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samedi 8 mars 2025
Spiritualité et marketing : quelle fréquence ?
La spiritualité est-elle une élévation de la conscience ou une simple marchandise soumise aux lois du marché ? À une époque où la quête de sens s'accompagne souvent d'une consommation effrénée de contenus spirituels, une question se pose : la diffusion de la parole spirituelle peut-elle s'accommoder des outils du marketing sans en perdre son essence ? Alors que la spiritualité repose sur une fréquence élevée, liée à la vérité et à l'authenticité, le marketing, lui, s'ancre dans une logique matérialiste où l'apparence première sur le contenu. Cette incompatibilité soulève fréquemment un dilemme fondamental : comment transmettre un message spirituel dans un monde régi par les lois du commerce sans le corrompre, ni le dénaturer ?
La spiritualité et le marketing : une incompatibilité fréquentielle
Le recours au marketing pour diffuser la parole spirituelle peut se confronter au problème suivant. On n'est pas sur la même fréquence. La parole spirituelle n'est pas de la fréquence terrienne. La parole spirituelle est censée porter un message provenant d'une autre fréquence. Sinon, on ne parlerait pas de spiritualité, mais plutôt d'intellect. La parole spirituelle n'est pas le produit du mental ou du cerveau humain. Elle est interceptée par le cerveau, mais elle provient d'ailleurs, d’une haute fréquence.
Or, le marketing est sur une fréquence basse, voire très basse. Le marketing, c'est une démarche de communication visant à vendre quelque chose à quelqu'un. Cette démarche de communication cible les émotions du prospect, dans le but de le convaincre d'acheter le produit qu'on veut lui vendre. Et pour le convaincre, toutes les méthodes sont bonnes, y compris le harcèlement, la répétition, exploiter les faiblesses, donner des illusions, etc. Là, on est vraiment dans une fréquence basse, très basse. Comment cette démarche de marketing peut-elle être compatible avec un message spirituel ? Il est là, le dilemme.
Encore une fois, pour diffuser un message, nous avons besoin de communiquer. Et pour communiquer, nous avons besoin d'utiliser les modes et les canaux de communication humains. Or, comme ces canaux sont monopolisés par le marketing du capital, je ne vois pas de compatibilité fréquentielle entre cette démarche et la spiritualité.
D'autant plus que toute démarche marketing transforme l'objet de communication en produit vendable. C'est un fondement majeur du marketing et du commerce. Il n'y a pas de marketing sans objet à vendre, sans marchandise. Alors, comment peut-on admettre que la spiritualité soit transformée en marchandise sans qu'elle change de fréquence ?
Ce qui est important dans une parole spirituelle, ce n'est pas tellement l'expression ou le contenant. C'est fondamentalement ce qu'on exprime, le contenu, qui est plus important. Ce qui est fondamentalement important dans une communication spirituelle, ce n'est pas du tout le contenant. Et c'est là l'écart fréquentiel entre la spiritualité et le marketing. Ce dernier donne de l'importance au contenant beaucoup plus qu'au contenu.
Ce qui intéresse davantage un commercial pour marketer un objet, un produit, c'est beaucoup plus l'apparence, le contenant, l'aspect visible, que le contenu du produit. Car la règle la plus basique, c'est de dire que si le contenu est vendable naturellement, point besoin de le marketer. S'il a besoin de marketing, c'est-à-dire d'enfler sa visibilité et sa forme, de lui donner une dimension plus visible et plus marquante de son aspect manifeste, c'est que le produit lui-même n'est pas naturellement vendable.
En revanche, il est transformé en produit vendable à partir du moment où on lui rajoute quelque chose : un aspect, une présentation, un décor, un contexte, un cadre, une communication, une illusion, un masque, etc. Le produit n'est pas vendable naturellement, spontanément, et l'on a besoin du marketing pour qu'il devienne vendable artificiellement. En ajoutant une valeur complètement artificielle, complètement bidon, le produit devient artificiellement vendable.
Cela signifie concrètement que, pour "vendre" un produit spirituel (un message, une vidéo, un livre, une méditation, des conseils, des enseignements, une retraite, etc.), on va devoir y associer quelque chose d'artificiel, car c'est la loi du marketing. Par exemple, on diffuse sur Internet une vidéo qui recueille un certain nombre de vues. Puis, un an ou deux ans après, on republie la même vidéo en modifiant son apparence. Le but de cette modification ne touche pas du tout le contenu. L'objectif unique est d'obtenir davantage de vues.
