaine vibration. Lorsque nous agissons dans un esprit de service, de partage et d'amour, nous vibrons à une fréquence élevée, en harmonie avec la spiritualité. Mais lorsque nous nous laissons entraîner par la cupidité, l'égo ou la peur, nous descendons à une fréquence plus basse, celle du matérialisme.  

L'équilibre à trouver 

Il est possible de trouver un équilibre entre la nécessité de couvrir les coûts liés à la diffusion de la spiritualité et le maintien de l'intégrité spirituelle. Cela peut passer par des modèles de financement transparents, des dons, ou des échanges basés sur la gratitude plutôt que sur le profit. L'important est de rester conscient de ses motivations et de ne pas laisser le matériel prendre le pas sur le spirituel. 

En conclusion, la spiritualité, par sa nature même, appelle à la transcendance des logiques dualistes et matérialistes. Cependant, dans un monde où tout a un coût, il est possible de diffuser des enseignements spirituels tout en restant aligné avec leurs valeurs profondes, à condition de garder une intention pure et de ne pas se laisser corrompre par la quête de profit ou de pouvoir. La clé réside dans l'équilibre entre les moyens nécessaires à la diffusion et la préservation de l'essence spirituelle.  

Dans la spiritualité, les moyens et les finalités, bien qu’ils ne soient pas la même chose, sont sur la même fréquence. Il n'y a pas de dualité, pas de séparation entre le contenu et le contenant, entre le moyen et la finalité. Le contenant est le contenu. Il n'y a aucune place pour la dualité ou la séparation. Ces deux attributs caractérisent les fréquences basses qui dominent sur Terre, mais ils n'existent pas dans les fréquences hautes. Or, le message spirituel invite les êtres humains à s'élever des fréquences basses vers les fréquences hautes, celles de la lumière. Un message spirituel qui se confond avec des méthodes ou des techniques issues des fréquences basses a toutes les chances de devenir un message brouillé. À la fin, on ne comprend plus rien. Le message spirituel devient un message consommable, comme n'importe quel message culturel, intellectuel ou littéraire. Il devient comme un poème que l'on apprécie un moment, puis que l'on oublie.  

 

Conclusion  

La transmission de la spiritualité dans un monde dominé par les logiques marchandes exige une vigilance constante. Si les moyens matériels sont nécessaires pour diffuser un message spirituel, ils ne doivent jamais en devenir la finalité. L'enjeu est de préserver l'intégrité du message en évitant qu'il ne soit réduit à un simple produit de consommation. La spiritualité, lorsqu'elle est authentique, invite à s'élever au-delà des fréquences basses du matérialisme et de l'illusion. Trouver un équilibre entre diffusion et préservation de l'essence spirituelle est donc essentiel pour éviter que le message ne devienne un simple bruit dans le flot incessant des sollicitations. 

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