Assis
derrière un livre géant, trois ou quatre êtres me regardent. Je me
mets en position debout, devant eux, et les regarde. Je fixe aussi le
livre immense qui m'impressionnait par sa grandeur et son volume. Il
fait un peu sombre. J'ai l'impression que quelque chose comme une flamme de bougie éclaire légèrement les visages des êtres, ou du moins
ce qui s'apparente à des visages.
Je
découvre que je suis en train de « remonter le temps ». J'ai
l'impression que je suis en train de revoir toutes les pages de ma
vie. En effet, on m'informe que je suis éternel. « On m'informe »
comment ? C'est compliqué à démontrer, mais c'est simple à vivre.
Je ne « reçois l'information » par le canal du cerveau, qui
est hors état de fonctionnement. C'est vraisemblablement par
l'intuition que l'information me vient ! Elle s'installe en moi comme
une vérité absolue, comme une évidence.
Le
« moi » n'est pas un espace cloisonné, fermé sans communication
avec l'extérieur. Ce qu'on appelle le « moi », n'est pas une boite
fermée, hermétique d'où rien ne sort et où rien ne rentre. Le «
moi » dans l'au-delà est ouvert, perméable, interchangeable,
adaptable. C'est curieux, mais j'ai l'impression que le « moi » n'a
pas d'identité. Il peut être n'importe qui ou n'importe quoi.
Quand
l'information m'arrive, je ne la sens pas arriver de l'extérieur,
d'un autre monde. Je la sens en moi et sans que je sois averti. Elle
m'habite. Je sens comme si elle était en moi de puis l'éternité.
Et il existe au moins une infime probabilité que ce soit ainsi. Il
est possible que ce « moi » représente une mémoire géante qui
conserve des milliards d'informations. C'est un véritable délire !
Debout,
« en face » de mes êtres, je « remonte » le temps. L'information
qui est en moi – ou c'est peut-être moi qui suis en elle - me
renvoie à mes vies antérieures. Me voilà apprendre que j'ai des
vies antérieures. Cela représente une sorte de bonne nouvelle pour
moi. J'ai constamment pensé que je suis né à une date et que je
mourrai à une date. Me voilà découvrir que c'est faux. D'une part,
je ne suis pas né du néant. Je ne suis pas né de rien. Je proviens
d'une information génétique transmise aux êtres chargés d'être
mes parents. Je proviens d'une cellule qui se démultiplie, une
cellule qui cache en son sein des milliards de fines composantes et
une infinité d'informations. Ces composantes se démultiplient sous
l'effet des vibrations. Elles sont mises en harmonie par le chant de
l'univers (voir chapitre « la création »).
Me
voilà comprendre que je représente la continuité de quelque chose
qui a toujours existé. Cela provoque le vertige. Je revois mes vies
antérieures comme des mémoires soigneusement rangés dans une
boite. Je revois aussi mes erreurs. Je revois le tort que j'ai pu
occasionner à autrui. Je ressens le mal que j'ai pu provoquer. Je le
revis de l'intérieur. Je décèle cette capacité, inexistante ici
sur terre, de vivre de l'intérieur les émotions et les douleurs
d'autrui.
Ici,
sur terre, quand on occasionne du mal à quelqu'un, on ne ressent pas
l'effet que nos actes produisent dans son intérieur. Bien entendu,
on peut déplorer ces actes. On peut avoir du remords. On peut se
sentir coupable. Mais on ne revit pas ce que ressent la victime de
l'intérieur. Normale. Ici, il y a une distance qui sépare les êtres
matériels, dotés d'un physique. Il y a des identités nettement
distinctes. Chacun a son identité, son corps, son cerveau, son cœur,
son couvert, sa maison, sa voiture, son jardin etc. Passer de l'un à
l'autre n'est pas possible. On est lié à un corps physique. On y
habite. On s'y abrite. On s'y cache.
Là-haut,
il n'y a pas de corps. Le passage d'un être à un autre est
faisable. Je crois même que cela fait partie du fonctionnement
naturel de l'univers. Changer d'être est possible. On peut être un
humain, un papillon, une fleur, un singe, un oiseau, un arbre, etc.
