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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

dimanche 20 décembre 2020

6 - Récit d'une EMI - Le grand livre akashique


J'arrive dans un endroit qui ressemble bien à l'espace où mes proches m'ont accueilli tout à l'heure. Et justement, l'un d'eux est là : mon grand-père maternel. Il est entouré de trois autres êtres. Je ne les connais pas. Probablement, je les ai identifiés sur-le-champ, mais je n'ai rien conservé dans ma mémoire les concernant. L’atmosphère est calme. Il fait un peu sombre. J’ai l’impression qu’une lumière vacillante, comme celle d’un feu de bougie, éclaire légèrement les visages de ces êtres, ou du moins ce qui s’apparente à des visages. Les êtres ont l'air assis. Devant eux, j'aperçois un grand livre ouvert, posé sur ce qui ressemble à une table basse. Le livre est gigantesque. 
 
L'un d'eux tourne les pages de ce livre. Ces pages contiennent l’histoire de mes vies, me disent-ils. Plus ils tournent de pages, plus je vois mes vies défiler devant mes yeux. C'est intriguant. Ils semblent tout connaître de moi. Seraient-ils des guides ? J'ai l'impression qu'ils savent tout de mon parcours dans l'univers. J’apprends que ma vie actuelle ne se limite pas à celle que je vis sur Terre. Celle-ci n'est qu'un épisode dans une succession infinie de vies. Je découvre également que je n'étais pas seulement un homme. J'ai été aussi une femme. Tels sont les rares souvenirs que je conserve de ce face-à-face. Il me semble aussi que, dans l'une de mes vies antérieures, j'étais un animal. Je ne m'y attarde pas. Pour être honnête, ces souvenirs sont confus. 
 
Après le grand livre, on me fait visiter un endroit où sont rangées mes vies côte à côte : mes vies antérieures et mes vies à venir. Curieux ! Je me trouve devant un meuble de rangement avec des cintres et des boîtes. Chaque cintre, chaque boîte contient une mémoire de mon parcours. Cet endroit est plus sombre que le premier. Il est si mal éclairé que j’ai du mal à distinguer les cintres suspendus et les boîtes empilées. 
 
Arrive alors le moment fatidique : le jugement, ou plutôt l'auto-jugement. Je vois défiler mes erreurs, commises sur Terre. Je m'arrête sur un passage où, sur Terre, j'avais abandonné une fille très proche de moi, sans la prévenir. Elle avait beaucoup souffert à cause de moi. J'étais responsable de cette souffrance qui avait duré des années, m'a-t-on rapporté. 
 
Là, je ne suis plus moi-même. Je suis cette fille. Je porte exactement l'une des robes qu'elle portait quand je l'avais connue. C'est épouvantable ce que je ressens : une angoisse intense et une déprime terrifiante. Je n'aurais pas de mots justes pour décrire ce qu'on appelle la souffrance ou la nuit de l'âme. Je sens une tristesse qui me déchiquette le cœur, une douleur qui traverse tout mon être. Je sens des lames qui découpent mes tripes. J'éprouve une grande amertume et beaucoup, beaucoup, beaucoup de regrets. Je ressens énormément de culpabilité. 
 
Je suis entièrement nu et désarmé face à cette douleur de l'âme. Je n'ai pas mon mental pour m'aider, pour me permettre de penser à autre chose, ou pour trouver des arguments ou des excuses. Je n'ai aucun moyen d'y échapper. C'est évident, puisque c'est moi-même qui me « punis ». On peut fuir un tortionnaire, mais pas lorsqu’on est soi-même son tortionnaire. 
 
Chose étrange : je vis une dualité. Je ressens ces émotions « d'enfer », tout en étant moi-même deux : elle et moi, la victime et le coupable. Je ressens exactement ce qu'elle a dû endurer après que je l'ai quittée sans la prévenir. Je ressens sa tristesse, son angoisse, et « en même temps » mon amertume et ma culpabilité. Somme toute, suis-je un seul être ? Ou deux ? Non. Assurément, je ne suis ni un, ni deux. En effet, ces notions de quantité sont des notions typiquement terriennes. Ici, devant ce volumineux livre karmique, je ne suis pas sur Terre et je ne suis pas un humain. Je suis une pure conscience, une pure information. À ce titre, je suis les deux à la fois. Puis, selon l'émotion du moment, je suis tantôt elle, tantôt moi. C'est cela, la magie de l'univers. 
 
Après cette scène de torture de l'âme, il y a eu d'autres scènes d'incarnation de différents personnages, dont l'un de mes frères. Mais mes souvenirs sont flous, trop épars pour en donner une restitution complète et cohérente. 
 
Je reviens à mes êtres. Je disais que, contre toute attente, ils ne me culpabilisent pas. Ils ne me jugent pas non plus. Au contraire, ils m’envoient une grande empathie et beaucoup de tolérance. Je ne ressens aucun reproche de leur part, mais plutôt un profond sens de responsabilité. Je développe une nouvelle vision de la responsabilité. J'y reviendrai un peu plus loin. 
 
Je quitte ce tribunal de l'âme et me retrouve avec un être qui surgit de nulle part et m'ordonne de le suivre. 

4 commentaires:

  1. : « ...le passage d'un être à un autre est faisable. Je crois même que cela fait partie du fonctionnement naturel de l'univers... Changer d'être est possible... ».

