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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

mardi 4 juin 2024

L'illusion du réel : ce que j’ai vu lors de mes sorties hors du corps

  

Focaliser sur la dimension énergétique de la matière

La culture d'amour passe par la focalisation sur la dimension énergétique de tout ce qui est matériel, sachant que la matière n'est en soi qu'une manifestation de l'énergie, une fréquence de l'énergie.

La matière n'est pas ce qu'on voit avec les yeux, elle n'est pas ce qu'on touche avec les mains. Le mur se présente comme un objet dur au toucher, opaque et infranchissable. C'est ainsi qu'on le voit. Or, cette perception est incomplète. Elle ne reflète pas la réalité du mur. Elle reflète une version du mur, une version créée par ma vue et mon toucher. C'est une information que mon cerveau synthétise à partir des données transmises par mes fonctions sensorielles. Or, ces dernières ont des capacités perceptives limitées. Ces sens ne peuvent pas percevoir le niveau vibratoire du mur.

Mes yeux ne peuvent pas voir que tout vibre dans le mur, absolument tout. Rien n'est stable, et encore moins rigide. Mes mains ne peuvent pas pénétrer le mur et palper les particules qui le composent. Or, dans la réalité, le mur n'est pas ce qu'on voit. C'est un tas de particules et d'ondes qui vibrent dans toutes les directions. Je m'appuie, dans ces affirmations, sur mon expérience de mort provisoire. J'ai quitté mon corps physique et n'étais plus connecté à mes cinq sens. J'ai traversé l'un des murs du bloc opératoire de la clinique où j'étais hospitalisé. Le mur n'était pas un objet dur. Je ne voyais que des particules qui vibrent et bougent dans tous les sens. Le mur n'était plus constitué de briques collées les unes aux autres. Il ressemblait à une vapeur de particules qui vibrent.

L'illusion du réel, l’exemple des platanes de mon village

Un tronc d’arbre est perçu par notre mental comme un objet grossier avec une rondeur, une hauteur et une profondeur. Mais cette perception est fausse. Elle est illusoire. Sur quoi je m’appuie dans mon propos ? Sur mon expérience personnelle. En effet, je me suis retrouvé hors de mon corps physique, au-dessus des platanes qui entourent l’église de mon village. Ces platanes ne sont pas ce qu’on voit avec nos yeux. Ce sont des condensations d’énergie de lumière, des amas de particules lumineuses qui vibrent. Résultat : le tronc de couleur gris clair, rond, haut, enraciné dans le sol, les branches entourées de feuilles vertes, etc., tous ces éléments n’existent pas réellement. Ce sont des images, des formes « trompeuses » d’une énergie de lumière condensée à un point de l’espace, autour de l’église.

Cette étrange situation me fait penser au fonctionnement du langage numérique. Quand je saisis un texte, je peux lui donner la couleur de mon choix : noire, rouge, bleue, etc. Mais, en réalité, aucune couleur n’existe réellement. C’est juste de l’illusion. Ce qui existe à l’intérieur de la machine, c’est de l'énergie électromagnétique organisée en flux d’informations.

Le rouge ou le vert que voit mon œil n’est pas réel. C’est de l’information. Quand je sélectionne un passage et le mets en rouge, le logiciel m’informe que, suite à ma demande, mon texte est en rouge. Mais il n’y a pas d’encre rouge à l’intérieur de la machine. C’est de l’information qui n’a aucune réalité matérielle. Étrange ! Le logiciel réagit à mon mental et me fait voir ce que je veux voir. Je demande à voir du rouge, il me fait voir le rouge. Je demande à voir des lettres en gras, il me fait voir des caractères en gras. Mais dans le PC, cet objet solide et ayant un volume donné, il n’y a pas une seule goutte d’encre. Il n’y a qu’un flux d’informations porté par des circuits électriques et magnétiques.

Le rouge de mon logiciel n’est pas moins illusoire que le gris clair, le jaune brunâtre ou le vert de mon platane. Ce dernier n’est ni gris, ni jaune, ni vert. Mais mon œil continue à le voir en tant que tel. Il n’y a pas d'autre choix. Le lendemain de ma sortie de corps, je suis sorti voir mes platanes. Ils ont bel et bien les couleurs que mon œil voit depuis toujours : gris clair, jaune brunâtre et vert. Puis-je en conclure que ce que voient mes deux yeux n’est qu’un flux d’informations qui n’a pas de réalité physique ou matérielle ? Un flux d’informations qui s’adapte à mon cerveau et lui donne à voir ce qu’il veut et peut voir ?

Un autre questionnement émerge. Si l’arbre n’est pas ce qu’on voit, s’il n’est pas un objet « solide », comment expliquer que, pour le couper, on utilise une tronçonneuse ?

Il est vrai que l’information que reçoit mon cerveau, lorsque je vois un jardinier tronçonner un arbre, montre un « objet solide » scier un autre « objet solide ». Or, est-il sûr que la tronçonneuse et l’arbre sont réellement deux « objets solides » comme nous le croyons en les voyant de nos propres yeux ? Somme toute, si nos yeux voient des couleurs qui n’existent pas, ils pourraient aussi voir des volumes solides qui n’existent pas non plus. 

Ce questionnement m’amène à un autre. Quand je vois de mes propres yeux la tronçonneuse scier l'arbre, que font les particules de l'arbre et de la tronçonneuse ? À quelle fréquence vibrent-elles ? C’est peut-être à cet endroit qu’il faut orienter la réflexion.

Je suppose que l'action de la tronçonneuse sur l'arbre amène l’énergie de lumière, qui est la réalité de l’arbre, à modifier sa vibration. Cette modification donne lieu à de nouvelles formes perceptibles à l’œil : branches découpées, feuilles arrachées, branches sans feuilles, etc. L’arbre visible n’est plus le même.