Je l'ai vécu lors de cette expérience.
Ce
n'est pas la victime de mes actes qui me revendique quoi que ce soit.
C'est moi-même qui deviens la victime de mes actes. Je ressens toute
la douleur et toute la souffrance de la victime, à tel point il me
devient impossible de commettre de nouveau les mêmes actes.
Les
êtres assis autour du livre m'envoient une grande empathie et
beaucoup de tolérance. Je ne ressens pas de culpabilité, mais je
ressens un grand sens de responsabilité. Je ne ressens pas de
regret, par contre, d'un coup, je développe une nouvelle vision de
la responsabilité. En effet, si je décide que je ne dois plus
jamais causer du tort à autrui ou ou vivant en général, ce n'est
pas tant par peur d'être jugé et sanctionné par une puissance
externe, c'est par sentiment de responsabilité universelle. Oui, je
suis responsable. J'endosse une responsabilité universelle. Et cette
responsabilité universelle me guide dans la perception de mon devoir
envers tous et tout. Quand je pense épargner la vie d'une chatte qui
traverse la route, c'est par sentiment de responsabilité envers
l'univers. Quand cela m'arrive malheureusement d'occasionner une
souffrance à un être - et cela arrive sur terre. Ce serait se
mentir de croire qu'on est des anges – j'éprouve sa douleur dans
mon être.
Il
n'y a pas un être, une particule, une cellule, un atome, un oiseau,
un enfant, un arbre qui soit suspendu dans le vide sans lien avec
l'univers. Tout ce qui existe, y compris le néant, y compris le
vide, fait partie de l'univers. Sinon, il serait quoi l'univers sans
ces choses qui le composent. Et cet univers fonctionne en harmonie.
Il n'est pas dans l'anarchie. Cette harmonie est assurée par le
chant symphonique. Vous entendez ? L'univers s'harmonise par le chant
et la musique. On ne les entend pas, c'est vrai, mais, rassurez-vous,
on n'entend pas grand chose sur terre.
Tout
acte préjudiciable amène la dissonance, la disharmonie dans la
structure de l'univers. Quand j'écrase un chat sur la route ou quand
j'enfonce un hameçon dans la gorge d'un poisson pour m'amuser,
j'occasionne une disharmonie. Quand j'envoie une balle dans le petit
corps d'un pigeon, rien que pour assouvir mon plaisir et aller
raconter mes exploits aux copains autour d'un verre de pastis, je
provoque une disharmonie. Quand je massacre un peuple et j'exploite
ses biens, je provoque une dissonance. Quand j'exclue, je torture,
j'élimine une race, je provoque une disharmonie.
C'est
cela le sens de la responsabilité universelle. C'est une
responsabilité envers l'univers. Ce n'est pas une responsabilité
limitée qui se situe sur un plan morale, politique, éthique, etc.
C'est la responsabilité des responsabilités. C'est une
responsabilité universelle.
Alors,
est-ce que l'enfer existe ? Et est ce que le paradis existe ? Je
pense que oui. Mais on y va tout seul. Personne, ni rien, ne nous y
contraint.
Ici,
sur terre, il arrive qu'un détenu ayant passé une bonne partie de
sa vie en détention refuse d'en sortir. Il serait capable de
commettre volontairement un nouveau crime pour y retourner. Il serait
capable de se donner la mort pour ne pas se retrouver en liberté. Le
détenu qui a passé une bonne partie de sa vie en prison est
conditionné par la détention. Il subit forcément une attraction
dont il ne peut se défaire. Ça ressemble à un enfer !
Revenons
au grand livre. Une question me préoccupe. Je dis dans mon
témoignage que j'ai vu ce grand livre avec autour quatre êtres de
lumière. Bon, pour les êtres de lumière, la question est
relativement simple à résoudre. Ce sont des êtres faits d'énergie.
Je ne les ai pas vus comme l'on voit des objets matériels avec les
yeux. J'ai senti leur présence. Mais le livre, l'ai-je vu ou pas ?
