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Avec les mots qui vibrent, je me connecte à la fréquence de l'amour et du partage... J'informe l'univers sur nous et je chemine sur la voie du silence.

mardi 4 juin 2024

L'illusion du réel : ce que j’ai vu lors de mes sorties hors du corps

  

Focaliser sur la dimension énergétique de la matière

La culture d'amour passe par la focalisation sur la dimension énergétique de tout ce qui est matériel, sachant que la matière n'est en soi qu'une manifestation de l'énergie, une fréquence de l'énergie.

La matière n'est pas ce qu'on voit avec les yeux, elle n'est pas ce qu'on touche avec les mains. Le mur se présente comme un objet dur au toucher, opaque et infranchissable. C'est ainsi qu'on le voit. Or, cette perception est incomplète. Elle ne reflète pas la réalité du mur. Elle reflète une version du mur, une version créée par ma vue et mon toucher. C'est une information que mon cerveau synthétise à partir des données transmises par mes fonctions sensorielles. Or, ces dernières ont des capacités perceptives limitées. Ces sens ne peuvent pas percevoir le niveau vibratoire du mur.

Mes yeux ne peuvent pas voir que tout vibre dans le mur, absolument tout. Rien n'est stable, et encore moins rigide. Mes mains ne peuvent pas pénétrer le mur et palper les particules qui le composent. Or, dans la réalité, le mur n'est pas ce qu'on voit. C'est un tas de particules et d'ondes qui vibrent dans toutes les directions. Je m'appuie, dans ces affirmations, sur mon expérience de mort provisoire. J'ai quitté mon corps physique et n'étais plus connecté à mes cinq sens. J'ai traversé l'un des murs du bloc opératoire de la clinique où j'étais hospitalisé. Le mur n'était pas un objet dur. Je ne voyais que des particules qui vibrent et bougent dans tous les sens. Le mur n'était plus constitué de briques collées les unes aux autres. Il ressemblait à une vapeur de particules qui vibrent.

L'illusion du réel, l’exemple des platanes de mon village

Un tronc d’arbre est perçu par notre mental comme un objet grossier avec une rondeur, une hauteur et une profondeur. Mais cette perception est fausse. Elle est illusoire. Sur quoi je m’appuie dans mon propos ? Sur mon expérience personnelle. En effet, je me suis retrouvé hors de mon corps physique, au-dessus des platanes qui entourent l’église de mon village. Ces platanes ne sont pas ce qu’on voit avec nos yeux. Ce sont des condensations d’énergie de lumière, des amas de particules lumineuses qui vibrent. Résultat : le tronc de couleur gris clair, rond, haut, enraciné dans le sol, les branches entourées de feuilles vertes, etc., tous ces éléments n’existent pas réellement. Ce sont des images, des formes « trompeuses » d’une énergie de lumière condensée à un point de l’espace, autour de l’église.

Cette étrange situation me fait penser au fonctionnement du langage numérique. Quand je saisis un texte, je peux lui donner la couleur de mon choix : noire, rouge, bleue, etc. Mais, en réalité, aucune couleur n’existe réellement. C’est juste de l’illusion. Ce qui existe à l’intérieur de la machine, c’est de l'énergie électromagnétique organisée en flux d’informations.

Le rouge ou le vert que voit mon œil n’est pas réel. C’est de l’information. Quand je sélectionne un passage et le mets en rouge, le logiciel m’informe que, suite à ma demande, mon texte est en rouge. Mais il n’y a pas d’encre rouge à l’intérieur de la machine. C’est de l’information qui n’a aucune réalité matérielle. Étrange ! Le logiciel réagit à mon mental et me fait voir ce que je veux voir. Je demande à voir du rouge, il me fait voir le rouge. Je demande à voir des lettres en gras, il me fait voir des caractères en gras. Mais dans le PC, cet objet solide et ayant un volume donné, il n’y a pas une seule goutte d’encre. Il n’y a qu’un flux d’informations porté par des circuits électriques et magnétiques.