Ces questionnements et les hypothèses qui en découlent ne prétendent pas apporter une réponse sûre. Mais ils s’appuient sur un paradigme où la matière visible n’est qu’un aspect vibratoire de l’invisible. Derrière le platane que je vois avec mes yeux comme étant un objet solide, il y a cet amas d’énergie lumineuse que ma conscience a perçu quand je suis sorti de mon corps, c’est-à-dire quand j’ai changé de fréquence énergétique. Puis-je en déduire que la connaissance dépend de la fréquence à laquelle je me situe ?

Sur le plan purement expérientiel, oui, je peux affirmer que ma connaissance des objets de l’univers et de l’univers en entier dépend de la fréquence dans laquelle je vibre.

Regarder mon corps physique comme une construction vibratoire

Concernant les individus, on peut appliquer le même procédé. Il faudrait détruire toutes ces informations fausses sur les individus. Il faut arrêter de voir dans les individus des ennemis, des adversaires, des gens qui sont là pour nous prendre quelque chose. Il faut détruire cette information. C'est une information erronée parce qu’elle est incomplète. C'est la culture de la peur qui a implanté cette information en nous. Il faut la détruire et regarder les gens différemment, avec un regard bienveillant.

Sur quoi se base ce regard de bienveillance ? Il se base sur le principe que nous sommes tous des êtres : des êtres vivants dans un état de séparation. Cette séparation est source de souffrance. Le bouddhisme l’a bien mis en lumière, il y a bien cinq mille ans. Cet état de séparation est la source de toutes les peurs que nous vivons sur terre. Mais cette séparation est illusoire, elle n'est pas réelle.

Ce qui est réel, c'est que nous sommes des consciences ayant incarné des corps physiques. Ça, oui, c'est vrai. Mais le corps physique, c'est quoi ? Ce n'est pas de la matière, c'est des particules d'énergie. Des particules qui vibrent et qui ne sont donc ni stables, ni figées, ni rigides. Ces particules sont en mouvement permanent. Elles ne sont ni observables, ni perceptibles avec nos capacités sensorielles limitées. Comment je le sais ? Je le sais parce que je les ai vues vibrer avec ma conscience extra-sensorielle quand je suis sorti de mon corps.

Changer de regard, c'est prendre conscience que mon corps à moi n'est pas un objet rigide, mais une construction vibratoire de particules. Changer ce regard-là, c'est accéder à une connaissance spirituelle de mon corps physique et du corps de l'autre, accéder à une connaissance extrasensorielle plus complète. Si l'on dit qu'on a incarné un corps physique qui n'est en réalité qu'un réseau de particules, cela implique que la peur d'être séparé ou d'avoir été séparé de son être est une pure illusion. Elle n'a plus lieu d'être.

Regarder les gens comme un réseau vibratoire de particules connectées

Ce regard spirituel nous autorise à admettre qu'on ne s'est jamais séparés de notre être « énergétique » pour incarner un corps physique. On est une énergie (âme/conscience) qui incarne une énergie (réseau cohérent de particules d'énergie connectées). La différence n'est pas entre l'énergie et la matière, puisque la matière elle-même est énergie. La différence est au niveau de la fréquence vibratoire. La fréquence de l'âme/conscience vibre haut, celle du corps vibre bas. Je le sais parce que j’ai expérimenté les deux fréquences, lors de mes sorties hors du corps (cf. Mon expérience EMI).

Par conséquent, la séparation est illusoire, elle n'est pas réelle. C'est vrai qu'on parle beaucoup de séparation. Mais quand nous creusons, il n'y a pas de séparation. La séparation n'existe qu'au niveau mental, au niveau intellectuel, au niveau du regard. C'est au niveau de la culture, qui est le produit de nos sens erronés, de notre perception sensorielle incomplète. Mais il n'y a pas de séparation réelle puisqu'on incarne un corps qui n'est rien d’autre que de l'énergie qui vibre sur une fréquence basse, plus lente.

Quand nous nous émancipons de cette illusion de séparation, nous réalisons que nous sommes toujours nous-mêmes, nous sommes toujours des êtres, des êtres de lumière et d'amour. Nous sommes des êtres qui incarnons un corps qui n'est au fond qu'un réseau de particules d'amour (amour = énergie). Il est bien vrai que ce réseau particulaire, qu'est notre corps physique, se manifeste comme un objet rigide, opaque et isolé dans l'espace. Mais, il ne se manifeste en tant que tel qu'à l’œil de l'humain.

Nous voyons notre physique avec nos yeux comme un objet rigide. Ce n'est vrai que dans la fréquence qui met en lien les deux : le corps physique et nos yeux. La fréquence où nos capacités sensorielles sont à l’œuvre. Il s'agit d'une fréquence basse qui laisse se générer une information incomplète, laquelle est source d'illusion pour le mental. Ce dernier, lui-même, opère dans la même fréquence basse. Tout concorde.

Mais c'est là le problème. Cette illusion, conséquence de l'information incomplète, est créatrice de toutes les peurs sur Terre. C'est la matrice de toutes les peurs qui nous entourent, qui nous hantent, qui nous mettent en concurrence et en conflit entre nous, etc.

À la base, tout est énergie. C'est juste la fréquence vibratoire qui change.

Nous vivons dans un corps physique qui a besoin de nourriture, de vêtements et d'abri. Ces besoins matériels sont à la base de la société et de l'économie. La société humaine n'a pas émergé sur la base de l'amour, mais sur celle du besoin. D'où l'émergence de l'économie matérielle pour combler nos besoins matériels.