Au
risque de perturber le lecteur, je postule que je n'ai pas vu le
grand livre. Je l'ai créé. Il n'est pas concevable qu'un livres en
papier existe dans un monde d'énergie. A moins qu'un livre ait fait
une sortie astrale en même temps que moi ! Ce grand livre ne peut
avoir aucune existence dans l'univers de l'au-delà, à la exception
unique que ce soit moi qui l'ai créé. Je pense que c'est cela la
vérité. Le grand livre, je l'ai créé moi-même et lui ai donné
la forme d'un livre géant. Attention, je ne rêve pas !
La
physique quantique soutient que la matière n'existe pas en dehors de
la conscience. C'est nous qui créons la matière avec et dans notre
conscience. Elle soutient qu'à l'origine, avant qu'une particule
quelconque se transformer en matière, elle existe sous forme d'onde.
C'est d'autant plus vrai dans l'au-delà, l'univers immatériel par
excellence. Le grand livre est, in fine, la forme matérielle ou
pseudo-matérielle que j'ai octroyée, par ma conscience, à la
mémoire de mes vies antérieures et à venir. Oui, je dis bien « a
venir ». Et voilà qui m'amène droit vers l'autre dimension de mon
être éternel, l'avenir.
J'ai
vu mes vies a venir. Attention ! Cela ne veut absolument pas dire que
je vais immanquablement les vivre tel que prévu dans le grand livre.
Il est fort pensable que je vive autre chose. En mieux ou en pire ?
Je ne sais pas.
Deux
mots-clés remontent en surface ; « réparer » et « préparer ».
Je
dois réparer. Mais réparer quoi ? Corriger les erreurs du passé ?
Oui, pourquoi pas ? Réaliser des actes et des idées qui
respectent l'harmonie de l'univers et qui y contribue. Vivre, donner
la vie et laisser vivre. Respecter le vivant, la terre et contribuer
à l'harmonie de l'univers. Mais en réparant les dissonances du «
passé », je me prépare. C'est lié. Je me prépare à vivre les
expériences qui m'attendent ; des expériences plus élevées, plus
hautes, plus riches. Ceci dit, j'ai bien précisé que je pourrais ne
jamais vivre ces expériences-là.
Je
dois réparer les dissonances du « passé ». Je mets ce terme entre
guillemets, car le passé n'existe que dans l'imaginaire. Tout
ce qui a existé un jour, existe toujours.
Rien ne disparaît dans le néant. Le néant n'existe que dans
l'univers et jamais en dehors.
Ces
dissonances existent toujours. Les erreurs que j'ai commises existent
toujours. Le mal que j'ai pu occasionner à des proches, des amis,
des animaux, une fleur, un oiseau, une chatte, etc., existent
toujours. Rien ne disparaît. Rien ne se fend, ne sombre, ne se
désagrège dans le néant ou dans le vide, ou encore dans le noir.
La table qu'on abandonne la nuit, on la retrouve le matin à sa
place. Ces dissonances existent toujours et ne disparaîtront jamais.
Tout
ce qui existe un jour, existe toujours.
Mais comme à chaque nuit, son jour, à chaque mal, son bien. À
chaque vice, sa vertu. Ce, selon la loi de polarité qui est une des
lois fondamentales de cosmos.
Apprendre
à faire le bien, c'est s'abstenir de faire le mal. C'est aussi
simple. Mais les deux possibilités existent et pour toujours.
Remédier
aux erreurs du passé revient en fait à réparer les dissonances du
présent. Cela revient à retrouver l'harmonie et vivre avec. Par des
actes simples de vie quotidienne, on peut être en phase avec cette
harmonie. Je dois préparer ma vie postérieure en m'y connectant,
car elle existe déjà. C'est curieux, mais c'est la bonne nouvelle.
Ce que nous vivrons après la mort, c'est déjà réalisé.
Je
me vois aujourd'hui servir l'univers et sa puissance en mobilisant
mes capacités de guide, de régulateur, d'organisateur, de
compagnons, de conseiller. Attention ! Les compétences que nous
développons sur terre servent dans les vies postérieures. Rien ne
se perd. Tout
ce qui a existé un jour, existe toujours !