Il s'agit de tromper les gens qui ont déjà vu la vidéo. La nouvelle apparence les incite à cliquer, ce qui enregistre une vue supplémentaire. Ensuite, ils réalisent qu'ils ont déjà vu la vidéo et la ferment. Le fait que ces personnes aient cliqué sans vraiment regarder la vidéo, parce qu'ils se sont rendu compte qu'ils la connaissaient déjà, n'intéresse pas le diffuseur. Ce qui l'intéresse, c'est le nombre de vues, même si ce nombre est tronqué. Par exemple, sur 5 000 vues, il peut y avoir 2 000 personnes qui ont cliqué sur la nouvelle version, seulement pour se rendre compte qu'elles connaissaient déjà le contenu. Quand on en arrive à ce type de manipulation, on se situe sur une fréquence basse. Et c'est là que réside le dilemme.
D'autre part, le marketing utilise, entre autres, l'illusion comme outil principal dans sa démarche de communication et de vente. L'illusion, c'est le fait de croire que quelque chose existe alors qu'elle n'existe pas. C'est une pure imagination, sans aucune réalité. L'illusion est une invention humaine, une invention qui tire vers le bas, vers les fréquences les plus lourdes. Elle est entourée de valeurs très basses et est utilisée pour tromper, pour manipuler, pour piéger. Elle n'a rien d'une démarche noble. Et c'est là que réside le dilemme, car la spiritualité rejette l'illusion. La spiritualité, c'est le vrai. C'est une vérité qui ne supporte aucune illusion.
On pourrait me rétorquer que ce n'est pas grave, que c'est une forme d'adaptation à la culture humaine, qui fonctionne avec l'illusion, entre autres. Ce n'est pas grave si l’on donne un aspect illusoire à une vidéo ou à un article, tant que la finalité est bonne. À partir du moment où l'objectif est de transmettre un message, peu importent les moyens. C'est là que je dis que c'est faux !
Les moyens et les finalités, ce n’est pas la même chose, mais c’est la même fréquence
Il est une question profonde et complexe qu’est la transmission de l'information spirituelle et son rapport avec les mécanismes matériels et commerciaux. En effet, la spiritualité, par essence, se situe souvent en dehors des logiques de profit et de dualité qui caractérisent notre monde matériel. Elle vise à transcender ces limitations pour toucher à l'universel et au divin. Cependant, dans un monde où tout a un coût et où les échanges sont souvent monétisés, il est légitime de se demander comment concilier ces deux dimensions sans trahir l'essence même de la spiritualité.
La spiritualité comme fin et moyen
Il est important de souligner que l'information spirituelle est à la fois un moyen et un objectif. Elle ne doit pas être instrumentalisée pour atteindre des buts extérieurs à elle-même, comme l'accumulation de richesse, la recherche de popularité ou la quête de pouvoir. La spiritualité, lorsqu'elle est authentique, est une voie d'élévation, de connexion à quelque chose de plus grand que soi, et non un outil pour servir des intérêts égoïstes ou matériels.
La question de la rémunération
Il est tout à fait compréhensible que ceux qui consacrent leur temps et leurs ressources à diffuser des enseignements spirituels cherchent à couvrir leurs frais. La logistique nécessaire à la transmission de la spiritualité (écriture de livres, création de podcasts, organisation de retraites, etc.) a un coût, et il est juste que ces efforts soient rémunérés. Cependant, il y a une limite à ne pas franchir : celle où la quête de profit devient une fin en soi, détournant ainsi l'essence spirituelle de sa vocation première.
La distinction entre moyens et fins
La clé réside peut-être dans la distinction entre les moyens et les fins. Les moyens (comme la vente de livres ou d'abonnements) peuvent être utilisés pour soutenir la diffusion de la spiritualité, mais ils ne doivent pas devenir l'objectif principal. Si l'accumulation de richesse ou la recherche de notoriété prend le pas sur la transmission authentique, alors la spiritualité perd sa pureté et devient un produit de consommation comme un autre.
L'intention derrière l'action
En spiritualité, l'intention est primordiale. Si l'intention derrière la diffusion d'un enseignement est pure et désintéressée, alors les moyens utilisés pour le diffuser (même s'ils impliquent une rémunération) peuvent rester alignés avec cette intention. En revanche, si l'intention est corrompue par la recherche de profit ou de pouvoir, alors l'essence spirituelle est perdue.