Nous exploitons les richesses de la Terre au service de notre corps. Nous exploitons les richesses de la Terre pour le nourrir et le maintenir en vie. Nous construisons des usines qui produisent les biens dont il a besoin. Nous créons des entreprises qui produisent les services dont il a besoin. Nous labourons les champs qui produisent les produits agricoles dont il a besoin : les légumes, les fruits et les céréales. Nous fabriquons des voitures, des camions, des motos, des avions, pour que cet objet puisse se déplacer, se multiplier et coloniser la Terre.

Parce que nous croyons que c'est un objet rigide, nous focalisons davantage sur son aspect matériel et sa manifestation physique. Notre connaissance se limite à cela. Nous oublions, ou nous ne savons pas, que ce corps « rigide » est un prolongement de l'énergie. C'est une version de l'énergie. C'est une manifestation de l'énergie à une fréquence basse. Encore une fois, je n'oppose pas l'énergie à la matière. Toutes deux sont des états vibratoires différents de la même chose. Cette chose s'appelle l'amour. Ils sont d'apparence opposés, mais c'est juste la fréquence qui change. 

Il n'y a rien de solide, il n'y a rien de rigide ; pas même la voiture qu'on construit à base de métal transformé. Ce métal-là, d'où provient-il ? Il provient de la terre. Il provient de la pierre. Et c'est quoi la pierre ? Est-elle un objet solide ? Non, c'est un ensemble de particules d'énergie qui interagissent à des fréquences excessivement basses. Et c'est ce qui fait qu'on a du plomb, de l'or, du zinc, de l'aluminium, etc. Ce sont des constructions vibratoires cohérentes.

À la base, tout est énergie. La voiture ou l'avion qu'on construit au service de l'humain, ce sont de l'énergie. Mais c’est notre connaissance de cette énergie qui est limitée et incomplète. On focalise davantage sur la version matérielle et on méconnaît la dimension énergétique.

Cette vision, issue d'une information incomplète, doit évoluer vers une vision énergétique, une vision spirituelle. Spiritualiser sa vie sociale, ses relations, ses contacts, son environnement, revient à porter un regard énergétique sur le monde. Cela revient à s'autoriser à rechercher une information complète du réel. Nous devons incarner une connaissance complète, une connaissance qui décrit l'objet tel qu'il est.

Nous débarrasser de ce qui nous encombre

Alors, revenons à la posture d'amour. De quoi s'agit-il ? Il ne s'agit pas d'inventer quelque chose qui n'existe pas. Il s'agit plutôt de se débarrasser de quelque chose qui existe et qui nous encombre. Cela nous empêche d'accéder à cette haute vibration.

Il s'agit de changer de lunettes, de nous débarrasser de ces lunettes qui nous font voir la réalité sous une forme illusoire, qui nous font voir le corps humain comme un objet physique rigide. Il faut se débarrasser de ces lunettes afin de voir et percevoir que les humains qui nous entourent sont des constructions énergétiques harmonieuses et cohérentes. Ce sont des constructions de particules d'énergie, sans masse à l'origine.

Ces particules, en interagissant entre elles, constituent, ensemble, une masse. La masse est le résultat de cette interaction collective. Mais si l'on isole une particule, dans son état le plus petit et le plus fin – et d'ailleurs on ne la trouvera jamais parce qu'il y a toujours plus petit et plus fin –, on s'apercevra qu'elle n'est pas une masse du tout, c'est une énergie sans masse.

C'est l'interaction des particules qui, à un moment de cohérence, produit une forme ou une manifestation.

Les gens qui m'entourent sont énergie

Le corps humain est une construction cohérente de particules fines qui vibrent à très haute fréquence et changent en permanence. Il est constitué de cellules qui naissent et qui meurent toutes les secondes. Mais la structure du corps, cet objet que je vois devant moi, que j'appelle « corps physique », c'est un ensemble d'interactions subatomiques ; interactions harmonieuses, qui agissent ensemble.

Dans leur évolution, les cellules se constituent en organes, les organes se constituent en corps physique. Mais cette constitution ne change pas la nature des particules élémentaires. Ce qui change, c'est l'interaction de ces particules, qui donne une forme ou une autre. Ce sont les interactions qui vont créer des organes, l'estomac, le cœur, etc. Les particules qui vibrent créent des formes, des manifestations.

C'est ainsi qu'il faut regarder les gens qui m'entourent. Ce sont des réseaux cohérents de particules d'énergie. C'est cela le regard spirituel que je dois porter sur le réel. À moi de m'éduquer, de m'entraîner à avoir en présence cette connaissance, de l’avoir en présence de manière permanente, jusqu'à ce que cela devienne un réflexe spontané dans ma façon de percevoir les autres.

Concrètement, demain, j'irai m'acheter, par exemple, un croissant dans une boulangerie. Je prends toujours cet exemple parce que c'est le plus basique. C'est l'exemple où l'on ne soupçonne pas la dimension universelle qu'il peut avoir. Acheter un croissant, ce n'est pas une situation très compliquée, ni complexe. Le regard que je vais porter sur la boulangère qui va me servir le croissant est déterminant. Si je la perçois, non comme un corps physique, mais comme une construction cohérente de particules énergétiques, ça change tout.

Au-delà de son identité sociale, la boulangère est avant tout une construction vibratoire de particules énergétiques, une construction cohérente, mais éphémère. À n'importe quel moment, tout peut basculer.