Le rouge de mon logiciel n’est pas moins illusoire que le gris clair, le jaune brunâtre ou le vert de mon platane. Ce dernier n’est ni gris, ni jaune, ni vert. Mais mon œil continue à le voir en tant que tel. Il n’y a pas d'autre choix. Le lendemain de ma sortie de corps, je suis sorti voir mes platanes. Ils ont bel et bien les couleurs que mon œil voit depuis toujours : gris clair, jaune brunâtre et vert. Puis-je en conclure que ce que voient mes deux yeux n’est qu’un flux d’informations qui n’a pas de réalité physique ou matérielle ? Un flux d’informations qui s’adapte à mon cerveau et lui donne à voir ce qu’il veut et peut voir ?

Un autre questionnement émerge. Si l’arbre n’est pas ce qu’on voit, s’il n’est pas un objet « solide », comment expliquer que, pour le couper, on utilise une tronçonneuse ?

Il est vrai que l’information que reçoit mon cerveau, lorsque je vois un jardinier tronçonner un arbre, montre un « objet solide » scier un autre « objet solide ». Or, est-il sûr que la tronçonneuse et l’arbre sont réellement deux « objets solides » comme nous le croyons en les voyant de nos propres yeux ? Somme toute, si nos yeux voient des couleurs qui n’existent pas, ils pourraient aussi voir des volumes solides qui n’existent pas non plus. 

Ce questionnement m’amène à un autre. Quand je vois de mes propres yeux la tronçonneuse scier l'arbre, que font les particules de l'arbre et de la tronçonneuse ? À quelle fréquence vibrent-elles ? C’est peut-être à cet endroit qu’il faut orienter la réflexion.

Je suppose que l'action de la tronçonneuse sur l'arbre amène l’énergie de lumière, qui est la réalité de l’arbre, à modifier sa vibration. Cette modification donne lieu à de nouvelles formes perceptibles à l’œil : branches découpées, feuilles arrachées, branches sans feuilles, etc. L’arbre visible n’est plus le même.

Ces questionnements et les hypothèses qui en découlent ne prétendent pas apporter une réponse sûre. Mais ils s’appuient sur un paradigme où la matière visible n’est qu’un aspect vibratoire de l’invisible. Derrière le platane que je vois avec mes yeux comme étant un objet solide, il y a cet amas d’énergie lumineuse que ma conscience a perçu quand je suis sorti de mon corps, c’est-à-dire quand j’ai changé de fréquence énergétique. Puis-je en déduire que la connaissance dépend de la fréquence à laquelle je me situe ?

Sur le plan purement expérientiel, oui, je peux affirmer que ma connaissance des objets de l’univers et de l’univers en entier dépend de la fréquence dans laquelle je vibre.

Regarder mon corps physique comme une construction vibratoire

Concernant les individus, on peut appliquer le même procédé. Il faudrait détruire toutes ces informations fausses sur les individus. Il faut arrêter de voir dans les individus des ennemis, des adversaires, des gens qui sont là pour nous prendre quelque chose. Il faut détruire cette information. C'est une information erronée parce qu’elle est incomplète. C'est la culture de la peur qui a implanté cette information en nous. Il faut la détruire et regarder les gens différemment, avec un regard bienveillant.

Sur quoi se base ce regard de bienveillance ? Il se base sur le principe que nous sommes tous des êtres : des êtres vivants dans un état de séparation. Cette séparation est source de souffrance. Le bouddhisme l’a bien mis en lumière, il y a bien cinq mille ans. Cet état de séparation est la source de toutes les peurs que nous vivons sur terre. Mais cette séparation est illusoire, elle n'est pas réelle.

Ce qui est réel, c'est que nous sommes des consciences ayant incarné des corps physiques. Ça, oui, c'est vrai. Mais le corps physique, c'est quoi ? Ce n'est pas de la matière, c'est des particules d'énergie. Des particules qui vibrent et qui ne sont donc ni stables, ni figées, ni rigides. Ces particules sont en mouvement permanent. Elles ne sont ni observables, ni perceptibles avec nos capacités sensorielles limitées. Comment je le sais ? Je le sais parce que je les ai vues vibrer avec ma conscience extra-sensorielle quand je suis sorti de mon corps.

Changer de regard, c'est prendre conscience que mon corps à moi n'est pas un objet rigide, mais une construction vibratoire de particules. Changer ce regard-là, c'est accéder à une connaissance spirituelle de mon corps physique et du corps de l'autre, accéder à une connaissance extrasensorielle plus complète. Si l'on dit qu'on a incarné un corps physique qui n'est en réalité qu'un réseau de particules, cela implique que la peur d'être séparé ou d'avoir été séparé de son être est une pure illusion. Elle n'a plus lieu d'être.