La fréquence spirituelle vs la fréquence matérialiste
Cette métaphore est puissante : elle suggère que chaque action, chaque intention, émet une certaine vibration. Lorsque nous agissons dans un esprit de service, de partage et d'amour, nous vibrons à une fréquence élevée, en harmonie avec la spiritualité. Mais lorsque nous nous laissons entraîner par la cupidité, l'égo ou la peur, nous descendons à une fréquence plus basse, celle du matérialisme.
L'équilibre à trouver
Il est possible de trouver un équilibre entre la nécessité de couvrir les coûts liés à la diffusion de la spiritualité et le maintien de l'intégrité spirituelle. Cela peut passer par des modèles de financement transparents, des dons, ou des échanges basés sur la gratitude plutôt que sur le profit. L'important est de rester conscient de ses motivations et de ne pas laisser le matériel prendre le pas sur le spirituel.
En conclusion, la spiritualité, par sa nature même, appelle à la transcendance des logiques dualistes et matérialistes. Cependant, dans un monde où tout a un coût, il est possible de diffuser des enseignements spirituels tout en restant aligné avec leurs valeurs profondes, à condition de garder une intention pure et de ne pas se laisser corrompre par la quête de profit ou de pouvoir. La clé réside dans l'équilibre entre les moyens nécessaires à la diffusion et la préservation de l'essence spirituelle.
Dans la spiritualité, les moyens et les finalités, bien qu’ils ne soient pas la même chose, sont sur la même fréquence. Il n'y a pas de dualité, pas de séparation entre le contenu et le contenant, entre le moyen et la finalité. Le contenant est le contenu. Il n'y a aucune place pour la dualité ou la séparation. Ces deux attributs caractérisent les fréquences basses qui dominent sur Terre, mais ils n'existent pas dans les fréquences hautes. Or, le message spirituel invite les êtres humains à s'élever des fréquences basses vers les fréquences hautes, celles de la lumière. Un message spirituel qui se confond avec des méthodes ou des techniques issues des fréquences basses a toutes les chances de devenir un message brouillé. À la fin, on ne comprend plus rien. Le message spirituel devient un message consommable, comme n'importe quel message culturel, intellectuel ou littéraire. Il devient comme un poème que l'on apprécie un moment, puis que l'on oublie.
Conclusion
La transmission de la spiritualité dans un monde dominé par les logiques marchandes exige une vigilance constante. Si les moyens matériels sont nécessaires pour diffuser un message spirituel, ils ne doivent jamais en devenir la finalité. L'enjeu est de préserver l'intégrité du message en évitant qu'il ne soit réduit à un simple produit de consommation. La spiritualité, lorsqu'elle est authentique, invite à s'élever au-delà des fréquences basses du matérialisme et de l'illusion. Trouver un équilibre entre diffusion et préservation de l'essence spirituelle est donc essentiel pour éviter que le message ne devienne un simple bruit dans le flot incessant des sollicitations.
Amour#marketing#vibration#spiritualite#
La Spiritualité au-delà des temples...
Il y a une différence entre pratiquer la spiritualité dans un monastère et la pratiquer dans la vie de tous les jours au sein de la société. La pratique de la spiritualité dans un monastère repose sur la mise en œuvre d'un ensemble d'enseignements, le respect de règles établies, et la conformité à des traditions. Cela implique d'adhérer à des rites, des postures, et d'autres pratiques spécifiques. Il s'agit de se conformer à un système déjà défini dans ses moindres détails. Dans ce contexte, la spiritualité devient une institution avec ses sources, son histoire, ses traditions, ses règlements, son lieu, son infrastructure, ses acteurs, et ses adeptes.
C'est une institution qui conserve un héritage spirituel et le transmet de génération en génération. Ainsi, pratiquer la spiritualité dans ce cadre revient à intégrer et respecter la culture et les règles de l'institution. Pour un enseignant, cela signifie dispenser la spiritualité comme un enseignement. Pour un élève, un adepte ou un suiveur, cela consiste à recevoir et appliquer ces enseignements.