Si je porte sur la boulangère ce regard, dans ce cas-là, je verrai quoi ? Je ne verrai pas une personne humaine avec un tablier, derrière une caisse. Je sentirai plutôt un réseau de particules qui vibrent, un vortex. La boulangère qui est en face de moi n'est pas simplement une personne avec une identité sociale et une fonction. C'est une construction éphémère. C'est un ensemble de particules énergétiques qui bouillonnent, qui agissent et interagissent. Et c'est leur interaction qui fait que j'ai en face de moi un corps, une personne sociale, avec un nom, un prénom, qui porte un tablier, qui fait des gestes, qui réalise des tâches techniques, etc. J'ai en face de moi un ensemble de particules qui vibrent. Moi-même, je ne suis que cela. Donc, qu'est-ce qui reste ? Qu'est-ce qui n'est pas éphémère ?

Nous savons que c'est de l'éphémère, parce qu'à un moment donné ces interactions vont changer. Elles vont cesser d'exister puisque les particules qui rentrent en interaction changent tout le temps. Toutes les nanosecondes, des particules meurent, d'autres naissent, etc. Mais à un moment donné, tout cet ensemble, qu'on appelle corps humain, va se disloquer. Mais qu'est-ce qui reste ? Qu'est-ce qui n'est pas éphémère ? C'est la conscience.

Concrètement, demain, quand j'irai me chercher un croissant, je me retrouverai face à de l'énergie manifestée et incarnée. De l'énergie en mouvement sur Terre. Moi-même, je ne suis que de l'énergie manifestée et incarnée. La question, c'est : qui est celui-là ? C'est qui cette chose qui se retrouve devant cette énergie et qui est elle-même énergie ? La réponse, elle n'est pas très compliquée. C'est la conscience. Donc, demain, moi, en tant que conscience, j'irai chercher un croissant pour mon corps physique.

Je me retrouverai face à une énergie qui est orientée et dirigée par une conscience. Et moi-même, je serai une énergie dirigée et orientée par ma conscience. Nous sommes, la boulangère et moi, deux consciences qui se rencontrent pour permettre à l'énergie de circuler.

L'acte d'achat du croissant n'est qu'un échange d'énergie. Le croissant que la boulangère me vend, c'est de l'énergie. C'est de la farine. C'est du blé. Ça vient de la terre. Et un grain de blé, c'est des milliards de particules énergétiques. C'est de l'énergie. Donc, on est là dans une situation où les deux consciences organisent un échange d'énergie. Et comme l'énergie transcende l'espace-temps, la boulangère et moi, nous n'existons pas séparément.

La boulangère n'est plus ce personnage portant une tenue de travail, derrière sa caisse. Et moi, je ne suis plus ce client. Ce ne sont que des rôles éphémères que nous interprétons. Nous sommes, elle et moi, des manifestations de la même énergie. Même le croissant échangé contre de l'argent, c'est de l'énergie. Et ce sont nos consciences qui organisent ce mouvement d'énergie, cet échange d'énergie. À ce niveau, le regard change. Nous réalisons que nous ne sommes pas séparés. Nous sommes reliés au niveau de la conscience et de l'énergie.

Posture d'amour

C'est cette perception spirituelle qui doit fonder ma posture. Je dois développer en moi des réflexes et des comportements en phase avec ce que nous sommes. Au-delà de nos manifestations et personnages (boulangère-client), nous sommes le couple énergie/conscience. Cette personne qui est en face de moi, c'est moi-même. Et moi, je suis elle. Notre posture doit s'aligner sur cette fréquence. Comment ? Par l'amour.

C'est là où l'amour rentre en jeu. C'est-à-dire que le fait qu'on soit non séparés, mais reliés et qu'on soit la même chose, la même énergie, ça ne peut que donner lieu à des émotions d'accueil, de respect, d'ouverture, d'acceptation et de bienveillance. Et ces émotions découlent directement de l'amour inconditionnel, la matrice de toutes les émotions positives.

Pour développer une posture spirituelle, il faudrait déconstruire ces informations erronées. Il faudrait revoir cette culture de l'ignorance qui nous impose une perception erronée et incomplète de la réalité : des arbres, des murs, des tables, des chaises, des flacons, des bouteilles, des camions, des avions, des forêts, etc. Notre connaissance du réel est partielle et incomplète. Nos capacités sensorielles ne nous informent que partiellement sur le réel. Il faudrait développer nos capacités intuitives et extra-sensorielles, afin d'avoir une information complète sur le réel.

À moi de faire ce que j'ai à faire. Pour le reste, c'est l'univers qui fait.

dimanche 4 juin 2023

Dialogue de coeur !

 S

Je parcours un sentier parallèle à ma route. Un sentier parsemé d’objets qui se dressent sur mon chemin et ralentissent ma marche. Puis, une voix me murmure : « Ce sentier est ta route. » C’est cela, mon amie, le temps qui me porte en ce moment. Oui, je vais bien. Le dire ouvre la porte à ce bien-être timide qui se faufile entre les ruelles de la vie terrestre.

V

Je viens de lire ceci :« Il existe de nombreux êtres qui n'ont pas de rêves, pas de vision supérieure pour guider leurs actions. Si nous disons à l'un de ces êtres : arrête-toi, regarde en toi et vois ce que tu veux vraiment, quels sont tes rêves ? La personne pourrait découvrir qu'elle n'a jamais cru qu'elle pouvait rêver. Il n'y a pas d'opération mentale à ce niveau. Il y a des gens qui ne rêvent tout simplement pas. Il est nécessaire que nous ayons la capacité d'aider les gens à ce niveau, afin qu'ils aient une vision positive, une vision intérieure. Qu'ils se voient et naissent d'une manière plus positive. Et qu'à partir de là, ils puissent avancer pas à pas. »

S

Je ne cherche pas à être. Je suis. Je suis celui qui longe le sentier avec ce sentiment constant d’incomplétude. Je n’existe pas à un point fixe. Je deviens à chaque seconde.

