3-Ma rencontre avec les êtres de lumière

 A présent, je commence à distinguer vaguement une présence. C'est « « en-face de moi à quelques « mètres ». Dans cette atmosphère brouillardeuse, des êtres se dessinent et prennent forme. Ce sont, me semble-t-il, des amas d'énergie de différentes formes et tailles. Mais la vision est très vague !


Attention ! Quand je dis « je vois », ce n'est pas tout à fait exacte. En effet, faute d'avoir une terminologie adaptée à l'au-delà, j'emprunte celle de la caverne. Mais là, je ne suis pas sur terre. Je ne suis pas entouré d'arbres, de maisons, de montagnes, de gratte-ciels, etc. Je ne marche pas sur du solide. Je ne suis pas collé à une structure plane ou ronde. Il n'y a pas de force gravitationnelle. Je me déplace dans tous les sens ; en haut, en bas, à gauche, à droite, derrière, devant, etc. C'est comme un astronaute qui sort de son engin et, suspendu dans le vide, procède à des manœuvres ou des réparations sur l'engin.


Ces êtres d'énergie m'accueillent avec empathie, bienveillance, chaleur et avec amour. Ils m'accueillent comme quand on accueille un enfant avec amour et tendresse. On ne conditionne pas cet accueil par la bonne éducation de l'enfant, son aspect physique, son comportement, sa couleur de peau, sa façon de marcher, de jouer, etc. On l'accueille avec amour et c'est tout.


Cet accueil me fait aussi penser à la culture des ruraux ou des paysans dans certaines régions de la caverne, dites reculées (reculées par rapport à la norme occidentale). Ces gens innocents vous accueillent avec chaleur, empathie et grande hospitalité, même sans vous connaître. Grâce à leur « recul », ils ont su conserver des qualités de l'amour inconditionnel. Ils ne conditionnent jamais leur accueil par votre origine, votre aspect physique, votre sexe, votre culture, votre couleur de peau, votre statut social, etc. Ils vous accueillent parce que c'est un devoir. Je n'ai pas dit que c'est une obligation. C'est un devoir.


Attention ! Ce n'est pas parce que vous êtes bien accueilli par les êtres de lumière, que vous deviendrez bon, si vous ne l'êtes pas. Vous demeurerez comme vous êtes le temps qu'il vous faudra pour comprendre que vous devriez changer et devenir bon. Le but de l'univers, c'est la bonté suprême.

A présent, je suis en face d'une dizaine d'êtres énergétiques. On ne communique pas avec des mots ou un langage. Je dirais même qu'on ne communique pas du tout. Mieux encore, on n'a nul besoin de communiquer. On vit les informations au moment même où elles émergent. En effet, il n'y a pas de langage là-haut. Le langage de la caverne se limite à la caverne. Sorti de la caverne, personne ne vous comprendra.


Bien ! suivez moi. Dans la caverne, il existe quelque chose qui se nomme le temps et l'espace. Ces deux notions ont été fusionnées par les physiciens et les astrophysiciens pour coller aux différents modèles théoriques du vingtième siècle. L'espace-temps a pour fonction d'isoler les choses afin que l'homme de la caverne, doté d'un corps physique et d'un cerveau, puisse les percevoir et s'en servir.


Quand une information arrive de l'extérieur, il existe un temps et un espace qui sépare cette information de son récepteur. Ils la séparent aussi de son émetteur. Cette information traverse le temps et l'espace. Quand quelqu'un vous parle en directe, au téléphone, à la télévision ou sur Internet, il y a constamment un espace et un temps qui vous séparent. Ainsi, l'information émise par votre interlocuteur traverse cet espace et ce temps pour arriver jusqu'à vous. La vie dans la caverne est ainsi organisée. C'est lourd et ça met du temps. Et c'est justement, parce que ça met du temps que l'information émise n'est jamais celle interceptée. Elle se transforme en cours de trajet.