Regarder les gens comme un réseau vibratoire de particules connectées

Ce regard spirituel nous autorise à admettre qu'on ne s'est jamais séparés de notre être « énergétique » pour incarner un corps physique. On est une énergie (âme/conscience) qui incarne une énergie (réseau cohérent de particules d'énergie connectées). La différence n'est pas entre l'énergie et la matière, puisque la matière elle-même est énergie. La différence est au niveau de la fréquence vibratoire. La fréquence de l'âme/conscience vibre haut, celle du corps vibre bas. Je le sais parce que j’ai expérimenté les deux fréquences, lors de mes sorties hors du corps (cf. Mon expérience EMI).

Par conséquent, la séparation est illusoire, elle n'est pas réelle. C'est vrai qu'on parle beaucoup de séparation. Mais quand nous creusons, il n'y a pas de séparation. La séparation n'existe qu'au niveau mental, au niveau intellectuel, au niveau du regard. C'est au niveau de la culture, qui est le produit de nos sens erronés, de notre perception sensorielle incomplète. Mais il n'y a pas de séparation réelle puisqu'on incarne un corps qui n'est rien d’autre que de l'énergie qui vibre sur une fréquence basse, plus lente.

Quand nous nous émancipons de cette illusion de séparation, nous réalisons que nous sommes toujours nous-mêmes, nous sommes toujours des êtres, des êtres de lumière et d'amour. Nous sommes des êtres qui incarnons un corps qui n'est au fond qu'un réseau de particules d'amour (amour = énergie). Il est bien vrai que ce réseau particulaire, qu'est notre corps physique, se manifeste comme un objet rigide, opaque et isolé dans l'espace. Mais, il ne se manifeste en tant que tel qu'à l’œil de l'humain.

Nous voyons notre physique avec nos yeux comme un objet rigide. Ce n'est vrai que dans la fréquence qui met en lien les deux : le corps physique et nos yeux. La fréquence où nos capacités sensorielles sont à l’œuvre. Il s'agit d'une fréquence basse qui laisse se générer une information incomplète, laquelle est source d'illusion pour le mental. Ce dernier, lui-même, opère dans la même fréquence basse. Tout concorde.

Mais c'est là le problème. Cette illusion, conséquence de l'information incomplète, est créatrice de toutes les peurs sur Terre. C'est la matrice de toutes les peurs qui nous entourent, qui nous hantent, qui nous mettent en concurrence et en conflit entre nous, etc.

À la base, tout est énergie. C'est juste la fréquence vibratoire qui change.

Nous vivons dans un corps physique qui a besoin de nourriture, de vêtements et d'abri. Ces besoins matériels sont à la base de la société et de l'économie. La société humaine n'a pas émergé sur la base de l'amour, mais sur celle du besoin. D'où l'émergence de l'économie matérielle pour combler nos besoins matériels.

Nous exploitons les richesses de la Terre au service de notre corps. Nous exploitons les richesses de la Terre pour le nourrir et le maintenir en vie. Nous construisons des usines qui produisent les biens dont il a besoin. Nous créons des entreprises qui produisent les services dont il a besoin. Nous labourons les champs qui produisent les produits agricoles dont il a besoin : les légumes, les fruits et les céréales. Nous fabriquons des voitures, des camions, des motos, des avions, pour que cet objet puisse se déplacer, se multiplier et coloniser la Terre.

Parce que nous croyons que c'est un objet rigide, nous focalisons davantage sur son aspect matériel et sa manifestation physique. Notre connaissance se limite à cela. Nous oublions, ou nous ne savons pas, que ce corps « rigide » est un prolongement de l'énergie. C'est une version de l'énergie. C'est une manifestation de l'énergie à une fréquence basse. Encore une fois, je n'oppose pas l'énergie à la matière. Toutes deux sont des états vibratoires différents de la même chose. Cette chose s'appelle l'amour. Ils sont d'apparence opposés, mais c'est juste la fréquence qui change. 

Il n'y a rien de solide, il n'y a rien de rigide ; pas même la voiture qu'on construit à base de métal transformé. Ce métal-là, d'où provient-il ? Il provient de la terre. Il provient de la pierre. Et c'est quoi la pierre ? Est-elle un objet solide ? Non, c'est un ensemble de particules d'énergie qui interagissent à des fréquences excessivement basses. Et c'est ce qui fait qu'on a du plomb, de l'or, du zinc, de l'aluminium, etc. Ce sont des constructions vibratoires cohérentes.