V

Tu deviens cette lumière d’amour qui œuvre sans attente, dans le silence et la discrétion.Mon ami, le sentiment d’incomplétude vient d’une attente. Attendre quelque chose pour se sentir complet. Mais la complétude est déjà en toi. Tu es la complétude. Tout réside déjà en toi, y compris la capacité à te sentir complet. Il te suffit de connecter ta conscience à cette énergie de complétude.

S

Il n’y a pas d’un côté moi et de l’autre toi. Il y a un champ. Il y a un océan. Nous nageons dedans. Tu me vois aller vers l’amour. Je te vois me regarder. Je suis ton miroir. Tu es mon miroir. Il n’y a pas "moi". Il n’y a pas "toi". Il y a cette énergie qui bouillonne, chemine et monte. Elle s’élève. Tantôt, elle prend forme en toi, tantôt en moi. On nage dedans comme dans un océan. De temps en temps, on sort la tête de l’eau. On se regarde en miroir. Puis on replonge !

V

Celui qui dit se sentir « incomplet » est le mental, chargé par les tâches et alourdi par les objets de la vie matérielle. Mais cela reste le mental. Ta conscience a la capacité d’observer tout cela et de se retirer vers sa complétude.

S

Oui, mon amie. L’incomplétude est un sentiment terrien. Elle me rappelle que je suis sur terre. Elle me dit que j’ai encore du chemin à faire pour poursuivre mon élévation. L’incomplétude est mon lien avec la Terre. La complétude est mon horizon au ciel. Oh, mon amie, quel bonheur de cheminer dans la lumière, vers la lumière, pour la lumière ! Ce sentiment dit que j’ai encore des choses à travailler pour poursuivre mon élévation spirituelle. Il n’y a pas "toi" et "moi". Il y a deux âmes, et des âmes qui cherchent la fusion avec l’amour absolu. C’est notre aspiration de vie. Il n’y a pas de choses impossibles. Il n’y a que des choses à revoir, des souffrances à guérir. Ce n’est pas mon mental qui parle, c’est mon cœur qui bat. Et quand le cœur bat vrai, c’est Dieu qui nous parle !

V

Mon ami, je ne sais pas si l’on peut parler d’élévation spirituelle. Il n’y a que des vibrations auxquelles nos âmes se connectent ou non. C’est le chemin qui importe vraiment. Oui, c’est mon sentiment aussi. La communication est sensible et directe au cœur.

S

Élévation ou dépréciation, ce sont des réglages de l’univers. Nous en sommes les paramètres ! Je pense que quand je dis « j’ai des choses à travailler pour m’élever... » et quand toi, tu réponds « il n’y a que des vibrations auxquelles nos âmes se connectent », c’est comme si l’univers parlait à lui-même. Comme s’il était en train de s’auto-régler à travers nos vibrations.

Je pense que nos paroles expriment ces vibrations et, en les exprimant, elles les rendent réelles. Est-ce que, si l’on ne parlait pas, ces vibrations existeraient ? Pas si sûr. Elles existent en potentialités dans le néant. Mais c’est en les exprimant qu’on les sort du néant (vacuité) pour leur donner une forme et une réalité. Là s’arrête notre rôle. Mais c’est exactement notre apport au cycle éternel de la création.

Quand le cœur parle, c’est comme si l’on puisait dans la vacuité quelque chose, qu’on l’extirpait et qu’on lui donnait une existence réelle. Je pense que nos émotions créent nos réalités. J’ai bien dit « je pense ». Je n’affirme rien. Je pense, et c’est tout. Et il y a de la place pour tout dans l’univers : l’émotion, la pensée, le doute, l’expérimentation, la vérité, l’hypothèse... « Je pense » (hypothèse) que la conscience universelle utilise tous ces éléments comme paramètres pour son propre fonctionnement. La nature nous a donné les facultés de penser, affirmer, confirmer, douter, supposer, spéculer, imaginer, etc. C’est avec ces outils que nous contribuons à l’intelligence universelle. Tout est utile. Tout est juste. Tout est exact !

Qu’est-ce qu’on est en train de faire depuis 30 minutes ? On crée une vibration. On la sort du néant pour lui donner une réalité. Cette vibration qu’on est en train de créer n’existait pas avant qu’on en parle. C’est nous qui la créons. Ainsi, quoi que l’on exprime dans la vie, du moment que cela vient du cœur, c’est créateur d’une réalité.

Le mental bavarde. Le cœur crée. Mais pour créer, le cœur, semble-t-il, se sert du bavardage du mental !

V

Parfait !Le cœur crée et l’amour se fait présent.

S

Exact, mon amie. L’amour se fait présent.



jeudi 4 mai 2023

Aimer la nature...

 Je suis sorti en plein vent et pluie, pour ma randonnée habituelle. J'ai senti la joie de vivre sans condition et d’être prêt à mourir sans condition. 

 C'est une expérience magnifique que de me retrouver seul, exposé au vent et à la pluie, et pourtant je ne me sens pas seul du tout. Toute la nature danse autour de moi.

C'est merveilleux d'assister à ce concert, plus réel que le réel, sans guichet, sans service d'ordre. Heureusement que tu es là, pour que te confier ce délire empreint d'une vérité noble : celle d'aimer la nature.  

C'est une question d'amour. Un amour inconditionnel pour la nature, dans tous ses états.  

Je ressens une compassion sincère pour ceux qui préfèrent la plage et le soleil, et qui fuient la pluie et le vent.