    Il est peu probable que la chose soit concevable ni même présenter un quelconque intérêt de s'amuser à changer d'entité comme de passer au travers de portes laissés entrouvertes. Sans parler d’indiscrétion et total irrespect de l'intimité de l'indivisibilité, de la spécificité propre à chaque entité et du caractère de son unicité.
    À mois qu'il ne vous y invite et là il faudrait parler de réciprocité et de fusion, ce qui renverrait à un autre sujet.
    Il y a là un pas qui ne saurait être franchi sans destruction de l'architecture de la trame initiale.
    Ce qui me semble certain est qu'à l'origine, rien des corps ni de la connaissance ne nous soit propre.
    Rien ne nous appartient en vrai ni nos corps, qui nous sont prêté, ni la langue que nous parlons puisque hérité des anciennes, langues qui elles même constitués d'anciennes cultures ; aussi les expressions qui composent l’arrière plan de nos préjugés, ou éléments d'idées animant nos réflexions proviennent tous de nos apprentissage, lectures par choix ou conditionnement et même nos choix restent fléchis par des myriade d'imperceptibles occurrences sur lesquels nous n'avons aucunes maîtrise.
    Aussi la question des facultés de nos propres intelligences des choix (délibérés) que nous prendrions, ne saurait être considérer qu'à l'aulne de la distinction consciente de l'ensemble des conjectures qui façonnent l'horizon de nos perceptions.
    Et ce n'est qu'arrivé à ce stade de discernement et seulement à ce stade qu'effectivement nos choix finiraient par devenir conscient, responsables et individuels, nous classant dans la catégorie des entité réellement individualisé tout en restant à partager le fond de savoir commun auquel aurait participé la collectivité depuis l’amibe.
    Et c'est à ce fond commun de connaissances que l'on serait plus au moins raccordé de l'autre coté ( bien entendu chacun fonction des degrés de perceptions atteinte lors de son évolution) et non aux aux mémoires intimement intrinsèques des autres entités.
    Sentir ou vivre les atteintes provoqué chez autrui est une part de prise de conscience de ses propres responsabilités, lorsqu'on l'a ; en nous existe un réservoir mnémonique constitué de souches miroirs s'ouvrant sur l’empathie et en lequel on peut puiser chez les autres les bon ou mauvais souvenirs auxquels on aurait soit même participé, puisqu'il nous sert de pont de liaison.
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    (Non ne vous rassurez surtout pas, alarmez vous plutôt du fait qu'on n'entende pas grand chose sur terre.)
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    (Votre sens de l'humour est revigorant, sublime ce grand livre faisant sa sortie astrale au même temps que vous même)
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    (On me dit à l’oreillette que lors de votre passage, Jésus , Mohamed, Moïse et Bouddha étaient en villégiatures aux Galapagos.)

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  2. Merci pour votre intérêt. Je prendrai le temps de relire le commentaire pour bien intégrer le sens de votre lecture. Mais pour rebondir sur la question de l'identité, je dirais que cette notion s'éteint sur un plan plus "élevé". Elle perd sa fonction. Ne reste plus que la conscience. C'est ma conclusion personnelle suite à mon expérience, notamment l'épisode où je me suis transformé en fleur, puis papillon... C'est un changement de paradigme et de référentiel. Je pense qu'on est tous des infimes parties d'un ensemble. Un moment, ces parties sont absorbées par et dans l'ensemble. Désolé de m'exprimer ainsi (c'est la fatigue d'une journée de travail) Je vous ferai d'autre retours dès que possible. Belle soirée à vous et à bientôt

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    1. Merci du retour
      je reste attentif à vos rajouts

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    2. Faute d'être une donnée scientifique (au sens de la science limitée de l'homme), l'indivisibilité de "l'être" universel (ou intelligence universelle, ou Dieu, etc..) est un postulat qui nous est indispensable pour concevoir le monde et lui conférer une cohérence et un sens. En revanche, l'indivisibilité, l'unicité de l'être "particulier" (qui n'est pas universel), n'est pas indispensable et peut même poser un problème épistémologique. L'indivisibilité de l'être "particulier" ferait de lui le centre de quelque chose. Or il n'est le centre de rien. C'est ce à quoi m'amène mon expérience. Il n'y a qu'un seul centre, origine... En mathématiques, Il n'y a que le chiffre 1 qui a une existe indépendante. Tous les autres chiffres en dépendent dans leur existence. 145 n'est que une démultiplication du chiffre 1. -5 en est une division... Avant je pensais que j'étais le centre de quelque chose. J'avais un égo bien développé. Je pensais que je devais absolument avoir raison. Je bataillais pour imposer mes idées.... Aujourd'hui, je suis conscient que quand je réfléchis, je dialogue, j'argumente, je défends une idée (et c'est ce que je suis en train de faire à votre égard), ce n'est qu'une version de l'être particulier que je suis. Ce n'est pas la vérité absolue, tangible que j'exprime. C'est juste une information. Une information qui probablement dans 3 mois ne sera pas la même. Et ce n'est pas que j'aurai changé de position dans 3 mois; c'est que j'aurai reçu et transmis une autre information. Je ne suis pas 1, je suis plusieurs versions. Je pense que je serai 1 quand je serai absorbé par l'amour universel. Et ma mission est d'y cheminer. Depuis que j'ai eu cette conviction (information??), je suis plus serein. Je sais maintenant pourquoi je vais droit au frigo quand j'ai faim!

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