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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

mercredi 2 juillet 2025

De la Matière à la Vibration

 


Eléments clés :

 

Nous sommes confrontés à une dualité : une information incomplète qui enferme la conscience dans la matière ; et une information complète qui l’ouvre aux fréquences de l’énergie. 

L’expérience d’aveuglement vise à nous apprendre à rechercher la lumière. 

Nos perceptions sensorielles sont limitées et ne captent qu’une facette de la réalité. 

La conscience est la seule constante : elle perçoit, intègre, et synthétise l’information. 

L’accès à des pratiques vibratoires (méditation, intuition, yoga) ouvre la conscience à une réalité plus vaste. 

L’éveil de la conscience supprime la dualité et ouvre à l’amour inconditionnel. 


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Version audio enregistrée par synthèse vocale




En tant que terriens, nous sommes confrontés à une dualité : d’un côté, une information incomplète qui enferme la conscience dans la matière ; de l’autre, une information complète qui ouvre la conscience sur les fréquences de l’énergie. L’information vibratoire complète invite à percevoir que la réalité matérielle qui nous entoure n’est qu’une fraction d’une réalité bien plus vaste. Si nous n'avons pas accès à cette information complète, cela pourrait être dû au fait que nous évoluons dans des fréquences basses et n’avons pas eu l’opportunité d’explorer d’autres fréquences.  

Dans ce cas, nous sommes confinés à une conscience limitée. Nous ne percevons que ce qui nous entoure : la table, la chaise, le mur, le train. Notre perception est enracinée dans l’environnement matériel, sans possibilité de nous en détacher. Nos croyances découlent de notre perception, ce qui nous empêche d’adopter un regard critique et de remettre en question notre vision matérialiste. 

Si nous n’avons pas vécu un éveil, cela signifie que nous sommes endormis. Notre perception de l’existence reste incomplète, mais nous nous y accommodons. Nous vivons ainsi, nous nous en contentons et posons moins de questions. C’est simplement l’expérience que nous vivons. 

Il n’y a aucun jugement -dedans. Être aveuglé n’est pas une faute, c’est une expérience : une expérience d’aveuglement, une expérience de l’absence d’éveil, de lumière. Enfants, nous jouions à nous bander les yeux et à retrouver un objet placé quelque part. C’était une expérience positive, un apprentissage. Nous apprenions à rechercher à tâtons, les yeux bandés. Ce jeu visait à développer nos capacités et nos performances.  

De même, nous vivons sur Terre une expérience d'aveuglement dont la finalité est sans doute de nous apprendre à rechercher la lumière. Cette expérience vise à développer nos capacités sensorielles, intuitives, cognitives et vibratoires. En soi, elle est positive. Être soumis à une information incomplète sur notre univers et devoir rechercher la vérité, l'information complète et intégrale constitue en soi une expérience enrichissante et profondément positive. 

C’est une expérience nous apprenons à cheminer de l’obscurité vers la lumière, de l’ignorance vers la connaissance, d’une information reçue à une information explorée par nous-mêmes. Nous apprenons à explorer la matière pour découvrir sa réalité vibratoire et énergétique, à cheminer vers la découverte de l’énergie sous-jacente à l’existence des objets qui nous entourent. 

Si nous n'avons pas eu l'opportunité de vivre un éveil à travers des canaux d'information différents, nous restons enfermés dans notre perception limitée. Ces canaux peuvent être l'intuition, la méditation ou encore des pratiques spirituelles vibratoires. Il est important de préciser qu'il ne s'agit pas de pratiques culturelles ou religieuses, mais bien de pratiques vibratoires, celles qui relient l’être à l'univers et à l’amour inconditionnel.  

Si nous n'avons jamais expérimenté une perception vibratoire différente, nous percevons alors notre environnement matériel comme étant complet et unique. Nous croyons (la croyance est une illusion) que cet environnement est le seul à exister et qu’en dehors de lui, il n’y a rien. Nous vivons cette réalité ainsi (de cette manière). 

Nous nous accrochons à cette croyance et demandons des preuves (matérielles ?) de l'existence de quelque chose au-delà de la matière. Lorsqu'on nous parle de l'existence de l'énergie, de l'au-delà, ou d'un monde invisible, nous demandons des preuves. Cependant, il ne peut y avoir de preuves matérielles de l'existence de l'énergie immatérielle. 

En revanche, si nous avons eu la chance de vivre une expérience vibratoire — par l'intuition, la méditationou d'autres expériencesalors nous accédons à une réalité plus vaste. Nous accédons à une information plus complète. Nous ressentons l’énergie. Nous la vivons. Cela permet de compléter le puzzle. La conscience s’ouvre et se libère. Et elle s'ouvre sur quoi ? Sur l’énergie. Sur une réalité vibratoire, plus vaste que la matière. Nous réalisons que l’univers matériel n’est qu’une petite partie de cette immense réalité vibratoire. 