Moi, je fuirais un ouragan ou une tempête dévastatrice, mais jamais un vent aimant ou une pluie bienveillante. Je compatis.  

Mon corps pousse contre le vent, tout comme le vent pousse contre mon corps.

Mon âme observe ce jeu amusant. Elle ressent la vie.

Ce qui est merveilleux, c'est lorsque je m'observe, au milieu de ce vent qui souffle et de cette pluie qui danse,

Je me dis simplement : je suis ! 

Que de mieux pour vivre le présent ! 

  

 

  

lundi 24 avril 2023

La mort, une fenêtre sur l'infini !

La mort, un passage et non une fin

La mort n'est pas la fin de la vie. Elle constitue un point de passage vers une autre dimension, une transition dans une énergie et une fréquence différentes de celles de notre existence terrestre. Elle s'inscrit dans un cycle éternel, une roue sans commencement ni fin, où le temps lui-même est créé par la rotation de cette roue.

Si la mort suscite tant de peur, c'est avant tout en raison de notre ignorance. Notre civilisation nous habitue à redouter la mort et à nous accrocher à la vie matérielle. Dans cette fuite en avant, nous nous perdons parmi les objets de notre quotidien, pensant qu'ils peuvent nous faire oublier notre départ inéluctable. Pourtant, malgré ces stratagèmes, nous partirons un jour.

Une culture aveuglée par le matériel

Notre culture nous présente la vie terrestre comme la seule réalité possible, occultant toute perspective d'une continuité après la mort. Cette vision a même influencé l'histoire de la science, conduisant de nombreux chercheurs à rejeter l'idée d'une vie après la vie. Pourtant, aucune preuve scientifique ne vient étayer l'absence de quelque chose au-delà de cette existence.

J'ai moi-même grandi dans cette culture, mais une expérience décisive m'a permis d'explorer une autre fréquence de réalité. J'ai fais une EMI et en suis revenu transformé. Cette expérience m'a révélé une vie faite d'énergie pure et de conscience universelle, au-delà de la matière et des perceptions sensorielles.

Le voile de l'oubli et l'éveil

Nous venons sur Terre pour vivre l'expérience de la dualité et de la séparation. Cependant, à notre naissance, nous oublions nos vies antérieures. Ce mur d'oubli nous isole de notre véritable essence, nous plongeant dans une réalité limitée par nos sens et nos croyances. Il faut une expérience d'éveil pour retrouver notre lien avec notre nature universelle.

L'éveil change notre rapport au monde. Il nous pousse vers le calme, le silence et la paix intérieure, loin des conflits, des peurs et des attachements matériels. Cette transformation nous révèle que la souffrance provient de nos illusions et de notre peur de perdre une vie éphémère.

La vie comme une scène de théâtre

Sur Terre, nous sommes comme des acteurs amnésiques, croyant à tort que la pièce de théâtre que nous jouons est la réalité. Nous nous identifions à nos rôles, et les scènes de violence, initialement fictives, deviennent réelles. Cette amnésie collective nous empêche de voir au-delà des apparences.

Le cycle quotidien—se lever, travailler, consommer, dormir—nous rend semblables à des machines. Nous oublions de nous interroger sur le sens de tout cela. La mort, lorsqu'on l'intègre dans notre perception, peut nous aider à nous rappeler que nous sommes des acteurs temporaires dans une pièce éphémère.

Une perception juste de la mort

Accueillir la mort comme une étape naturelle dans le cycle évolutif de la vie peut transformer notre expérience terrestre. Elle nous rappelle que nous sommes des voyageurs, passant d'une fréquence à une autre. Ce qui meurt, ce n'est pas "moi" dans ma globalité, mais mon corps physique, cette enveloppe de matière qui retourne à la Terre. L'énergie qui m'anime est immortelle, émanant de l'amour inconditionnel, essence de l'univers.

La mort désintègre l'éphémère pour libérer l'éternel. Elle met fin à l'illusion du "je" matériel pour révéler le "je" universel. Mon expérience dans l'au-delà m'a permis de comprendre que mon existence terrestre est une partie d'un tout beaucoup plus vaste.

Rôle du mental et retour au cœur

Le mental est un outil précieux pour naviguer dans la réalité matérielle, mais il ne peut saisir la vérité ultime de l'univers. Cette vérité réside dans le cœur, connecté à la source. En créant des espaces de silence et d'inaction, nous permettons à notre cœur de nous rappeler qui nous sommes et d'accéder à l'énergie de l'amour inconditionnel.

La matière n'est qu'une forme temporaire de cette énergie. En reconnaissant cela, nous comprenons que la mort n'est pas une fin, mais une évolution vers une autre fréquence de vie. Nous réalisons que nous sommes énergie pure, sans commencement ni fin.

La mort, un événement naturel et nécessaire

La mort est un phénomène naturel, indispensable à l'évolution de la nature. Elle permet la régénération, le renouveau. Pourtant, notre culture dominante en a fait une source d'angoisse. Si nous nous libérons de ces influences culturelles, nous retrouverons la paix pour accepter la mort comme une étape essentielle de notre parcours.

Nous sommes des enfants de la nature, et celle-ci nécessite autant la mort que la vie pour évoluer. En intégrant cette réalité, nous devenons des êtres harmonieux, en phase avec le cycle naturel de la vie.

Une vision universelle

En résonance avec l'univers, nous comprenons que tout est connecté. Rien n'existe seul. Tout est énergie, partage et interaction. Notre mental a son rôle dans l'organisation de notre vie terrestre, mais il ne peut saisir l'infini. Cette compréhension vient du cœur, qui nous reconnecte à notre essence universelle.