L'information est déformée par les interférences qui viennent perturber sa trajectoire. Elle est aussi déformée par les interférences propres à l'émetteur d'un côté et au récepteur de l'autre. Schématiquement, quand quelqu'un vous parle d'un événement survenu au marché de son village, si vous ne connaissez pas ce dernier, vous auriez tendance à situer, sur le plan perceptuel, l'événement rapporté, dans votre propre village ou dans un village que vous connaissez, ou encore dans un village imaginaire. Vous interceptez l'information et vous l'habillez en fonction de vos connaissances à vous. Vous la transformez.


L'exemple le plus parlant est la communication au sein d'un couple sous tension. Mais c'est encore plus parlant dans l'exemple des conflits ou des guerres. Systématiquement, les accords de paix sont négociés par un médiateur. Jamais deux tribus, deux pays, deux armées, deux clans, deux bandes, deux ennemis n'ont pu négocier la paix tête à tête. C'est constamment un médiateur qui intervient pour faire passer l'information dans les deux sens. Il veille à ce qu'elle soit exempte d'interférences négatives ou défavorables à la finalité recherchée.


Depuis l'apparition du premier homme de notre ère à Makgadikgadi, au sud du continent africain (Sciences et Vie, n° 1233 Juin 2020, Vanessa Hayes), les hommes de la caverne se sont toujours fait la guerre. Mais ils arrivent toujours à s'entendre moyennant l'intervention d'un tiers, rarement seuls tête-à-tête.


Bien, repartons là-haut. L'espace et le temps de la caverne n’existent pas dans l'au-delà. La matière n'existe pas non plus. Je ne l'ai pas vue. Quand une information surgit, elle est sentie et vécue instantanément. L'information naît au moment même où elle est sentie et vécue. Elle n'est pas émise, ni reçue. Elle n'est pas transportée, donc pas transformée. L'absence de l'espace-temps rend l'information « instantanée ».


Elle n'a pas besoin d'être transmise ou transportée. Elle existe partout et en même temps. Par conséquent, les êtres énergétiques qui m'ont accueilli n'étaient pas à dire vrai à quelques mètres en face de moi (c'est ainsi que j'ai décrit la situation dans mon témoignage EMI). Ils étaient partout et nulle-part ; comme moi d'ailleurs.


On n'était pas séparés par un espace mesurable en mètres. On n'était pas, non plus, séparés par un temps mesurable en secondes ou en minutes. Ces notions ne sont valables que pour la vie de la caverne. On était tous des énergies et les lois qui régissent l'énergie sont complètement différentes. Quand une information naît, on la vit, point. J'allais dire « ...on la vit en même temps ». Même cette expression est inadaptée. On ne la vit pas instantanément. On la vit et c'est tout.


Ces éléments d'analyse m'amènent à me poser deux questions.

Première question : ces êtres, étaient-ils vraiment en face de moi ? Pas si sûr. Ils n'ont pas de corps physique, moi, non plus. Sur ce point au moins, nous sommes à égalité. Mais c'est exactement ce qui pose un problème. Si aucun de nous n'a de corps physique, la notion de distance saute et celle de l'espace, avec. Je ne peux donc pas les situer spatialement et affirmer qu’ils étaient en face de moi?!


Deuxième question : aurais-je besoin de vous raconter cette histoire si je n'étais pas retourné sur terre ? Certainement pas. Aurais-je, donc, besoin de situer ces êtres dans un espace quelconque ? Encore moins.


Il en ressort qu'il m'est impossible de fixer ces êtres dans un espace déterminé. Il n'y a pas d'espace dans l'au-delà. Et toute tentative de les fixer dans un espace ne serait qu’extrapolation de ma part. Ces êtres de lumière sont partout et nulle part, comme moi d'ailleurs.