Je
répare et je prépare. Je me mets en phase avec l'univers et ses
lois, j'élève ma conscience en délimitant et en amenuisant
l'impacte de la matière sur ma vie. Je prends mes distances avec le
mal sous toutes ses facettes et je me prépare à ce que seront mes
missions dans mes prochaines vies. Je le fais avec joie, avec amour
et avec sérénité complète. C'est exactement ce que font les gens
quand ils réalisent des actions ou développent des idées conformes
à leur obédience, religion ou croyance, etc. Ils se préparent.
Ils préparent la suite et s'y préparent. Mais en sont-ils tous
conscients ?
Enfin,
je précise qu'au moment de mon passage dans cette sorte de tribunal,
je n'ai pas vu Jésus, je n'ai pas rencontré Mahomet, je n'ai pas
croisé Moïse, je n'ai pas aperçu Bouddha. Ces êtres nobles
devaient être en mission dans les plus hautes sphères de l'univers
et de la création. Je n'ai vu que des êtres de lumière et d'amour,
sans aucune identité. Mais cela m'a amplement suffi pour savoir où
me diriger et ce qui m'attend. Rien n'arrive accidentellement, pas
plus que mon voyage dans l'au-delà. Je suis parti pour recueillir un
message, je suis revenu pour la partager. Tel est l'enseignement
essentiel du grand livre.
Je
m'adresse aux jeunes pour leur dire que quelle que soient votre
obédience, vos croyances, votre religion, vos convictions, tout
vient de l'univers et tout reviens à l'univers. Il n'y a strictement
aucune différence. Dans chaque système de croyances, dans chaque
religion, dans chaque obédience, il existe toujours une partie
immatérielle. C'est le message qui nous vient de l'univers et de la
puissance créatrice. C'est la connaissance qui nous est offerte par
le Cosmos. C'est l'information par laquelle on sait qu'on n'est pas
seuls. Et c'est là le canal qui nous lie à la puissance de
création. C'est le canal via lequel cette puissance nous envoie de
l'information. Elle nous rappelle l'existence de ce lien d'amour et
de lumière qui nous rattache à cette puissance, à la création et
à l'univers.
Puis,
il existe une partie matérielle ici-bas. Cette partie est
indispensable vu qu'on a des corps matériels et on évolue dans un
univers matériel (une planète au milieu d'une galaxie).
Qu'on
fasse sa prière à l'église, à la mosquée, au synagogue, dans un
temple bouddhiste, en pleine nature ; qu'on s'oriente, au moment
de la prière, vers l'est, l'ouest, le nord ou le sud, il n'y a
vraiment aucune différence et ça n'a strictement aucun effet sur la
teneur du message qu'on envoie. La puissance créatrice existe
partout et elle entend tout.
Quelle
que soit la forme que prennent nos rites, cela n'a aucun effet sur le
message envoyé. Car c'est de cela qu'il s'agit. Un rite culturel ou
cultuel n'est que les actes et les actions qu'on accomplit pour
transmettre une information, individuellement ou collectivement.
Prenons comme exemple la prière.
La
prière est un ensemble d'actes, de gestes réalisées qui
accompagnent des paroles. Les actes et les paroles, ensemble,
envoient une information ondulatoire à l'univers en direction de la
puissance créatrice. C'est de cela qu'il s'agit quand on accomplit
des actes et verbalise des paroles dont le but principale et
d'envoyer une information au créateur. Et généralement, cette
information se compose d'une part de remerciements et reconnaissances
et d'autre part, de demande et sollicitations. En fait, c'est cela
dialogue qu'on entretient avec notre puissance créatrice. Nous la
remercions pour tout ce qu'elle nous donne et nous lui en demandons
plus. Nous lui sommes connectés et en avons besoin tous les jours.
Et
attention ! L'information dite à haute voix ou dans la pensée est
interceptée et part effectivement dans l'univers sous forme d'ondes.
Elle arrive souvent à destination sauf dans le cas de fausse
information. Et une fausse information est une information
mal pensée ou mal verbalisée. Une information communiquée sous la
contrainte est une fausse information. Une information dictée de
l'extérieur, imposée par une puissance politique ou religieuse est
une fausse information. Peu de chance qu'elle arrive à destination.