La mort n'est pas à craindre, mais à embrasser comme une partie du voyage. Elle nous rappelle que nous sommes bien plus que des êtres physiques : nous sommes conscience, amour et énergie, destinés à évoluer au-delà des frontières du temps et de l'espace.

Ainsi, mourir, c’est revenir à la vérité de l’univers, un réveil après un long rêve. La mort est une fenêtre ouverte sur l’infini.

samedi 4 février 2023

Compassion...

J’ai laissé derrière moi ma journée, passée à remplir mon devoir envers la société qui abrite mon corps; corps qui abrite mon âme-conscience.

Je suis en rendez-vous avec la nature. Il pleut et j’adore. Et quand il ne pleut pas, j’adore aussi. J’aime la nature telle qu’elle se présente à moi. Je m’interdis les choix de l’ego. J’aime la nature d’un amour non conditionné par les phénomènes de pluie, de vent ou de beau temps. Il ne s’agit pas d’un amour que je consomme comme une belle fraise coincée entre le printemps et l’été. C’est un amour libre de toute contrainte. Un amour du cœur. Un amour qui échappe aux mots et aux conventions. Il loge dans les entrailles de l’être que je suis et qui est moi. Comme j’aime la nature qui m’entoure, m’accueille, m’accepte et m’offre son silence à travers la percussion lente et majestueuse de ces gouttes de pluie !

Notre âge avance. Mais ce n’est qu’un âge. Notre corps vieillit, mais ce n’est qu’un corps. Nos yeux s’épuisent et voient flou. Ce n’est que pour mieux contempler vivre notre âme.

Un jour, nous mourrons. Ou plutôt, un jour, nous partirons. Parce que l’ego ne connaît que cette vie, il pleurera notre départ. Mais nous, nous le regarderons avec compassion et bienveillance. De l’autre côté, nous rejoindrons la planète des lumières et ses habitants.

Au début, comme ici-bas, nous serons des enfants apprenant à marcher. Des êtres lumineux nous guideront, nous enseigneront, nous accompagneront. Avec douceur, sans jugement, ils nous feront visiter la planète des consciences. Ils nous accepteront tels que nous sommes : des créatures qui errent en quête de vérité, des créatures qui se trompent et se corrigent, qui tombent, et qui se relèvent.

Là-bas, nous serons enfin purifiés, libérés de toutes les énergies nocives. Attirés par l’énergie de l’amour et de la lumière, nous serons unis à elle.

J’accepte. Je compatis. Je fais de la vie de tous les jours un monastère d’amour. Si le monastère ne peut pas devenir une société qui travaille et laboure, la société peut devenir un monastère par la conscience, par la compassion et par l’amour de l’univers.

J’ai passé ma journée à travailler pour donner à la société ce que je lui dois. J’espère avoir participé au bonheur des êtres. En tout cas, mon intention y est posée. Cette journée, j’ai fait ce qu’on attend de moi et j’ai quitté mon travail. Aurais-je choisi une autre façon de passer cette journée si j’avais eu le choix ? Ce n’est pas important. Ce n’est qu’une journée de sept heures dans l’éternité. Ce n’est que moi parmi un nombre infini de « moi ».

D’ailleurs, puis-je dire que je n’ai pas choisi cette journée ? Ce serait probablement faux. À un moment ou un autre, j’ai dû faire un choix qui m’a mis sur une voie. Et puis cette voie m’a mené, des années ou des vies après, à la journée d’aujourd’hui. Donc, est-il si important que ma journée se soit bien passée ? Cette importance est aussi éphémère que l’est ma journée. Je dois dire, tout compte fait, que je suis heureux d’avoir vécu cette journée. Elle me fait prendre conscience de mon existence. Elle est la preuve que je suis ici sur terre, aujourd’hui et maintenant. Je suis là pour la vivre et l’observer. Je suis là pour m’observer.

Compassion !

vendredi 3 février 2023

Enseignement d'une EMI - L’Expérience du Jugement

L’Auto-jugement dans l’Au-delà

Lors de mon expérience de mort provisoire, je n’ai pas été jugé. Les êtres que j’ai rencontrés m’ont fait comprendre que ce n’était pas le but de ma présence là-bas. J’étais invité non pas à être jugé, mais à me juger moi-même. Ce détail, en apparence insignifiant, est en réalité d’une importance capitale. Car dans l’au-delà, nous sommes nos propres juges.

Un criminel, par exemple, se jugera lui-même. Et ce jugement obéit aux lois universelles. Il n’a pas le choix. Lorsque ton être passe en revue tes actions passées, il le fait selon ces lois universelles, indépendamment de ta volonté. C’est un processus inhérent à ton existence en tant qu’être énergétique.

Une Réalité Qui Dépasse la Volonté

Prenons un exemple : lorsque tu rêves que tu conduis une voiture trop vite et que tu souhaites ralentir, y parviens-tu ? Non. Dans cette situation, tu n’as pas le contrôle. Il en va de même pour le jugement dans l’au-delà : ce n’est pas une décision consciente, mais une expérience vécue.

Tu n’auras pas la possibilité de choisir de te juger ou pas. Ce jugement ne dépend ni de ton libre arbitre ni de ton pouvoir. Il s’agit d’un mécanisme naturel où les énergies que tu portes en toi définissent ta trajectoire. Si ces énergies sont négatives, elles t’attireront vers des ondes similaires. Et si ton être est majoritairement négatif, il te sera difficile d’imaginer une progression vers l’amour et la lumière.

Dans l’au-delà, le jugement ne ressemble en rien à celui que nous connaissons sur Terre. Il ne s’agit pas d’un tribunal avec juges, avocats ou jurys. Il n’y a ni délibération, ni sentence. Au lieu de cela, tu vivras directement le jugement, en tant qu’expérience.