À la base, tout est énergie. La voiture ou l'avion qu'on construit au service de l'humain, ce sont de l'énergie. Mais c’est notre connaissance de cette énergie qui est limitée et incomplète. On focalise davantage sur la version matérielle et on méconnaît la dimension énergétique.

Cette vision, issue d'une information incomplète, doit évoluer vers une vision énergétique, une vision spirituelle. Spiritualiser sa vie sociale, ses relations, ses contacts, son environnement, revient à porter un regard énergétique sur le monde. Cela revient à s'autoriser à rechercher une information complète du réel. Nous devons incarner une connaissance complète, une connaissance qui décrit l'objet tel qu'il est.

Nous débarrasser de ce qui nous encombre

Alors, revenons à la posture d'amour. De quoi s'agit-il ? Il ne s'agit pas d'inventer quelque chose qui n'existe pas. Il s'agit plutôt de se débarrasser de quelque chose qui existe et qui nous encombre. Cela nous empêche d'accéder à cette haute vibration.

Il s'agit de changer de lunettes, de nous débarrasser de ces lunettes qui nous font voir la réalité sous une forme illusoire, qui nous font voir le corps humain comme un objet physique rigide. Il faut se débarrasser de ces lunettes afin de voir et percevoir que les humains qui nous entourent sont des constructions énergétiques harmonieuses et cohérentes. Ce sont des constructions de particules d'énergie, sans masse à l'origine.

Ces particules, en interagissant entre elles, constituent, ensemble, une masse. La masse est le résultat de cette interaction collective. Mais si l'on isole une particule, dans son état le plus petit et le plus fin – et d'ailleurs on ne la trouvera jamais parce qu'il y a toujours plus petit et plus fin –, on s'apercevra qu'elle n'est pas une masse du tout, c'est une énergie sans masse.

C'est l'interaction des particules qui, à un moment de cohérence, produit une forme ou une manifestation.

Les gens qui m'entourent sont énergie

Le corps humain est une construction cohérente de particules fines qui vibrent à très haute fréquence et changent en permanence. Il est constitué de cellules qui naissent et qui meurent toutes les secondes. Mais la structure du corps, cet objet que je vois devant moi, que j'appelle « corps physique », c'est un ensemble d'interactions subatomiques ; interactions harmonieuses, qui agissent ensemble.

Dans leur évolution, les cellules se constituent en organes, les organes se constituent en corps physique. Mais cette constitution ne change pas la nature des particules élémentaires. Ce qui change, c'est l'interaction de ces particules, qui donne une forme ou une autre. Ce sont les interactions qui vont créer des organes, l'estomac, le cœur, etc. Les particules qui vibrent créent des formes, des manifestations.

C'est ainsi qu'il faut regarder les gens qui m'entourent. Ce sont des réseaux cohérents de particules d'énergie. C'est cela le regard spirituel que je dois porter sur le réel. À moi de m'éduquer, de m'entraîner à avoir en présence cette connaissance, de l’avoir en présence de manière permanente, jusqu'à ce que cela devienne un réflexe spontané dans ma façon de percevoir les autres.

Concrètement, demain, j'irai m'acheter, par exemple, un croissant dans une boulangerie. Je prends toujours cet exemple parce que c'est le plus basique. C'est l'exemple où l'on ne soupçonne pas la dimension universelle qu'il peut avoir. Acheter un croissant, ce n'est pas une situation très compliquée, ni complexe. Le regard que je vais porter sur la boulangère qui va me servir le croissant est déterminant. Si je la perçois, non comme un corps physique, mais comme une construction cohérente de particules énergétiques, ça change tout.

Au-delà de son identité sociale, la boulangère est avant tout une construction vibratoire de particules énergétiques, une construction cohérente, mais éphémère. À n'importe quel moment, tout peut basculer.