Il y a de tout dans l'univers.
Une
information envoyée par habitude mécanique, basée sur la
répétitivité, peut être fausse. Il n'est pas sûr qu'on élève
effectivement sa conscience et son âme en pratiquant la prière sous
le mode répétitif. Ce qui est important à voir, c'est quelle
information on envoie à l'occasion de tel ou telle pratique ? Et
est-ce qu'on la conscientise suffisamment au moment où on l'envoie ?
Une
religion qu'on impose par la force, la guerre, la torture,
l'endoctrinement, le mensonge, la propagande, l'argent, la loi, la
constitution, la contrainte, envoie le plus mauvais message à la
puissance de création. Les ondes envoyées dans l'univers prennent
une autre direction que celle du créateur. Elles ne rencontrent pas
les bonnes ondes. Le créateur n'est pas dupe.
Par
contre l'intention compte beaucoup. Elle a une place importante dans
le dialogue avec le créateur. L'intention contourne tous les
obstacles matériels et idéologiques et envoie ses ondes droit vers
la puissance de création. Je pense que ces ondes arrivent à bonne
porte sans difficulté. J'ai vu une puissance universelle clémente,
protectrice, compréhensive, bienveillante. Impossible, à mon avis,
qu'elle ne reçoit pas les messages spontanés, nobles, simples,
honnêtes, purs, saints et authentiques que lui envoient un simple
paysan analphabète du fin fond de sa campagne.
Nous
pouvons contourner aisément l'arrogance de ce modèle de
civilisation matérialiste qui s'impose à nous, en envoyant la bonne
information au bon endroit. On n'a pas besoin d'une mosquée ou d'une
église à chaque coin de rue. On n'a pas besoin d'endoctriner les
gens. On n'a pas besoin de leur imposer tel ou tel rite. On n'a pas
besoin de les terroriser et leur faire peur en évoquant l'enfer.
Dieu n'aime pas ça.
Les
gens appartiennent à la puissance créatrice avant tout. C'est à
elle, et à elle seule, qu'ils doivent leur vie, et c'est à elle, et
à elle seule, qu'ils doivent s'adresser. Le temps des prophètes est
révolu. Le temps des intermédiaires est révolu. Le temps des
missionnaires est révolu. Aujourd'hui, la connexion avec la
puissance de création peut se faire directement et sans
intermédiaire.
Bon
nombre de gens respectent les règles que leur sont imposées, plus
par peur que par conviction. Bon nombre de gens pourraient, du jour
au lendemain, interrompre ces rites (prières répétitives ….) si
seulement ils savent ou quelqu'un leur dit que cela ne sert à rien.
Eh bien, permettez-moi de vous dire que cela ne sert à rien. Cela ne
sert strictement pas à grand-chose d'appliquer mécaniquement des
rites ou des règles contraignantes en matière de religion ou
d'obédience. Dieu n'aime pas ça.
Je
dis aux jeunes, soyez libre et sereins. Que vous dites merci à la
puissance créatrice une fois par an, ou dix fois par jour, cela n'a
strictement aucun impacte sur votre foi. Que vous fassiez la prière
dix fois par jour ou une fois tous les cinq an, cela n'a aucune
importance. Priez, adressez vous à Dieu, quand vous avez quelque
chose à lui dire ou à lui demander. Que vous récitiez la prière,
debout, assis, couché, en marchant, en galopant, etc., cela n'a pas
d'importance. Ce ne sont que des formes matérielles choisies ou
imposée par les hommes. Dieu n'aime pas ça.
Que
vous fassiez la prière vingt fois par jour ou deux fois par mois, ça
n'a pas d'importance. Ce n'est pas la quantité qui compte. Ce n'est
pas la répétition qui importe. C'est le contenu du message que vous
envoyez qui est le plus important.
Soyez
libres. Remerciez le créateur. Demandez lui, vous recevrez ce qu'il
décide de vous donner. Moins il y a d'intermédiaire, plus près du
divin vous êtes.