Cette expérience est immédiate et totale. Elle ne passe pas par le mental. Lorsque tu te juges, tu ressens instantanément les conséquences de tes actes. Le temps tel que nous le connaissons n’existe pas. Chaque onde émanée de toi s’échappe de manière irréversible. Tu ne peux ni la modifier ni l’arrêter.

Un être rempli d’énergie positive sera naturellement attiré par des énergies positives, parcourant ainsi la voie de l’amour et de la lumière. À l’inverse, un être chargé d’énergies négatives sera inexorablement attiré par des vibrations similaires. C’est cela l’auto-jugement.

Transparence et Mémoire

Dans l’au-delà, tu n’as ni corps physique ni mental pour altérer ta mémoire ou te justifier. Toute ta mémoire est inscrite en toi, dans ta conscience. Rien ne peut être caché, car tout est transparent. Les erreurs du passé ne te reviendront pas comme de vagues souvenirs, mais comme des événements que tu revivras pleinement, simultanément en tant qu’auteur et qu’en tant que victime.

Ainsi, si tu as causé du tort, les sensations ressenties par tes victimes s’inscriront en toi. Par exemple, si tu as tué un animal, tu expérimenteras les émotions qu’il a éprouvées avant sa mort. Ce processus est inéluctable.

Le Poids des Énergies

Les ondes informationnelles qui composent ta conscience sont dotées d’une capacité de stockage infinie. Ces ondes vibrent à des fréquences précises et sont attirées par des énergies similaires. Si elles sont majoritairement négatives, elles te mèneront vers des régions de l’univers éloignées de l’amour et de la lumière, ce que certains appellent « l’enfer ».

Mais personne ne te forcera à y aller. C’est la nature même de tes énergies qui déterminera ta destination.

Une Invitation à la Réflexion

Alors, qu’est-ce qui te préoccupe vraiment ? L’enfer, ou tes actes ? As-tu peur d’avoir commis l’irréparable ? Cherches-tu à fuir cette réalité ? Tu peux essayer d’enterrer ces préoccupations sous les routines de la vie quotidienne, mais dans l’au-delà, rien ne peut être caché.

Peut-être te considères-tu comme un être purement matériel. Mais as-tu accès à toutes les réalités pour affirmer que ce que tu vois est tout ce qui existe ? Par exemple, tu ne vois pas les ondes qui réchauffent un plat au micro-ondes, et pourtant tu ne nies pas leur existence.

Une Question d’Humilité

L’univers est infiniment complexe, mais il n’est pas forcément compliqué. Il est rempli de dimensions que nos sens limités ne perçoivent pas. Ainsi, la question n’est pas de croire ou non à ce qui dépasse nos perceptions, mais d’accepter avec humilité l’immensité de ce que nous ignorons encore.

dimanche 4 décembre 2022

L'amour et la peur...

 Notre culture rationnelle met en avant l'existence d'un libre arbitre omniprésent, sans limites. Nous avons l’impression que tout ce que nous entreprenons dans la vie quotidienne — prises de position, réactions face à des événements, décisions, actions — est dicté exclusivement par notre mental. Mais est-ce vraiment le cas ? Rien n’est moins sûr.

Je ne pense pas que nous soyons de simples machines à penser et à agir, fonctionnant en autonomie totale et autosuffisantes. Au contraire, d’une part, nous sommes profondément interconnectés ; d’autre part, nous obéissons à des énergies qui nous transcendent et dont nous sommes les instruments de déploiement sur Terre.

Certaines situations nous plongent dans une énergie d’amour favorable, où tout semble fluide et harmonieux. Mais il arrive aussi que des énergies hostiles s’infiltrent en nous, souvent de manière imperceptible. Ces énergies activent des obstacles, des perturbations ou des situations défavorables : une séparation, un incident, la pluie, un mal de tête, un problème professionnel, ou encore une mauvaise communication. Elles se manifestent pour nous orienter, subtilement mais sûrement, vers une expérience de souffrance.

Tout comme l’énergie de l’amour, celle de la peur existe également. La vie peut être perçue comme une lutte constante entre ces deux énergies opposées. L'issue de cette lutte dépend de notre conscience. Si nous dirigeons notre conscience vers l’amour, nous vibrerons l'amour. À l’inverse, si notre conscience se focalise sur les éléments perturbateurs — peur de l’échec, fatigue, risque de maladie, etc. —, nous vibrerons la peur.

Certaines personnes pourraient objecter : « Mais ces perturbations sont bien réelles ! » En réalité, elles ne sont ni totalement réelles ni totalement irréelles : c’est notre conscience qui leur donne un sens, une intensité. Lorsque nous choisissons de nous aligner sur l’amour inconditionnel, les préoccupations quotidiennes, les contraintes sociales ou familiales, ou encore les aléas comme la pluie et le vent, perdent de leur emprise. Elles disparaissent de notre radar mental ; nous cessons simplement de leur accorder de l’importance.

Cependant, ne nous méprenons pas : nous ne sommes pas venus sur Terre uniquement pour vibrer l’amour inconditionnel. La vie est une expérience globale, faite d’ombres et de lumières. Nous sommes là pour explorer, observer, analyser, méditer, comprendre et cheminer. Rien n’est simple lorsqu’il s’agit de vivre l’amour inconditionnel dans une société où tout semble conditionné. Peut-être cela est-il possible dans une vie monastique, et encore !

En fin de compte, le véritable défi est de naviguer entre ces énergies, d’apprendre à les reconnaître et à les transcender, tout en restant ancré dans l’authenticité de notre expérience humaine.