Cela peut sembler relativement simple. Tout est déjà établi : il suffit de s'imprégner des connaissances, de développer des convictions, et de les mettre en pratique. Dans ce cas, la spiritualité consiste à appliquer un enseignement existant et à le traduire dans la réalité sociale. C'est comme une école où l'on apprend des concepts que l'on met ensuite en pratique à travers des exercices. Ces enseignements façonnent des comportements et des attitudes conformes à la spiritualité enseignée. C'est le cas des monastères bouddhistes, des églises, des mosquées, ou de tout autre lieu de culte.
Les personnes qui fréquentent ces lieux sont souvent en quête de spiritualité, en recherche d'elles-mêmes, ou à la recherche d'un espace où se réconcilier avec leur être intérieur, loin des tumultes de la vie quotidienne. Elles cherchent la vérité, veulent comprendre qui elles sont, pourquoi elles existent, et ce qu'elles doivent faire. Elles aspirent à distinguer le bien du mal. Ces institutions leur offrent un enseignement, un ensemble de paroles et de discours issus de l'histoire, de la culture, et des recherches spirituelles. Ces discours sont produits par des êtres humains, comme tout le monde.
Ces institutions permettent de former et d'informer, mais elles peuvent aussi conduire à l'endoctrinement. C'est l'une des limites de l'enseignement spirituel institutionnalisé. Cependant, la spiritualité ne se limite pas aux institutions. Je dirais même qu'elle doit exister en dehors de ces structures. La vraie spiritualité n'a pas de lieu, pas de murs, pas d'institution. Elle est diffuse. Pour moi, la spiritualité est la mise en œuvre de l'énergie d'amour. Voilà ma définition.
L'amour étant inconditionnel et illimité, il ne peut être confiné dans une forme. Cette énergie d'amour existe dans l'univers, et l'univers existe en elle. Elle est partout, abondante, et vitale. C'est l'énergie qui donne vie, qui anime la nature, les forêts, les fleurs, les arbres et leurs racines. C'est l'énergie qui nous anime, nous donne l'envie de vivre, de nous lever chaque matin pour chercher de la nourriture, d'être heureux, et de vivre dans la joie. La spiritualité, c'est le déploiement de cette énergie dans sa plénitude. C'est ce qui permet à l'amour de s'exprimer sur Terre sans être déformé ou détourné.
Selon moi, c'est cela la spiritualité. Au-delà des enseignements, des conseils, ou des préconisations prodiguées par des spécialistes de l'histoire et de la culture spirituelle, la spiritualité dans son essence échappe à toute institution. Elle n'est pas un discours, ni un enseignement, ni un ensemble de conseils. Tout cela ne représente que des formes de déploiement de la spiritualité. Avant ces formes, la spiritualité est la mise en œuvre, le déploiement de l'énergie d'amour inconditionnel dans notre réalité terrestre.
La question qui se pose est : comment déployer cette énergie d'amour dans ma vie quotidienne ? Comment chacun de nous peut-il pratiquer cette énergie à travers ses actions de tous les jours ?
Ces questions nous amènent à réfléchir à notre posture. Dans la vie quotidienne, nous accomplissons des actes dictés par la société qui nous entoure. Nous travaillons pour gagner notre vie, faisons du sport pour entretenir notre corps, nous nourrissons pour survivre, et entretenons des relations pour vivre en société. Nous avons des projets, des souvenirs, et nous communiquons avec les autres. Mais à travers toutes ces actions, est-ce que je déploie l'amour inconditionnel ?
Comment, à travers ces actions, puis-je vivre ma spiritualité ? Comment puis-je mettre en pratique l'énergie d'amour inconditionnel ?
Cette question ne doit pas nous pousser à chercher des réponses rationnelles. Ce serait tomber dans un piège. Elle doit plutôt nous conduire directement vers le cœur, car c'est là que réside l'amour et cette énergie. Comment, à travers les actions quotidiennes, le cœur agit-il avec amour ou non ? C'est une question de vibration, de fréquence. Il ne s'agit pas de réfléchir à des idées pour les mettre en pratique, ni d'imaginer un scénario idéal. Il ne s'agit pas non plus d'aller dans un monastère pour apprendre ce qu'est l'amour et revenir le pratiquer en société. Il s'agit de vibrer l'énergie de l'amour.
Aller dans un monastère pour recevoir des enseignements, puis revenir en société pour les appliquer, ne garantit pas que nous vibrons l'amour. Certes, nous apprenons des choses nobles, nous développons des comportements en adéquation avec ces enseignements : aimer les autres, chercher à avoir de bonnes relations, éviter de faire du mal, et essayer de faire le bien. Ces actions sont nobles, mais le risque de rester dans un jeu mental est grand. Le risque de mal appliquer ces enseignements, de tomber dans l'endoctrinement, ou de devenir un simple suiveur est réel.