La matière elle-même est une vibration. Elle vibre lentement, lourdement, mais elle vibre. Rien n'est immobile. Tout est en mouvement. C’est ce mouvement qui constitue l’existence. L’existence est une vibration. Rien d’autre. 

La table, posée devant moi, vibre continuellement. Pourtant, je ne vois pas sa vibration. Ce n'est pas qu'elle ne vibre pas, mais mes yeux ne peuvent pas détecter ses vibrations. C’est trop subtil et trop rapide. Les particules de la table oscillent à une vitesse inimaginable, si bien que mes yeux ne perçoivent qu'un objet stable. Pour illustrer ce contraste, nous pouvons prendre l'exemple d'une roue de bicyclette. Lorsque la roue tourne à grande vitesse, nous ne distinguons plus ses rayons. Nos yeux nous trompent, nous faisant croire que la roue est immobile. 

Depuis vingt ans, cette table est , à cet endroit. Je la nettoie quand elle est sale. Je la déplace d’un endroit à un autre selon mes besoins. Je la répare quand c’est nécessaire. Mais elle est depuis vingt ans, dans ma perception neuronale et sensorielle, comme un objet bien identifié. Cependant, à ce stade, il s’agit d’une information incomplète que mon cerveau reçoit à propos de cette table. Mon cerveau la perçoit comme un objet statique. Il me rapporte que c'est un objet stable, alors qu'en réalité, elle vibre constamment. C’est un objet en vibration. Tout y bouillonne : toutes les particules et les ondes qui forment cet objet-table n’arrêtent pas d’osciller.  

L’état actuel de la science — qui explore la matière depuis maintenant deux siècles — ne lui permet pas encore de mesurer cette oscillation, ni de prendre pleinement conscience de cette réalité. Avec la physique quantique, nous nous en approchons progressivement, pas à pas. Cependant, tant que je reste ancré dans cette perception matérialiste et physique de la table, je produis une compréhension incomplète, et je me nourris d'une perception partielle. Autrement dit, je ne saisis pas ce qu'est réellement la table. 

Je ne perçois de la table que son aspect purement matérialiste, fixe et rigide. Je suis dans une conscience restreinte. Mes perceptions sensorielles sont limitées. Ma perception neuronale l’est également. Il y a quelque chose d'autre que je ne perçois pas. Et cette autre dimension, c’est l’état vibratoire de l’objet. 

En attendant que la science humaine, la nôtre, ou qu'une science venant d'ailleurs, appartenant à des espèces plus évoluées que nous, nous aide à mieux comprendre les fréquences et les vibrations du réel qui nous entoure, il existe toutefois des repères à mobiliser dans mon expérimentation personnelle. Ces repères me permettront de m’élever vibratoirement afin de percevoir la dimension vibratoire de la réalité qui m’entoure. 

Il existe des passages à ouvrir sur cette réalité vibratoire. Lorsque je me trouve dans cette perception — que je qualifie de vibratoire, car elle ne relève ni du sensoriel, ni du mental, ni du neuronal — c’est profondément ma façon de voir le monde qui change, y compris mes perceptions sensorielles.  

Je ne percevrai plus mes perceptions sensorielles comme auparavant. Et qui, donc, ne les percevra plus comme avant ? C’est la conscience. En effet, que se passe-t-il dans ce jeu d’interaction entre la conscience et la perception sensorielle, neuronale ou vibratoire ? Il se passe que, lorsque je suis dans une situation de perception sensorielle, je génère une forme de connaissance : une connaissance sensorielle. 

Mes capacités sensorielles, dans leur interaction avec les objets qui m’entourent, produisent une donnée. Cette donnée est captée par mon système neuronal. Ensuite, mon cerveau effectue son travail de traitement de l’information sensorielle et neuronale pour produire une interprétation. Mon cerveau me dit alors que l’objet qui est devant moi est une table. 

À ce stade, ce résultat est la synthèse de tout le travail réalisé par mes sens ainsi que par mes neurones. Il existe donc un premier niveau de perception, lié à l’interaction directe et physique avec l’objet. Ensuite, les informations perçues sont transmises par le système neuronal aux différentes régions de mon cerveau. Enfin, l’activité de ces régions produit une réponse : l’objet qui est devant moi est une table qui possède des dimensions précises : une longueur, une largeur, une profondeur, etc. Cela représente une forme de synthèse, une connaissance concrète. Autrement dit, c’est la connaissance que j’ai de cet objet. 

Maintenant, je reconnais cet objet. Je sais précisément ce que c’est, ce qui se trouve en face de moi. Je suis capable de le décrire avec précision. Je peux également transmettre l’information à d'autres personnes : « Devant moi, il y a une table qui mesure tant de centimètres, qui a une forme et une couleur spécifiques. » Il s’agit d’une information compréhensible et facilement partageable. 