D'un autre côté, l'absence de l'espace nous conduit droit vers l'absence du temps. En effet, si j'étais resté là-haut, je n'aurais jamais raconté ce qui m’est arrivé. Là-haut, on ne raconte pas des événements passés. Il n'y a pas de passé. Il n'y a que le présent qu'on vit éternellement. Tant mieux. Ainsi on ne risque pas de vivre des émotions négatifs tels que le regret, la nostalgie, le rejet, la frustration, le refoulement, la déception, la revanche, la vengeance, le pessimisme, etc... Et l'absence de ces sentiments laisse le champ libre à l'amour inconditionnel.


Et voilà qui m'amène à d’autres questions beaucoup plus intrigantes.

Y a-t-il incompatibilité entre l'espace-temps et l'amour inconditionnel ?Est-ce-que la présence de l’espace-temps, ici sur terre, empêche l'amour inconditionnel d'exister et, à contrario, son absence dans l'au-delà libère cet amour ?


Et si l'on considère que l'espace-temps est intrinsèquement lié à la matière, y a-t-il incompatibilité entre la matière et l'amour inconditionnel ?

Probablement, les réponses à ces questions existent comme informations quelque part dans l’univers, mais nous avons besoin d’une science dotée d'intercepteurs adéquats pour les capter.


Au demeurant, force est de constater que l'existence matérielle et physique de l'homme terrien le fixe dans un territoire. Elle lui définit une identité à conserver dans la durée. C'est source de tension entre les hommes. Cette tension laisse s'exprimer des sentiments négatifs d'animosité, de rejet, de peur, d'adversité, d'agressivité, d'inquiétude, d'égoïsme, d'amour de soi, de haine, etc. Ces sentiments et leurs conséquences (conflits, guerres, problèmes sociaux, familiaux…) réduisent le champ de l'amour.


La-haut, comme on n'est pas dans la matière, on n'a pas de périmètre ou de territoire à défendre. On n'a pas d'identité à affirmer. On n'est pas un tel ou un tel. Par conséquent, il doit y avoir beaucoup moins d'obstacles à l'amour inconditionnel, cette énergie bienveillante que portent ces êtres de lumières qui m'accueillent.


Mais, qui sont ils-alors ?


Les êtres de lumière se ressemblent tous. Ils n'ont pas d'identité propre. Certains expérienceurs disent qu'ils ont rencontré leurs défunts. En fait, ils ont dû rencontrer des êtres lumineux – n'importe lesquels – dans les corps de leurs défunts. N'importe quel être subtil peut se présenter à toi en tant que ton grand-père défunt. Et c'est toi qui lui donnes l'identité de ton grand-père.


Ces êtres sont neutres. La notion d'identité qui nous divise tant, ici sur terre, n'a absolument aucun sens pour eux. Ils sont au service de l'univers. Ils en font partie. Ils sont partout et nulle part. Débarrassés de la matière (territoire, périmètre, propriété, identité, ego, …), ces êtres sont faits, me semble-t-il, entièrement de lumière et d'énergie. Ce sont des consciences pures.


Ces consciences peuvent, selon les besoins, me semble-t-il, prendre telle ou telle forme. Elles peuvent se présenter à toi dans le corps de ton grand-père défunt. Elles peuvent se présenter à lui dans le corps de sa grand-mère défunte. Elles peuvent se présenter à l'autre dans le corps de sa sœur ou son frère défunt, etc.


Attention ! Ces corps ne sont pas matériels, ni physiques, je pense. Ce sont juste les formes que notre conscience crée et qui correspondent à nos défunts. La conscience peut tout faire avec de l'énergie. Et quand cette conscience est universelle, elle peut tout faire avec de l'énergie sur un plan universelle. Voyez-vous un lien quelque part ?


La lumière de ces êtres est une pure énergie, chargée d'informations. Ils fonctionnent en ondes. Ils communiquent avec des ondes. Les informations qu'ils m'envoient sont transportées par ces ondes. Et comme je suis dans la même situation, je communique avec eux dans le même langage, celui des ondes.