La mise en œuvre de l'énergie de l'amour ne peut pas être compatible avec une posture d'adepte ou de suiveur. Quand on est un élève ou un apprenti, on applique des enseignements sans nécessairement les vibrer. On est alors dans un jeu mental. La spiritualité véritable est une affaire de vibration, de cœur, et non de mental.
On peut n'avoir jamais reçu d'enseignement spirituel et vibrer pleinement l'amour de l'univers. À l'inverse, on peut passer des décennies à recevoir des enseignements sans jamais vibrer cet amour.
Bien sûr, une formation spirituelle est une bonne base, mais elle ne suffit pas à activer l'énergie de l'amour dans les actes quotidiens.
La vie quotidienne est traversée par des dualités, des contradictions, des oppositions, et des séparations. Nous sommes constamment tiraillés entre des énergies positives et négatives, entre l'amour et la peur. Dans chaque situation sociale, nous devons prendre des décisions, parfois basées sur l'amour, parfois sur la peur. Même dans les actes les plus banals, comme acheter un produit, nous sommes confrontés à ce choix : déployer l'énergie de l'amour ou celle de la peur.
Par exemple, face à un comportement agressif, comment réagir ? Par l'amour ou par la peur ? Si je suis dans l'énergie de la peur, je réagirai mécaniquement en renvoyant la même énergie négative. Mais si je suis dans l'énergie de l'amour, ma réaction sera différente.
D'abord, je cesse de focaliser sur la personne et son comportement. Je ne leur donne ni importance ni espace. Ce comportement négatif n'a aucune valeur ni impact. Ensuite, je considère que ce comportement est une expression des peurs de cette personne. Je lui donne le droit d'exprimer ses peurs, même si cela me déplaît. En ne me focalisant plus sur elle, je reste neutre. Je ne suis pas affecté, déstabilisé, ou influencé. Je reconnais que cette personne a le droit d'exprimer ses peurs, car elle n'a peut-être pas d'autre choix.
Ensuite, je choisis de répondre avec compassion plutôt qu'avec réactivité. Je me connecte à l'énergie d'amour en moi, et je la laisse guider mes actions. Cela ne signifie pas que je dois accepter ou tolérer un comportement nuisible, mais plutôt que je réponds avec une intention bienveillante, en cherchant à comprendre plutôt qu'à juger. Je peux poser des limites claires tout en restant dans une vibration d'amour, en refusant de laisser la peur ou la colère dicter mes réactions.
C'est dans ces moments-là, dans les interactions les plus simples ou les plus conflictuelles, que la spiritualité quotidienne prend tout son sens. Il ne s'agit pas de se retirer du monde pour méditer dans un lieu isolé, mais de rester ancré dans l'amour inconditionnel tout en étant pleinement engagé dans la société. C'est un défi de chaque instant, car la vie moderne nous expose constamment à des situations qui peuvent nous éloigner de cette énergie d'amour : stress, compétition, jugements, conflits, etc.
Pourtant, c'est précisément dans ces défis que réside l'opportunité de pratiquer la spiritualité au quotidien. Chaque interaction, chaque décision, chaque pensée peut devenir un terrain d'expression de l'amour inconditionnel. Cela demande une vigilance constante, une présence à soi-même et aux autres, et une volonté de se reconnecter à cette énergie fondamentale.
Pour y parvenir, il est essentiel de cultiver des moments de silence et de contemplation, même brefs, pour se recentrer et se rappeler que l'amour est la source de tout. Ces moments ne nécessitent pas de se retirer dans un monastère ou de suivre un rituel complexe. Ils peuvent être aussi simples qu'une respiration consciente, une pause pour observer la nature, ou un instant de gratitude envers la vie.
Enfin, il est important de reconnaître que la spiritualité quotidienne n'est pas un objectif à atteindre, mais un chemin à parcourir. Nous ne serons pas toujours parfaits dans notre capacité à déployer l'amour inconditionnel, et c'est normal. L'essentiel est de rester conscient de nos intentions, de nos vibrations, et de nos actions, et de continuer à avancer avec bienveillance envers nous-mêmes et les autres.