Mais qui est-ce, celui qui reçoit cette information ? Qui détient ce savoir ? C'est exactement la question fondamentale : qui est-ce qui connaît et qui transmet l'information au sein de son espèce ? La réponse est simple : c'est moi. Et vous vous demandez peut-être : qui suis-je réellement ? Ma réponse : la conscience. 

La conscience ne se réduit pas uniquement à ma capacité sensoriellece n'en est qu'une facette. Elle dépasse également la simple structure du système neuronal et ne se limite pas au cerveau, avec l'ensemble de ses composantes cognitives. Ce n’est qu’une des dimensions. Il ne s'agit que de parties distinctes. Ces parties sont en interaction les unes avec les autres pour produire une synthèse, une compréhension plus profonde du monde qui m'entoure. 

Mais qui suis-je, au fond ? Qui est véritablement entouré ? Qui bénéficie réellement de tout ce travail, de ces interactions ? Au final, qui détient la connaissance ? Qui sait ? Qui va partager ce savoir ? C’est moi. Nous parlons ici de la conscience. Quand je dis "moi", je parle de moi en tant que conscience consciente d’elle-même. 

Mais puisque l’ensemble du savoir produit demeure limité, car fondé sur des informations parcellaires, ma conscience se trouve enfermée dans ces limites. Ainsi, moi-même, je suis prisonnier de cette conscience. Autrement dit, lorsque je transmets à d’autres humains une information telle que : « j’ai en face de moi une table blanche, d’une hauteur de 80 centimètres, etc. », je ne fais que communiquer une donnée incomplète, qui contribue, elle aussi, à leur enfermement. Leur conscience subit alors le même effet de restriction. 

Dans cette situation, ma conscience est contrainte par cette connaissance limitée. Elle dépend de mes capacités sensorielles et neuronales, et se heurte aux limites biologiques de mon cerveau. À l’inverse, lorsque je vis des expériences qui transcendent les fonctions cognitives et neuronales, au-delà de l’enveloppe complexe que constitue mon corps physique, ma conscience s’affranchit de ces contraintes et peut accéder à une information vibratoire plus vaste, plus riche et plus complète. 

Ces expériences extra-neuronales incluent des pratiques telles que le yoga, la méditation, les sorties hors du corps et, plus particulièrement, les expériences de mort imminente. Ces vécus élargissent la conscience en la connectant à la dimension vibratoire de l’existence et de l’environnement qui nous entoure. Elles ouvrent de nouvelles fenêtres et donnent accès à d’autres sources d'information. 

De même, ces sources deviennent des catalyseurs qui me permettent de générer un savoir et une connaissancemais un savoir et une connaissance non limitants, expansifs. Elles m’aident à produire une compréhension ayant pour objet la dimension vibratoire du réel. L’accès à ces fenêtres ouvre alors la conscience à quelque chose de plus vaste, une réalité plus large. Mais lorsque je dis « me permettent », qui est ce « moi » ? encore, c’est la conscience. C’est toujours la conscience. 

La conscience s’enrichit des informations issues de l’intuition ainsi que de toutes les expériences au-delà du fonctionnement purement neuronal : la méditation, les pratiques spirituelles, le yoga, etc. Ainsi, ma conscience intègre ces données, ce qui lui offre une vision élargie de la dimension vibratoire de l’univers.  

Pour résumer, il existe une constante que l'on peut appeler la conscience. Cette conscience se nourrit, dans un premier tempsou à un premier niveau — des informations transmises par nos capacités physiques. Ensuite, à un second niveau, cette même conscience se nourrit des données provenant de nos facultés extra-physiques, c’est-à-dire de nos perceptions extra-sensorielles et de nos fonctions extra-neuronales. C’est une seule et même conscience : le moi, l’être, l’âme. Voilà ce que je suis. 

Donc, il y a deux situations. Une première situation je me limite aux informations issues de la dimension physique, et , je m’enferme, je suis subordonné, attaché à ces informations incomplètes. Je génère de la souffrance parce que, effectivement, cela ne cadre pas avec ce que je suis, cela ne cadre pas avec ma mission dans l’univers, cela ne cadre pas avec la raison de ma présence ici, etc. 

Et cela ne cadre même pas avec ma véritable nature en tant que conscience illimitée. Donc, je génère de la dualité, de la souffrance. Et puis, il y a un deuxième niveau, une deuxième dimension, qui est celle de l’accès à une information complète — et donc à la dimension vibratoire de tout ce qui m’entoure. 

Et , je suis dans l’ouverture, dans l’absence de souffrance, parce qu’à ce niveau-là, j’ai compris : il n’y a pas de dualité, et donc pas de souffrance. Mais qui vit les deux expériences ? C’est moi, à travers mes différents attributs sémantiques terriens : conscience, âme, etc