Si je porte sur la boulangère ce regard, dans ce cas-là, je verrai quoi ? Je ne verrai pas une personne humaine avec un tablier, derrière une caisse. Je sentirai plutôt un réseau de particules qui vibrent, un vortex. La boulangère qui est en face de moi n'est pas simplement une personne avec une identité sociale et une fonction. C'est une construction éphémère. C'est un ensemble de particules énergétiques qui bouillonnent, qui agissent et interagissent. Et c'est leur interaction qui fait que j'ai en face de moi un corps, une personne sociale, avec un nom, un prénom, qui porte un tablier, qui fait des gestes, qui réalise des tâches techniques, etc. J'ai en face de moi un ensemble de particules qui vibrent. Moi-même, je ne suis que cela. Donc, qu'est-ce qui reste ? Qu'est-ce qui n'est pas éphémère ?

Nous savons que c'est de l'éphémère, parce qu'à un moment donné ces interactions vont changer. Elles vont cesser d'exister puisque les particules qui rentrent en interaction changent tout le temps. Toutes les nanosecondes, des particules meurent, d'autres naissent, etc. Mais à un moment donné, tout cet ensemble, qu'on appelle corps humain, va se disloquer. Mais qu'est-ce qui reste ? Qu'est-ce qui n'est pas éphémère ? C'est la conscience.

Concrètement, demain, quand j'irai me chercher un croissant, je me retrouverai face à de l'énergie manifestée et incarnée. De l'énergie en mouvement sur Terre. Moi-même, je ne suis que de l'énergie manifestée et incarnée. La question, c'est : qui est celui-là ? C'est qui cette chose qui se retrouve devant cette énergie et qui est elle-même énergie ? La réponse, elle n'est pas très compliquée. C'est la conscience. Donc, demain, moi, en tant que conscience, j'irai chercher un croissant pour mon corps physique.

Je me retrouverai face à une énergie qui est orientée et dirigée par une conscience. Et moi-même, je serai une énergie dirigée et orientée par ma conscience. Nous sommes, la boulangère et moi, deux consciences qui se rencontrent pour permettre à l'énergie de circuler.

L'acte d'achat du croissant n'est qu'un échange d'énergie. Le croissant que la boulangère me vend, c'est de l'énergie. C'est de la farine. C'est du blé. Ça vient de la terre. Et un grain de blé, c'est des milliards de particules énergétiques. C'est de l'énergie. Donc, on est là dans une situation où les deux consciences organisent un échange d'énergie. Et comme l'énergie transcende l'espace-temps, la boulangère et moi, nous n'existons pas séparément.

La boulangère n'est plus ce personnage portant une tenue de travail, derrière sa caisse. Et moi, je ne suis plus ce client. Ce ne sont que des rôles éphémères que nous interprétons. Nous sommes, elle et moi, des manifestations de la même énergie. Même le croissant échangé contre de l'argent, c'est de l'énergie. Et ce sont nos consciences qui organisent ce mouvement d'énergie, cet échange d'énergie. À ce niveau, le regard change. Nous réalisons que nous ne sommes pas séparés. Nous sommes reliés au niveau de la conscience et de l'énergie.

Posture d'amour

C'est cette perception spirituelle qui doit fonder ma posture. Je dois développer en moi des réflexes et des comportements en phase avec ce que nous sommes. Au-delà de nos manifestations et personnages (boulangère-client), nous sommes le couple énergie/conscience. Cette personne qui est en face de moi, c'est moi-même. Et moi, je suis elle. Notre posture doit s'aligner sur cette fréquence. Comment ? Par l'amour.

C'est là où l'amour rentre en jeu. C'est-à-dire que le fait qu'on soit non séparés, mais reliés et qu'on soit la même chose, la même énergie, ça ne peut que donner lieu à des émotions d'accueil, de respect, d'ouverture, d'acceptation et de bienveillance. Et ces émotions découlent directement de l'amour inconditionnel, la matrice de toutes les émotions positives.

Pour développer une posture spirituelle, il faudrait déconstruire ces informations erronées. Il faudrait revoir cette culture de l'ignorance qui nous impose une perception erronée et incomplète de la réalité : des arbres, des murs, des tables, des chaises, des flacons, des bouteilles, des camions, des avions, des forêts, etc. Notre connaissance du réel est partielle et incomplète. Nos capacités sensorielles ne nous informent que partiellement sur le réel. Il faudrait développer nos capacités intuitives et extra-sensorielles, afin d'avoir une information complète sur le réel.

À moi de faire ce que j'ai à faire. Pour le reste, c'est l'univers qui fait.