En conclusion, la spiritualité ne se limite pas aux institutions ou aux enseignements. Elle est avant tout une pratique vivante, une mise en œuvre de l'énergie d'amour dans chaque aspect de notre vie. Que nous soyons dans un monastère ou au cœur de la société, l'essence de la spiritualité reste la même : vibrer l'amour inconditionnel et le laisser guider nos pensées, nos paroles et nos actions. C'est ainsi que nous pouvons transformer notre quotidien en une expression authentique de notre être spirituel.
Aimer à l'inconditionnel !...
Aimer, c’est avant tout vouloir aimer. Céder à cette volonté, lui obéir, et éloigner tous les facteurs mentaux qui l’entravent. Il s’agit de surmonter les peurs qui nous retiennent : la peur de perdre son orgueil, son amour-propre, ses intérêts, ou même son confort. Aimer exige un courage profond, celui de renaître, de se libérer des chaînes de l’attachement et de l’illusion.
2. Renaître dans l’Amour
Aimer, c’est renaître. Comme si l’on venait de naître, dépourvu de tout bagage, de toute connaissance, de toute expérience. Comme si l’on était un rien, un vide prêt à se remplir. Ce rien devient progressivement un être, une identité, un récit, une expérience. Cet être traverse des vies, des amours, des peurs, des émotions, jusqu’à ce qu’il disparaisse à nouveau, retournant au néant. Ce cycle de naissance et de disparition, de transformation et de renaissance, est au cœur de l’existence. C’est dans ce mouvement que réside l’essence de l’amour universel, une énergie qui relie le néant à l’existence.
3. L’Amour comme Vibration Universelle
L’amour est une vibration, une énergie qui transforme le potentiel en existence et inversement. Tout ce qui nous entoure, tout ce que nous sommes, disparaît et réapparaît sans cesse. La seule certitude est ce mouvement perpétuel, cette danse entre la vie et la mort, entre l’existence et le néant. L’amour est cette force qui anime tout, qui fait le pont entre l’invisible et le visible. Aimer, c’est puiser dans cette énergie, s’y connecter, et en tirer la force de vivre.
4. La Synthèse des Opposés
Aimer, c’est transcender la dualité. Ce n’est ni le jour ni la nuit, ni le froid ni le chaud. C’est la fusion des opposés, l’harmonie entre les contraires. L’amour est une synthèse qui réunit tout ce qui existe, car tout est déjà en harmonie. Aimer, c’est reconnaître cette harmonie, s’y aligner, et s’y fondre. C’est changer de regard, de perception, et sortir du mental dualiste pour entrer dans l’unicité.
5. L’Amour comme Amnésie
Aimer, c’est oublier. Oublier tout ce que nous avons appris depuis l’enfance, tout ce que la société, la culture et l’éducation ont imprimé en nous. C’est un lavage radical de la mémoire, une déconstruction des schémas mentaux qui nous limitent. Aimer, c’est changer de fréquence, sortir de nos habitudes, de nos jugements, et entrer dans une vibration pure, indépendante de tout conditionnement.
6. L’Amour sans Jugement
Aimer, c’est ne pas juger. C’est s’abstenir de tout jugement, revenir à un état d’être où l’accueil remplace la critique. C’est accepter tout ce qui est, sans exception, sans condition. Aimer, c’est ne rien attendre en retour, ne pas chercher de récompense ou de reconnaissance. C’est vivre dans un état de simplicité et d’acceptation, en déconstruisant tout ce qui est compliqué.
7. L’Amour comme Non-Choix
Dans une civilisation qui nous apprend à choisir, à discriminer, à hiérarchiser, aimer est un acte de rébellion. Aimer, c’est refuser de choisir, c’est embrasser l’océan de l’acceptation plutôt que de s’enfermer dans les limites du choix. C’est vivre dans la société tout en lui donnant une dimension différente, une dimension d’amour et de non-sélection. Aimer, c’est accepter tout ce qui existe, car tout est une manifestation de l’univers.
8. L’Amour Inconditionnel
Aimer, c’est vivre l’émotion éphémère des situations tout en restant ancré dans une vibration éternelle d’acceptation. C’est accepter et accueillir sans condition, sans attente, sans peur. L’amour inconditionnel est cette capacité à embrasser tout ce qui est, à vivre intensément chaque moment tout en restant connecté à l’essence universelle de l’existence. C’est cela, l’amour véritable.