Ces êtres respirent l'amour. C'est leur oxygène. C'est leur carburant. C'est leur vie. Ils ne connaissent pas autre chose que l'amour. Cet amour est chargé d'informations, me semble-t-il. Et ce sont ces informations que nos consciences respectives s'échangent. Quand certains revenants de la mort parlent de télépathie, c'est de cela qu'il s'agit, à mon avis.


Cela veut-il dire que la matière est source du « mal » ou des émotions négatives telles que la haine, l'animosité, l'agressivité, l’intolérance, etc., et que l'absence de la matière libère les ondes de l'amour parfait ? Pourquoi pas ?


Ce moment de rencontre fut magique et libérateur. En recevant leurs ondes et en interagissant avec, je me sens libéré de tout fardeau terrien. Je me sens léger, très léger ; au sens propre comme au sens figuré. Je ressens mon innocence d'enfant, exempte de tout sentiment de culpabilité. Ce sont les ondes que je reçois qui installent ces informations dans ma conscience et génèrent en moi des sentiments positifs et apaisants.


Je me rends compte, a posteriori, ô combien on est lourd ici sur terre. On est chargé de sentiments contradictoires qui nous rendent la vie compliquée. On est tout le temps à réfléchir, culpabiliser, regretter, corriger, espérer, solliciter, rejeter, se défendre, lutter, se justifier, oublier, se rappeler, s'excuser, vivre une déception, une honte, une gêne, etc. Tous les jours, on se demande si l'on a fait ce qu'il fallait qu'on fasse. Tous les jours, on revoit nos actes, nos décisions, nos choix. Tous les jours, on se demande si l'on est sur la bonne voie.


De plus, quand notre conscience refoule ces questions, elles basculent dans l'inconscient. C'est infernal. On n'est jamais serein. C'est la lutte interminable entre la conscience et l'inconscience. Notre mental est pris en étaux entre ces deux pôles. Il nous mène la vie dure. Comme si l'on n'est venu sur terre que pour ça.


Je me rends compte ô combien on souffre sur terre. Mais, curieusement, ce sentiment magique d'apaisement et de liberté que je ressens auprès de ces êtres légitime cette souffrance. Je ne la ressens pas comme une souffrance négative. C'est une expérience. C'est le passage indispensable pour accéder à d'autres expériences et à d'autres missions.


En effet, ce moment passé près de ces êtres me fait comprendre que ma vie terrienne est une mission qu'il faut accomplir pour élever ma conscience et me préparer à d'autres expériences. Je ne devrais plus culpabiliser. Mes erreurs ne collent pas à moi. Elles ne font pas partie de mon identité. Ces erreurs étaient là, elles existaient comme probabilités. Je pouvais les éviter. Je les ai commises et j'ai eu l'expérience que j'ai eue avec.


Mais, ayant pris conscience de ces erreurs, mes prochaines expériences, je les vivrais sans. En effet, on a tout le temps pour corriger ses erreurs. C'est la magie de l'univers qui tolère. On a tout le temps pour finir le travail. Et si l'on n'arrive pas à le finir dans cette vie, on pourra demander de le finir après cette vie. L'univers répondra. Ceci dit, c'est toujours mieux de finir son travail à temps. Ainsi, le chemin vers l'amour divin sera plus court.


Les ondes de ces êtres me disent que tout est possible. Notre trajectoire est tracée, connue à l'avance, mais on peut la modifier. Cette trajectoire est traversée d'une infinité de possibilités. On en choisit celles qu'on pense nous correspondre. Mais on peut se tromper. Cela fait partie du jeu. On est comme un enfant qui apprend à marcher en multipliant les chutes. Quand il apprend à marcher, il ne tombe plus. C'est le plus beau message que j'ai conservé de cette rencontre. Depuis, je pense avoir appris à marcher vers l'amour divin. Je n'ai pas fait de chute !


La suite du récit dans l'article 4: ma rencontre avec Dieu

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Le retour à l'amour inconditionnel